Jeremy McGowan, le 5 juin 2023
Le modèle de guerre asymétrique du Centre for Asymmetric Threat Studies (CATS). Source : Présentation à la Cellule de fusion hybride du Service européen pour l’action extérieure (SEAE)/Centre de situation et de renseignement de l’UE (INTCEN)/Cellule de fusion hybride de l’UE sur le thème « How to Understand and Counter Hybrid Threats -A Swedish View » (Comment comprendre et contrer les menaces hybrides – un point de vue suédois) par le Dr Lars Nicander.
La guerre asymétrique est depuis longtemps un outil stratégique dans l’arène de la sécurité mondiale. Il s’agit d’un style de guerre où les forces opposées possèdent des capacités militaires, des ressources ou des stratégies sensiblement différentes, et où la partie la moins bien équipée cherche à exploiter les vulnérabilités de l’adversaire le plus fort. Cette approche unique peut influencer de nombreuses facettes de la guerre, des stratégies et tactiques de combat à la guerre de l’information et aux opérations psychologiques.
À l’ère numérique, ce concept a pris un nouveau souffle sous la forme de la cyberguerre et de la guerre de l’information. À mesure que ces nouvelles frontières de la guerre continuent d’évoluer, les limites entre la vérité, la propagande et la désinformation s’estompent. L’une des stratégies les moins conventionnelles de la guerre asymétrique consiste à utiliser la désinformation pour influencer les perceptions et le processus décisionnel de l’ennemi. Une illustration fascinante de cette stratégie est la mise en scène d’événements de « dénonciation » censés révéler une technologie extraterrestre avancée en possession du gouvernement américain. Ce scénario intrigant implique que la communauté du renseignement américain mette en scène des « dénonciateurs » d’informations sur des phénomènes aériens non identifiés (UAP). L’objectif est de faire croire que les États-Unis possèdent une technologie supérieure, voire extra-terrestre, afin de semer le trouble et la confusion chez les adversaires.
L’art de la désinformation :
Dans le domaine de la guerre psychologique, la désinformation joue un rôle important. Les services de renseignement manipulent les informations, diffusent de faux récits et prennent même des mesures actives pour égarer l’ennemi. La désinformation peut avoir des effets profonds sur les perceptions d’un adversaire, affectant ainsi ses choix stratégiques et ses réponses.
Dans ce que j’estime être le scénario actuel, la communauté du renseignement américaine tire parti de l’aura de mystère qui entoure les ovnis et les UAP, et l’utilise à son avantage. En mettant soigneusement en scène des « dénonciateurs », ils injectent des récits soigneusement élaborés dans les cycles de l’actualité mondiale, donnant ainsi l’impression que les États-Unis ont accès à une technologie qui dépasse de loin les capacités humaines actuelles.
Prenons, par exemple, les récentes révélations de David Charles Grusch, un ancien agent des services de renseignement décoré devenu dénonciateur. Le récit de Grusch, rempli de récits intrigants sur la récupération d’engins exotiques et de programmes secrets, plonge le lecteur dans un univers de science-fiction.
https://www.the-sun.com/news/8290996/us-crack-wreckage-ufos-whistleblower/ ; Cette image est présentée dans le cadre d’une utilisation équitable : Copyright Disclaimer En vertu de la section 107 de la loi sur les droits d’auteur de 1976, l’utilisation équitable est autorisée à des fins telles que la critique, le commentaire, le reportage, l’enseignement, l’érudition et la recherche. Tous les droits et crédits reviennent directement à leurs propriétaires légitimes. Aucune violation des droits d’auteur n’est prévue.
Toutefois, si l’on se place du point de vue de la guerre asymétrique et de la désinformation, il devient possible de considérer que ces révélations extraordinaires s’inscrivent dans une démarche stratégique visant à induire les adversaires en erreur. L’intention ? Donner l’illusion de posséder une technologie supérieure, alors que la réalité peut être tout autre.
Cette stratégie est conforme à la doctrine classique de l’Art de la guerre de Sun Tzu, où la tromperie joue un rôle crucial : « Toute guerre est basée sur la tromperie. Ainsi, lorsque nous sommes en mesure d’attaquer, nous devons paraître incapables ; lorsque nous utilisons nos forces, nous devons paraître inactifs ; lorsque nous sommes proches, nous devons faire croire à l’ennemi que nous sommes loin ; lorsque nous sommes loin, nous devons lui faire croire que nous sommes proches ».
Dans ce contexte, la « fuite » d’informations classifiées sur la technologie présumée des ovnis, loin d’être une fuite dans le secret, pourrait être une campagne bien orchestrée visant à créer un faux récit. Ce récit, tout en captant l’imagination du public, sert également à semer la confusion chez les adversaires quant aux capacités réelles de l’armée américaine.
Raison d’être et mise en œuvre :
L’objectif d’une telle stratégie serait multiple. Premièrement, elle donnerait l’impression d’une avance technologique significative, dissuadant ainsi les agresseurs potentiels. Deuxièmement, elle pourrait inciter les adversaires à consacrer des ressources à des projets de recherche et de développement coûteux et potentiellement infructueux afin d’égaler ou de contrer cette technologie supposée.
La mise en œuvre d’une telle stratégie nécessiterait une planification et une exécution méticuleuses. La communauté du renseignement devrait sélectionner des personnes crédibles pour jouer le rôle de dénonciateurs. Il pourrait s’agir d’anciens militaires ou membres des services de renseignement ayant une connaissance suffisante du système pour paraître authentiques. Ces personnes recevraient alors un mélange d’informations vraies, trompeuses et fausses à divulguer au public. Les informations vraies aident à établir la crédibilité, tandis que les informations fausses et trompeuses servent les objectifs stratégiques.
La communauté du renseignement pourrait également utiliser des tactiques de tromperie numérique, telles que la diffusion de preuves vidéo manipulées de prétendus OVNIs/UAPs. Les progrès de la technologie du « deepfake » et de l’image de synthèse pourraient rendre ces tromperies très convaincantes.
Le vernis de crédibilité est encore renforcé par le soutien d’autres responsables du renseignement, l’implication d’entités connues telles que la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) et le National Reconnaissance Office (NRO), et le soutien juridique du dénonciateur par un avocat qui a été l’inspecteur général de la communauté du renseignement (ICIG) à l’origine de l’affaire.
Karl E. Nell (Crédit : Département de l’Armée)
Cette prétendue divulgation de technologies extraterrestres opère à plusieurs niveaux. Au niveau superficiel, elle attise l’intérêt du public pour les phénomènes extraterrestres, capte l’attention des médias et alimente la mythologie des ovnis, qui ne cesse de croître. À un niveau plus profond, elle sert d’écran de fumée pour détourner l’attention des recherches et des avancées technologiques réelles que les États-Unis pourraient mener.
Plus important encore, du point de vue d’un adversaire, ces informations constituent un joker potentiel dans l’équation de la puissance militaire. Si l’information était vraie, elle impliquerait que les États-Unis possèdent une technologie extraterrestre bien supérieure qui pourrait potentiellement faire pencher la balance dans tout engagement militaire.
Implications et risques :
Si une telle stratégie peut présenter des avantages à court terme en termes de dissuasion et d’orientation, elle s’accompagne de risques considérables et de dilemmes éthiques. Les alliés risquent d’être induits en erreur et les relations tendues. En cas de révélation, la crédibilité de la communauté du renseignement américaine pourrait en pâtir, tant au niveau national qu’international.
En outre, ces campagnes de désinformation peuvent avoir des conséquences inattendues. La désinformation sur les OVNIs/UAPs pourrait susciter la panique ou de fausses croyances parmi le public, entraînant des répercussions sociétales imprévues.
Bien que ce type de désinformation stratégique puisse sembler contraire à l’éthique ou à la manipulation, il s’agit d’une composante de longue date des relations internationales et de la guerre. La vérité peut être très éloignée du récit construit autour du dénonciateur et des révélations supposées. Néanmoins, l’objectif de ces campagnes n’est pas nécessairement de transmettre des faits, mais de manœuvrer les pièces sur l’échiquier complexe de la géopolitique mondiale.
- Guerre psychologique : La campagne de désinformation peut susciter l’incertitude et la confusion chez les adversaires. En affirmant l’existence d’une technologie non humaine sous contrôle américain, les adversaires peuvent être amenés à douter de leur supériorité ou de leur parité technologique. Cette incertitude peut conduire à des erreurs de calcul stratégique ou obliger les adversaires à détourner des ressources pour contrer cette menace perçue.
- Détournement de ressources : Ce scénario pourrait contraindre d’autres pays à investir massivement dans leurs propres recherches sur les phénomènes aériens non identifiés (PAN), pensant que les États-Unis sont très en avance dans ce domaine. Il en résulterait un détournement de ressources massives d’autres domaines critiques, ce qui permettrait aux États-Unis d’acquérir un avantage relatif dans ces domaines.
- Intimidation technologique : En revendiquant la possession et l’analyse de technologies avancées non humaines, la communauté du renseignement peut créer un discours de domination technologique. Cela peut servir à démoraliser les concurrents et les adversaires, en les obligeant à remettre en question leur capacité à rivaliser ou à s’engager avec les États-Unis dans une course technologique ou un conflit militaire.
- Espionnage et collecte de renseignements : Il est fort probable que cette situation permette aux services de renseignement de recueillir des informations sur des gouvernements étrangers. La récupération et l’analyse de l’engin d’origine non humaine pourraient potentiellement conduire à des avancées technologiques pouvant faire l’objet d’une rétro-ingénierie à des fins de défense stratégique. Toutefois, le caractère public de la campagne sert également de « leurre » et peut inciter d’autres pays à investir des ressources dans un domaine où les États-Unis disposent déjà d’avancées significatives, détournant ainsi leurs ressources et leur attention.
- Désorientation scientifique : La campagne de désinformation peut effectivement détourner les communautés scientifiques mondiales de la recherche et du développement de technologies fondées sur les informations erronées présentées. Cela pourrait entraîner un gaspillage de ressources et d’efforts à l’échelle mondiale, créant ainsi un avantage asymétrique pour la communauté du renseignement à l’origine de la campagne de désinformation.
- Influencer l’opinion publique : En présentant l’histoire de l’artisanat d’origine non humaine, la communauté du renseignement peut orienter l’opinion publique dans une direction particulière. Cela peut servir de multiples objectifs stratégiques, comme justifier l’augmentation du financement des opérations de défense et de renseignement, ou détourner l’attention du public d’autres questions sensibles.
- Utilisation de la propagande : Le compte rendu détaillé du dénonciateur pourrait servir de forme de propagande, en promouvant la notion de suprématie technologique des États-Unis. En affirmant être en possession d’une technologie avancée d’origine non humaine, les États-Unis pourraient créer un fossé technologique entre eux et les autres nations.
- Renforcement des alliances de défense : Cette campagne de désinformation pourrait être utilisée pour renforcer les alliances de défense. Si les alliés croient que les États-Unis ont accès à des technologies avancées d’origine non humaine, ils pourraient se rapprocher des États-Unis pour obtenir une protection ou partager des avancées technologiques.
Nous devons également prendre en compte les conséquences involontaires potentielles de ces campagnes de désinformation. La confiance du public dans le gouvernement et les agences de renseignement peut être érodée, entraînant une augmentation du scepticisme et des théories de la conspiration. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi controversé et chargé d’émotion que les ovnis et les renseignements extraterrestres.
La guerre asymétrique est un domaine complexe et multiforme qui va bien au-delà des combats traditionnels. L’utilisation stratégique de la désinformation est un outil puissant qui peut façonner les perceptions et affecter les processus de prise de décision. Le scénario consistant à utiliser des « dénonciateurs » mis en scène pour propager l’idée d’une technologie UAP avancée est un exemple fascinant, bien qu’éthiquement et stratégiquement délicat, des limites que peut atteindre la guerre asymétrique. L’interaction entre la vérité et la tromperie, la perception et la réalité, souligne la nature complexe de la guerre moderne dans notre monde de plus en plus connecté et saturé d’informations.
La diffusion de la désinformation peut se faire de manière subtile et involontaire, souvent par le biais de canaux médiatiques bien intentionnés. Cela souligne la nécessité pour les organisations médiatiques d’adapter leurs processus et de respecter les normes journalistiques les plus élevées. Par conséquent, ces organes ont la responsabilité d’utiliser des mécanismes de vérification des faits plus robustes et de mener des recherches analytiques approfondies. L’urgence des nouvelles de dernière heure ne doit pas remettre en cause l’engagement en faveur de l’exactitude, en particulier lorsque les enjeux sont potentiellement élevés, comme c’est le cas pour les histoires liées à la sécurité nationale.
Améliorer la vérification des faits et la recherche analytique
La vérification des faits fait partie intégrante du journalisme, mais elle devient encore plus critique dans le contexte de campagnes de désinformation potentielles. Chaque information, en particulier celles provenant de sources anonymes ou de dénonciateurs, doit être soigneusement vérifiée auprès de sources multiples. Il est essentiel de recouper les détails, de corroborer les récits et de prendre en compte le contexte plus large de l’information.
Outre la vérification des faits, les médias doivent intégrer la recherche analytique dans leurs processus. Il s’agit d’examiner les implications plus larges d’une histoire, de comprendre son contexte historique, d’explorer les motivations possibles derrière la publication d’une information et de discerner les impacts potentiels sur les différentes parties prenantes. La recherche analytique aide les journalistes et leur public à comprendre non seulement le « quoi » d’un sujet, mais aussi le « pourquoi » et le « comment ».
Regarder les histoires à travers le prisme de la guerre asymétrique
À une époque marquée par les campagnes de désinformation, les médias doivent être conscients de la manière dont ils peuvent être utilisés comme pions dans une stratégie de guerre asymétrique. Les articles qui semblent sensationnels ou incroyablement dignes d’intérêt, tels que ceux qui portent sur des technologies d’un autre monde, doivent être examinés de près afin de déterminer le rôle qu’ils pourraient jouer dans ces stratégies. Pour ce faire, il est nécessaire d’appliquer le prisme de la connaissance de la guerre asymétrique lors de l’examen des articles.
L’application de cette optique implique de poser des questions difficiles sur les origines et les implications de l’information. À qui profite la publication de cette histoire ? Pourrait-elle servir à détourner l’attention ou les ressources d’autres questions ? Peut-elle contribuer à donner une image de supériorité technologique ou susciter l’incertitude chez les adversaires ? Peut-elle susciter des dissensions sociales ou des débats mondiaux qui détournent l’attention d’autres activités ?
A croire avec prudence.
Ce que j’en pense…
Note de Toledo: Je ne me moque pas du tout de l’auteur de cet article, mais de ceux qui ont eu cette brillante idée s’il s’avère que cela s’est bien passé ainsi)
C’est un article passionnant de Jeremy McGowan, qui tente de répondre à ces étranges propos que nous avons dans la presse depuis quelques jours.
Je pense que le fond de l’article est excellent ; par exemple, durant la seconde guerre mondiale, les Allemands expérimentaient beaucoup d’armes « secrètes » (Wunderwaffe), et ces informations ont fuité parmi les alliés, qui effectivement ne savaient plus sur quel pied danser.
Mais je me demande encore à qui profite ce brouhaha. Ce n’est pas très clair pour moi…Ce qui est certain est que les soucoupistes sont tombés la tête la première là-dedans sans aucune retenue, et si cette « affaire » s’avère fausse, et elle est l’est très probablement, ils se seront ridiculisés pour les 200 prochaines années…
Il s’est par la suite avéré que nombre de ces armes secrètes étaient peu abouties, ou ne donnaient pas l’effet escompté. Je pense notamment à cette roue gigantesque qui se déplaçait sur l’eau, avec pour but de faire exploser les navires ennemis. (Désolé je ne retrouve plus cette référence…).
Toutefois, il est vrai que les Allemands avaient réellement une technologie très disruptive, comme le système de cryptage des communications, ou encore les missiles V1 et V2. Tardivement, ils ont même engagé des avions réaction.
Un autre exemple intéressant, est lorsque les américains ont appris que les Russes effectuaient des expériences dans le monde de la parapsychologie, ils se sont empressés d’effectuer de tels études, et un des acteurs connus toujours bien présent est notre cher Dr. Harold Puthoff.
Ces documents ont été déclassifiés et sont accessibles publiquement, et en voici un exemple sur le « Remote Viewing », ou la vision à distance…
https://www.cia.gov/readingroom/document/cia-rdp96-00787r000500410001-3
D’ailleurs, la « vision à distance » cela ne vous rappelle t’il rien ? C’est un don que Luis Elizondo s’est octroyé en racontant ses exploits militaires en Afghanistan. On y croit…Ou pas.
Mais dans tous les cas ces histoires laissent des traces dans…l’Histoire justement, puisque ces faits refont surface de manières régulières, et quelquefois avec une version un tantinet exagérée.
C’est ainsi que certains sont aujourd’hui convaincus que les Allemands avaient développés la Cloche (Die Glocke), prétendu dispositif utilisant l’antigravitation, qui aurait même permis aux Nazis de créer une base sur la face cachée de la lune. Vaste programme, et on y croit…Ou pas ;>)
Si vous ne l’avez pas vu, il faut ABSOLUMENT voir le film Iron Sky, c’est vraiment très délirant.
Deux faiblesses quand même…
Bref, si j’apprécie cet article, j’y vois deux faiblesses quand même :
Premièrement, selon le narratif que nous entendons, plusieurs pays auraient hérités de ces (très…) nombreux crashs. Cela signifie que les Américains ne seraient donc pas les seuls à bénéficier de cette technologie (Somme toute assez peu fiable semble-t-il…)
Deuxièmement, invoquer de manière sérieuse les extra-terrestres pour faire peur aux Iraniens, Nord-Coréens, Russes et Chinois, me semble tout de même un tout petit peu pousser le bouchon…
On aurait peut-être pu trouver quelque chose d’un peu moins ridicule (désolé…), par exemple comme :
Un ancien officier militaire affirme que les USA ont atteint depuis deux ans déjà la suprématie quantique, et la NSA possède maintenant des calculateurs à même de casser n’importe quel chiffrage en moins de quatre heures.
Ou alors…
Un ancien officier militaire affirme que les USA possèdent maintenant un nouveau type de torpilles à cavitation. Si les dernières ne permettaient pas d’être guidées à cause de l’enveloppe de gaz qui l’entourait et imposait une trajectoire rectiligne, ce prototype est capable d’effectuer des virages de 300 mètres à de multiples reprises en conservant une vitesse de 1500 km/h, c’est l’arme absolue contre les navires Chinois.
Okay, même si cela fait un peu niveau série Netflix, c’est tout de même beaucoup (beaucoup) plus vraisemblable que l’affaire extra-terrestre.
Que doivent penser Poutine et Kim Jong Un de cette affaire ?
Attention, ce n’est peut-être pas impossible finalement…
Les gouvernements savent très bien que les extra-terrestres existent, et imaginons maintenant que plusieurs ennemis de l’Amérique possèdent AUSSI des soucoupes volantes, mais dans un état trop endommagé pour pouvoir faire de la rétro-ingénierie ?
…Et les Américains révèlent qu’eux, par contre, ont des modèles entiers et fonctionnels !!!
C’est assurément aujourd’hui la panique dans les rangs, et le déclassement militaire Américain contre la Chine n’est plus qu’un mauvais souvenir…On verra bien.