Toledo, le 16 aout 2024
Il s’avère que le signal WOW! détecté en 1977, qui a alimenté des théories sur des civilisations extraterrestres diffusant vers la Terre, n’était rien de plus qu’un événement astrophysique—un brusque éclat d’un nuage d’hydrogène froid déclenché par une source de radiation transitoire, comme une éruption de magnétar. Cet événement a provoqué une émission stimulée autour de la ligne d’hydrogène à 1420 MHz, ce qui pourrait expliquer le signal éphémère.
Les chercheurs ont remarqué que d’autres signaux similaires au signal Wow! partagent des caractéristiques spécifiques, comme leur alignement avec la ligne d’hydrogène à 1420 MHz. Cette fréquence correspond à l’émission naturellement produite par les atomes d’hydrogène neutre dans l’espace.
Ces signaux, tout comme le signal Wow!, sont étroits et transitoires, c’est-à-dire qu’ils apparaissent brièvement et sont concentrés dans une gamme de fréquences spécifiques.
Tous les signaux observés, y compris le signal Wow!, sont apparus près de la ligne d’hydrogène à 1420 MHz.
Ces signaux étaient de nature transitoire, c’est-à-dire qu’ils apparaissaient soudainement et disparaissaient aussi rapidement. Cela reflète le comportement du signal Wow!, qui n’a duré qu’un court instant et n’a jamais été répété.
Comme le signal Wow!, ces signaux étaient étroits en bande passante, ce qui signifie que l’énergie était concentrée dans une petite plage de fréquences. Ce trait les distingue de la plupart des émissions radio naturelles, qui tendent à être à large bande.
Ces similitudes montrent que le signal Wow! et d’autres du même genre sont des phénomènes naturels impliquant l’hydrogène dans l’espace, en particulier des événements comme les éruptions de magnétars ou d’autres processus énergétiques intenses qui provoquent des émissions soudaines et brèves de radiation dans les nuages d’hydrogène.
Hélas l’hypothèse extra-terrestre en prend finalement un coup, mais les recherches scientifiques indiquent clairement que cette voie est plus prometteuse.
En tout cas ce sont les conclusions du Prof. Abel Méndez, Astrobiologiste planétaire et directeur @PlanetaryHabLab
Vous pouvez trouver plus d’informations ci-dessous. Une étude sera bientôt disponible pour être revue par des pairs.