Analyse – Conférence de la NASA du 9 juin 2022

Par Toledo, tous droits réservés, le 11 juin 2022

Ceci concerne les articles suivants:

https://www.uap-blog.com/conference-de-la-nasa-9-juin-2022-transcript/

http://75.119.140.96/wordpress/la-nasa-va-mettre-en-place-une-etude-independante-sur-les-phenomenes-aeriens-non-identifies/

http://75.119.140.96/wordpress/la-nasa-discutera-aujourdhui-dune-nouvelle-etude-sur-les-phenomenes-aeriens-non-identifies/

Au risque de me répéter, il n’y a toujours pas de preuves que quelqu’un possède des données indiquant que des véhicules sillonnent nos cieux en présentant des caractéristiques très inattendues. Toutefois, nous avons déjà les témoignages de deux pilotes militaires américains que nous connaissons bien maintenant ; et il y en a d’autres, plus ancien, comme celui du pilote français Jack Krine.

Mais pourquoi diable la NASA se lance-t-elle dans cette gonfle ?

Est-ce pour rajeunir son look et se changer son image auprès du publique ?  Dans tous les cas, l’administrateur de la NASA Nelson y est pour quelque chose, lui-même ayant formellement déclaré publiquement qu’en son temps il avait participé aux auditions des pilotes dans l’affaire du Nimitz.

Pourquoi seulement maintenant ? Cela fait il partie d’un plan de divulgation, disclosure, comme on dit en anglais ? Ça fait tout de même un peu trop thèse complotiste, je pense qu’il y a plutôt coïncidences, des éléments en amenant d’autres, auto-alimentant la discussion.

Toutefois, rappelons que c’est une autre prédiction de Luis Elizondo qui se réalise, lui-même ayant affirmé voici quelques mois que la NASA allait s’emparer du sujet. Que ses déclarations soient véridiques ou pas, le bonhomme a des sources que personne d’autre ne possède.

Il faut toutefois remarquer que le sujet est devenu mainstream ces dernières années selon un processus qui aurait semblé juste IMPOSSIBLE voici il y a 6 ans.

  • En 2017 le New York Times parle des OVNIS
  • En 2017 la NAVY reconnait que des vidéos, probablement explicables, ont été sorties de leurs petits papiers
  • En 2018, Avi Loeb nous explique que la recherche est trop frileuse sur ces sujets
  • En 2020 l’armée Américaine reconnait qu’il y a un phénomène qui la dépasse, et met en place un programme officiel auprès de ses pilotes pour « Abolir les stigmates sur ce sujet »
  • En 2021 l’armée Américaine lance des groupes d’études sur les UAP…
  • En 2022 le DOD a un budget pour étudier les UAP, le budget décrivant même des détails laissant pantois
  • Et en 2022 toujours, la NASA annonce officiellement rentrer dans la Danse, en y mettant ses meilleurs et plus brillants éléments.

Certes, la NASA commence petit. Elle veut déjà déterminer quelles données elle possède, et lesquelles seraient susceptibles d’être utile pour des recherches futures, tout cela avec un petit budget.

Mais l’élément primordial n’est pas là, il est sur la communication haute et clair que ce sujet est sérieux, peu importe ce qui crée ce Phénomène, la Science doit s’y frotter sans honte, elle possède les outils nécessaires pour explorer l’Inconnu, sans peur et sans reproches.

La couverture journalistique est totale, l’annonce a été répercutée dans tous les médias autour du monde, même 20 Minutes. En Suisse, il manque encore Blick.ch ;>)

Combien de fois ai-je entendu « Si les soucoupes volantes existaient vraiment, la NASA étudierait le sujet ? »

C’est un acte de courage extraordinaire, mais qui a un précurseur : Avi Loeb. Sans lui, auraient-ils osés ?

Pour cela, la NASA a choisi David Spergel, un grand scientifique, un guerrier qui n’a peur de rien, même pas du ridicule, et Daniel Evans, une personne élevée dans la hiérarchie, pour montrer que les ricanements de couloirs devront se faire discrets.

Peu importe ce qu’est le Phénomène, à supposer qu’il existe ailleurs que dans nos têtes. Le plus important est que la Véritable Science a retrouvé l’audace qu’elle avait perdue, empêtrée dans des dogmes plus proches de la Chose Religieuse que du regard du monde avec un œil neuf.

A voir s’il s’agit d’un effet de mode, ou si cela nous mènera quelque part.

Solum tempus narrabo, Ordo ab chao – Olivier B-F

Quelques articles des journalistes invités

Chris Davenport du Washington Post

NASA joins the hunt for UFOs

Lauren Grush, du journal The Verge

NASA is putting together a research team to study UFOs

Jeff Foust de Space News

NASA embraces high-risk, high-reward research with UAP study

Joey Roulette de Reuters

NASA to form scientific team to study UFOs

Marina Koren de l’Atlantic

Now Even NASA Wants to Talk About UFOs

Kenneth Chang du New York Times

NASA Plans to Join U.F.O. Research Efforts

Andrea Leinfelder du Houston Chronicle

NASA is taking UFOs — renamed UAPs — seriously, and wants to gather more data on the phenomena

Miriam Cramer d’Axios

NASA is going to investigate unidentified aerial phenomena

Michael Wall de Space.com

NASA hopes new study helps bring UFO research into the mainstream

Irene Klotz, d’Aviation Week      

NASA Study Team To Assess Unexplained Aerial Phenomena

Un projet comme à haut risque et haut impact…

…parmi d’autres. Le Dr. Thomas H. Zurbuchen a évoqué un portefeuille de projets, et a parlé de projets à risques élevés, mais avec également un impact élevé en cas de retour positif. Celui-ci en fait partie.

L’approche SMD en matière de recherche et de risque

  • La prise de risques est un ingrédient nécessaire à l’innovation et au leadership.
  • Comme pour la gestion des risques d’un portefeuille, SMD cherche à combiner la recherche fondamentale et la science innovante à haut risque et à fort impact.
  • SMD affirme que l’échec peut être une option dans certains cas si nous apprenons collectivement et de faire des bonds en avant dans notre compréhension
  • En conséquence, nous cherchons à injecter davantage de perspectives basées sur les entreprises entrepreneuriales dans notre portefeuille.

Un projet de recherche à haut risque teste des hypothèses nouvelles et significatives et importantes avec peu de précédent ou de données préliminaires
ou qui vont à l’encontre du consensus scientifique.

Ce type de risque est différent du risque lié à la mise en œuvre, qui concerne la probabilité que la recherche proposée puisse être menée à bien telle qu’elle est proposée.

Un projet de recherche à fort impact est un projet qui, s’il est confirmé/réussi, aura un effet substantiel et mesurable sur la pensée, les méthodes ou les pratiques actuelles.

Sécurité de l’espace aérien et UAP

Conformément aux principes d’ouverture, de transparence et d’intégrité scientifique de la NASA, la NASA a mis en place un groupe d’étude indépendant sur les UAP afin d’examiner ce sujet d’un point de vue scientifique, en se concentrant sur comment la NASA peut utiliser les données et les outils de la science pour faire avancer la compréhension de ce phénomène.

  • L’espace aérien est de plus en plus encombré de véhicules pilotés et autonomes, ainsi que de ballons, etc.
  • Il y a eu plus de 400 rapports d’UAP
  • Les UAP posent clairement un problème de sécurité des vols, ainsi qu’une menace potentielle pour la sécurité nationale ou le contre-espionnage.
  • Quelques-uns semblent faire preuve d’une technologie avancée
  • Le nombre limité de rapports de haute qualité sur les UAP entrave notre capacité à tirer des conclusions définitives sur la nature ou l’importance des UAP

Énoncé des tâches

  • Quels types de données scientifiques actuellement collectées et archivées par la NASA ou d’autres entités gouvernementales civiles devraient être synthétisés et analysés pour potentiellement faire la lumière sur la nature et les origines des phénomènes aériens non identifiés (UAP) ?
  • Quels types de données scientifiques actuellement collectées et détenues par des organismes à but non lucratif et des entreprises devraient être synthétisés et analysés pour potentiellement faire la lumière sur la nature et les origines des UAP ?
  • Quels autres types de données scientifiques devraient être collectés par la NASA pour améliorer le potentiel de développement d’une compréhension de la nature et des origines de l’UAP ?
  • Quelles techniques d’analyse scientifique actuellement en production pourraient être utilisées pour évaluer la nature et les origines de l’UAP ? Quels types de techniques d’analyse devraient être développés ?
  • En tenant compte des facteurs ci-dessus, quelles contraintes physiques fondamentales peuvent être imposées à la nature et aux origines de la PUA ?
  • Quelles sont les données de l’espace aérien civil relatives aux UAP qui ont été collectées par les agences gouvernementales et qui sont disponibles pour être analysées afin a) d’informer les efforts visant à mieux comprendre la nature et les origines des UAP, et b) de déterminer le risque des UAP pour l’espace aérien national (NAS) ?
  • Quels sont les protocoles de rapport actuels et les systèmes d’acquisition de données de gestion du trafic aérien (ATM) qui peuvent être modifiés pour acquérir des données supplémentaires sur les UAP passés et futurs ?
  • Quelles améliorations potentielles des futurs efforts de développement de l’ATM peuvent être recommandées pour acquérir des données concernant les futurs UAP signalés afin de contribuer à l’effort visant à mieux comprendre la nature et l’origine des UAP ?

Étude indépendante de l’UAP : Points clés

  • La NASA pense que les outils de découverte scientifique sont puissants et s’appliquent à l’étude de l’UAP.
  • La SMD et l’Aeronautics Research Mission Directorate (ARMD) nommeront des membres issus des communautés scientifiques, aéronautiques et d’analyse des données.
  • Il s’agit d’une étude ouverte, indépendante et non classifiée. La NASA demandera à l’équipe de produire un rapport indépendant que nous publierons par la suite.
  • L’équipe d’étude indépendante sera présidée par le Dr David Spergel (président de la Simons Foundation), le Dr Dan Evans (SMD) faisant office de fonctionnaire fédéral désigné/secrétaire exécutif.

Laisser un commentaire