Chasseurs de drones, chasseurs d’avions…

Toledo, le 6 décembre 2024

O.S.I.R.I.S : C’est hallucinant le nombre de « célébrités » OVNIS qui postent depuis quelques semaines des quantités astronomiques de photos, et pour être plus précis, des drones et des …avions.

Ce n’est pas nouveau, mais il est vraiment triste de constater que nous en sommes arrivés à ce point dans une grande partie de l’humanité – amplifié par la portée des médias sociaux.

Il existe un groupe d’individus qui, alimentés par la fantaisie et un penchant pour le sensationnel, se sont tournés vers les plateformes de médias sociaux pour diffuser leurs dernières « découvertes » de vie extraterrestre.

Prenez Adam, par exemple, un « contributeur » régulier de la communauté UFOTwitter.

Il a récemment partagé une image de ce qui est incontestablement un avion, mais insiste sur le fait qu’il s’agit de quelque chose d’un autre monde.

Il est fascinant, d’une certaine manière, de voir comment un avion de ligne commercial avec des lumières clignotantes, des marquages ​​identifiables et une silhouette reconnaissable pour quiconque a déjà levé les yeux vers le ciel peut être pris pour un vaisseau spatial extraterrestre.

On pourrait penser que les ailes et le rugissement des réacteurs seraient un indice suffisant, mais dans certains recoins d’Internet, ces détails flagrants se transforment en vérités dérangeantes, facilement écartées au profit de la possibilité plus alléchante d’une technologie extraterrestre.

Ce saut de logique – ou plutôt, cette absence de logique – témoigne de la façon dont la pensée rationnelle a été reléguée au second plan dans ces chambres d’écho numériques.

Au lieu d’examiner les preuves de manière critique, les participants semblent animés par le désir de perpétuer un récit qui non seulement les excite mais valide leur place au sein de la communauté.

Pour beaucoup, il ne s’agit pas de vérité, mais de reconnaissance.

Chaque « découverte » est un signe d’honneur, chaque « j’aime » ou chaque « retweet » une confirmation qu’ils ont contribué à la mythologie collective.

C’est la dose de dopamine que procure la validation sur Internet – de courte durée mais puissante – qui les pousse à voir des modèles là où il n’y en a pas et à attribuer une signification cosmique à des phénomènes banals.

Au mieux, ce sensationnalisme est une question d’attention – un émerveillement fabriqué conçu pour attirer les clics, les likes et les partages, sans se soucier de l’exactitude ou des preuves.

Plus une affirmation est fantaisiste, plus elle génère d’engagement.

Les algorithmes qui régissent nos plateformes de médias sociaux récompensent les extrêmes, et dans ce cas, l’extrême se présente sous la forme de sauts absurdes de logique qui transforment un Boeing 737 en OVNI de Zeta Reticuli.

La vérité n’a aucune chance lorsque le drame est la monnaie courante de l’ère numérique.

Au mieux, ce comportement reflète un processus cognitif profondément altéré, où l’individu croit vraiment à son récit malgré des preuves accablantes du contraire.

Peut-être est-ce le résultat d’une prédisposition à la pensée magique, où tout phénomène inhabituel est interprété comme extraordinaire plutôt que expliqué par un raisonnement conventionnel.

Ou peut-être est-ce enraciné dans un manque de compétences fondamentales en matière de pensée critique, les laissant incapables de distinguer la réalité de la fantaisie.

Quoi qu’il en soit, la frontière entre l’exagération intentionnelle et la croyance authentique devient difficile à distinguer, en particulier lorsque la communauté qui les entoure leur offre un renforcement et une validation sans fin.

Dans ces scénarios, le problème ne réside pas seulement dans la prolifération d’affirmations sans fondement, mais dans l’érosion des normes intellectuelles qui devraient nous obliger à nous interroger, à analyser et à vérifier avant d’accepter des affirmations extraordinaires.

Lorsque chaque lumière clignotante dans le ciel est considérée comme une preuve de vie extraterrestre, nous perdons notre capacité à distinguer ce qui mérite vraiment une enquête et ce qui n’est que le produit d’une imagination débordante, d’une validation sociale ou, dans certains cas, d’un raisonnement altéré.

Ces individus enclins à la fantaisie ont malheureusement trouvé un terrain fertile sur les réseaux sociaux, un domaine où le sensationnalisme l’emporte souvent sur le fond.

Les algorithmes, indifférents à la vérité mais soucieux de susciter l’engagement, amplifient ces affirmations infondées et les propulsent dans les flux d’innombrables utilisateurs.

Le résultat est une perception faussée de la réalité, où les preuves anecdotiques et les photos floues éclipsent les données empiriques et le raisonnement scientifique.

On peut se demander où la pensée rationnelle a pu se perdre dans cette cacophonie numérique.

La méthode scientifique, autrefois pierre angulaire de la découverte et de la compréhension, semble avoir été reléguée au second plan par rapport aux conjectures et aux vœux pieux.

C’est comme si le rasoir d’Occam avait été remplacé par une cuillère tordue, inefficace et susceptible de faire des dégâts.

Le bon sens semble lui aussi manquer.

La volonté d’accepter qu’un objet du quotidien est quelque chose d’extraordinaire sans la moindre preuve crédible témoigne du pouvoir de persuasion de l’illusion collective.

Ceci nous rappelle que si chacun a droit à ses propres opinions, chacun n’a pas droit à ses propres faits.

L’amplification de ces théories sans fondement n’est pas seulement un passe-temps inoffensif : elle porte atteinte à la recherche et au discours scientifiques authentiques.

Elle crée un environnement dans lequel la désinformation peut prospérer, sans contrôle ni remise en question, conduisant à une population de plus en plus déconnectée de la réalité.

En fin de compte, il ne s’agit peut-être pas de démystifier toutes les affirmations farfelues qui apparaissent sur Internet. Il s’agit peut-être de favoriser une culture qui valorise la pensée critique plutôt que le sensationnalisme viral.

Après tout, la vérité n’est peut-être pas aussi passionnante que la fiction, mais elle a l’avantage certain d’être… réelle.

On a même des OVNIS déguisés en avions qui font des angles droits…

Des « invasions » de drones étranges…

Évidemment, de concert avec Ross Coulthart, et tant d’autres, il se repostent parmi toutes les débilités les plus affligeantes…

Ils simulent même le bruit des avions. On peut voir dans les dizaines de vidéos que ces choses sont complètement surréalistes. La vidéo prise avec un téléphone portable ne lui rend pas justice. On dirait juste un avion. Mais selon de nombreux témoins oculaires et même le FBI… ce ne sont pas des avions. Dans ces mêmes zones, il y a quelques jours à peine, les drones avaient tous une apparence différente. Il s’agissait de Seeking Orbs et de quadricoptères. Ainsi, non seulement ils ne s’arrêtent pas malgré la présence policière et militaire renforcée… ils deviennent plus grands, plus audacieux et plus étranges. Nous avons besoin de Trump et de ses collègues au pouvoir le plus vite possible. Biden est complètement endormi au volant.

Ce que j’en pense…

Regardez les anciennes émissions du MayBe Planet et de Sentinel News d’il y a quelques mois qui s’extasiaient devant le sérieux de Ross Coulthard, de Luis Elizondo et sa clique…

Rappelez-vous tous ceux qui commençaient leurs émissions, en disant « Qu’ils ont des news de dingues » en sautillant…

Tous ces gens vous promettent des « Révélations » « Imminentes » une ou plusieurs fois par semaine, depuis plus de …70 ans

Je leurs en veux d’avoir colporté des tonnes d’âneries sans même jamais s’être posé de questions, polluant ainsi la tête des plus vulnérables d’entre nous.

S’ils veulent faire des émissions à la con pour divertir les gens, alors qu’ils le disent. Mais qu’ils arrêtent de présenter aux simplets des pseudos-faits comme des faits véridiques.

Tout contributeur sur Internet a une responsabilité dans ce qu’il publie. Et cela peut faire des dégâts terribles chez nos jeunes.

Nous avons bien tenté d’envoyer un ou deux mails ici où là, mais évidemment avec un résultat très limité.

Relisez aussi les publications de UAP-BLOG depuis le début…

Et regardez où nous en sommes maintenant. On est tombé très bas, « du dénonciateur qui travaillait pour un programme secret Américain« , à « des paumés qui photographient toutes les lumières qu’ils apercoivent dans la nuit« 

Qui s’est moqué de QUI ? Ça fout quand même la Misère.

Nous sommes droits dans nos bottes, les yeux droits dans les yeux. Notre blog ne nous ramène pas un centime, nous ne demandons aucune contribution financière de qui que ce soit. Nous nous tapons le coquillage de savoir COMBIEN nous avons de followers, ou de personnes qui suivent notre site.

Mais le jour où les extra-terrestres débarqueront, nous vous le diront. Qui sait ? Demain déjà, peut être …On ne sait JAMAIS.