Toledo, le 10 février 2025
Le rapport « Gestion des signalements publics de phénomènes aériens non identifiés au Canada », publié en janvier 2025 par le Bureau de la Conseillère scientifique en chef du Canada, est une analyse des processus actuels de signalement des PANI (phénomènes aériens non identifiés) au Canada.
Vous pouvez le lire en détail ici:
Voici un résumé reprenant les points essentiels :
1. Contexte et Objectif du Rapport
Le projet Ciel Canada a été initié pour :
- Évaluer les systèmes de signalement des PANI par le public canadien.
- Identifier les lacunes et comparer avec les meilleures pratiques d’autres pays.
- Proposer des recommandations pour améliorer la gestion et l’analyse des signalements.
Il s’agit d’un rapport sur les services de signalement des PANI, et non sur les PANI eux-mêmes.
2. Méthodologie
- Collecte d’informations auprès de divers ministères, experts et organisations.
- Analyse des pratiques historiques et actuelles, comparaison avec d’autres pays (États-Unis, France, Chili).
- Enquête en ligne menée par Earnscliffe Stratégies auprès de 1 008 Canadiens.
3. Conclusions Principales
a) Situation actuelle au Canada
- Entre 600 et 1 000 signalements de PANI par an.
- Un Canadien sur quatre a vu un PANI au cours de sa vie, mais seulement 10% l’ont signalé.
- 40% des Canadiens ne savent pas à qui signaler un PANI.
- Les signalements sont dispersés entre plusieurs organisations sans coordination.
b) Lacunes Identifiées
- Absence d’un système structuré et cohérent pour collecter et analyser les signalements.
- Manque d’implication du public et d’une plateforme officielle pour signaler ou obtenir des informations.
- Peu d’analyses des signalements, sauf en cas de menace pour la sécurité.
- Faible participation de la communauté scientifique.
- Désinformation et manque d’éducation scientifique sur les PANI.
c) Comparaison avec d’autres pays
- États-Unis : création du AARO (All-domain Anomaly Resolution Office) et d’un poste de directeur de recherche sur les PANI à la NASA.
- France : le GEIPAN (Groupe d’études et d’informations sur les PANI) analyse les signalements depuis 1977 sous l’autorité du CNES.
- Chili : la SEFAA (Unité d’étude des PANI) gère les observations sous l’aviation civile.
4. Recommandations
Le rapport propose quatre axes d’amélioration :
1) Gestion des signalements et des données
- Désigner une organisation officielle pour centraliser les signalements (ex. : l’Agence spatiale canadienne).
- Créer un service dédié pour collecter et analyser les données.
- Encourager les pilotes et contrôleurs aériens à signaler les PANI sans crainte de stigmatisation.
2) Amélioration des communications
- Informer le public sur le processus de signalement.
- Encourager la collaboration gouvernementale pour regrouper les données des différents ministères.
- Contrer la désinformation en fournissant des explications fiables via les médias.
3) Développement de la recherche
- Favoriser le libre accès aux données sur les PANI.
- Soutenir la science citoyenne et les outils numériques pour collecter les signalements.
- Intégrer les PANI aux programmes de recherche en astronomie et aérospatiale.
4) Collaboration internationale
- Partenariats avec des organismes comme AARO (USA), GEIPAN (France) et SEFAA (Chili).
- Coopération scientifique et partage des méthodologies de recherche.
5. Conclusion
Le Canada gagnerait à adopter une approche plus transparente et scientifique pour la gestion des PANI. Cela permettrait de :
- Renforcer la confiance du public.
- Lutter contre la désinformation.
- Positionner le Canada comme leader dans l’étude des phénomènes aériens inexpliqués.
Ce rapport met surtout l’accent sur l’amélioration du traitement des signalements des PANI, en proposant un cadre plus structuré et scientifique.
Il ne cherche pas à confirmer ou infirmer l’existence d’engins inconnus, mais à mieux gérer les observations du public. 🚀
Ce que j’en pense…
Comme déjà dit, les militaires ou les associations civiles n’ont pas pour mission pour déclarer si les soucoupes viennent d’Uranus ou les Pléiades.
Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que des gens voient des choses, mais aucune données n’a pu être établies indiquant qu’il s’agissait de vaisseaux extra-terrestres…
Cependant, les analyses effectuées ont toujours démontré qu’il s’agissait d’objets courants, naturels ou artificiels, mais appercu sous un angle ou un contexte inhabituel.
Mais voilà, la transparence est toujours une bonne chose, ne serait-ce que pour couper l’herbe sous les pieds des complotistes.
Le problème habituel rapporté aussi par les Américains ? La collecte des données, et la mise en forme de celles-ci.
Sans données, il ne sera JAMAIS possible de faire un traitement scientifique. (Les conneries à David Grusch ne suffisent pas…)
Vous serez intéressé par…
Le rapport AARO – Rapport UAP 2024 en Français, évidemment…