Toledo, le 4 août 2023
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Un ancien officier de renseignement du nom de David Grush a fait sensation la semaine dernière lorsqu’il a témoigné lors d’une audition du Congrès sur les observations d’OVNI. Il a affirmé que le gouvernement américain possédait, à l’abri des regards, des véhicules extraterrestres intacts ou partiellement intacts. Vous l’entendrez répéter cette affirmation dans un instant, car il s’est exprimé dans le cadre de ce programme. Un récent sondage Ipsos a révélé qu’environ 42 % des Américains croient aux OVNIs ou aux phénomènes anormaux inexpliqués, et qu’un Américain sur dix a déclaré en avoir vu un. Voici ce que Tim Burchett, représentant républicain du Tennessee, a déclaré à l’ouverture de la remarquable audition de la semaine dernière sur l’existence des extraterrestres.
Tim Burchett (Citation) : « Je pense qu’il est temps que notre pays se reprenne en main. Nous devons dire aux gens du Pentagone qu’ils travaillent pour nous, mais pas pour eux. Nous n’amènerons pas le petit homme vert ou les soucoupes volantes à l’audience. Désolé de vous décevoir. Nous allons nous en tenir aux faits. Nous allons découvrir la dissimulation. Et j’espère que ce n’est que le début de nombreuses autres auditions et que d’autres personnes viendront témoigner à ce sujet. »
Journaliste : J’ai parlé à David Grusch et à son avocat, Chuck McCulloch. Tout d’abord, David, pourquoi a-t-il décidé de se présenter et de s’exprimer lors de l’audition ?
David Grusch : Cela se résume à un sens du devoir, vous savez, et à un acte de vérité envers le pouvoir. Et il m’a semblé que le fait de rendre l’affaire publique était le levier approprié pour rendre des comptes au public. Et de mettre l’accent sur la gravité de la situation auprès des différentes branches du gouvernement américain.
Journaliste : L’affirmation la plus accrocheuse que vous ayez faite au cours de votre témoignage, et celle qui a fait le plus de titres, est celle selon laquelle le gouvernement américain a, je cite, « des véhicules extraterrestres intacts ou partiellement intacts en sa possession« . En d’autres termes, il les possède, mais il n’en parle pas. Pourquoi avoir rendu cette information publique ?
David Grusch : J’ai trouvé cela très important pour que le grand public comprenne, vous savez, sa place dans le cosmos, sa place dans l’univers. Et c’est quelque chose que vous savez, je crois que le gouvernement américain devrait être tenu pour responsable, de la surclassification ou de la mauvaise classification de la science fondamentale.
Journaliste : Mais comment savez-vous qu’ils ont ces articles ? Parce que vous ne les avez pas vus vous-même ? Vous les avez vus ?
David Grusch : Il y a certaines choses auxquelles j’ai eu accès de première main et dont je ne peux pas parler publiquement à l’heure actuelle. Cependant, moi-même et d’autres collègues avons interrogé, vous savez, 40 personnes, à la fois des membres actuels et anciens du personnel militaire et des services de renseignement très distingués qui participaient spécifiquement à ces programmes. Et pour ceux qui le souhaitaient, j’ai demandé à l’inspecteur général de la communauté du renseignement de s’en charger. L’inspecteur général a donc pu interroger ces personnes qui disposent d’informations de première main.
Journaliste : C’est vrai. Ils disposent donc directement de ces informations. Ont-ils réellement vu ces véhicules ?
David Grusch : Les personnes que j’ai interrogées et que j’ai transmises à l’inspecteur général, oui, ont des expériences de première main. Oui.
Journaliste : C’est vrai. Ce qui est une affirmation extraordinaire, comme vous le reconnaissez volontiers. Pourquoi, si c’est vrai, le gouvernement ne l’a-t-il pas reconnu ?
David Grusch : Oui, c’est une question à multiples facettes. Vous savez, cela remonte à 80 ou 90 ans, lorsque ce projet a été créé pour la première fois, et ils ont transposé une partie du secret du projet Manhattan sur ce sujet, parce que, vous savez, ils n’étaient pas sûrs de l’ampleur du choc ontologique que cela allait représenter pour la population mondiale. Deuxièmement, comme vous pouvez l’imaginer, il s’agit d’une boîte de Pandore pour d’éventuelles activités militaires et de développement d’armes, de rétro-ingénierie, et ils ont donc décidé de garder le secret pendant de nombreuses années.
Journaliste : Nous ne parlons ici que du gouvernement américain, s’il a caché ces choses. Il est certain que d’autres gouvernements dans le monde ont pu avoir une expérience similaire. L’idée qu’il s’agit d’un phénomène exclusivement américain est donc certainement fantaisiste.
David Grusch : Elle concerne d’autres pays et d’autres alliés, y compris l’Alliance des Five Eyes, ce que j’ai déjà déclaré publiquement. Vous savez, la partialité des médias et la transparence sociétale sont un peu différentes aux États-Unis. C’est ce que la plupart des gens entendent, mais ce n’est certainement pas un problème américain.
Journaliste : Je voulais vous faire part de certains doutes dans un instant, mais j’aimerais d’abord faire intervenir Chuck. Chuck, en tant qu’avocat, travaillant aux côtés de David, quelles sont les implications juridiques de ce qu’il dit et de ce que le gouvernement nie.
Charles McCullough : Notre gouvernement s’appuie sur le contrôle du Congrès, les freins et les contrepoids du contrôle du Congrès ? L’allégation de David repose essentiellement sur le fait que le Congrès n’a pas accès aux informations dont il a besoin pour contrôler correctement ce qui se passe au sein du pouvoir exécutif. C’est sa principale préoccupation. Il a donc informé les deux commissions des renseignements et a tenu une audience de deux heures, deux heures de témoignage, la semaine dernière.
Journaliste : David, revenons à certaines des réponses qui ont été diffusées à ce que vous avez dit. Le chef du bureau du Pentagone dans ce domaine. Sean Kirkpatrick a fait une déclaration la semaine dernière, vous le savez sans doute, qualifiant votre témoignage d’insultant et disant que vous n’avez jamais été un représentant de son unité.
David Grusch : Le Dr Kirkpatrick a supervisé nos activités, ce que nous faisions et l’argent que nous dépensions. Je n’ai jamais dit que je faisais partie de l’équipe centrale, je pense donc que cela a été perdu dans la traduction, ou mal interprété
BBC : David Grush et Chuck McCullough
Réactions sur le Net…
Steven Greenstreet s’étonne qu’il donne un interview. Lui-même l’a appelé, et aussitôt qu’il s’est présenté, il lui a raccroché au nez…
Ce que j’en pense…
Les pays des Five Eyes sont l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Parfait, donc le secret est caché depuis 90 ans à près d’un demi-milliard de personnes.
Okay. On y croit. Ou pas.
Je n’ai rien compris à ce que venait faire là-dedans le projet Manhattan.