J’ai littéralement écrit le livre sur la connexion ovni-nucléaire. Pourquoi le gouvernement cache-t-il ce qu’il sait ?
Le récent rapport du gouvernement américain sur les objets volants non identifiés est sans précédent. Il reconnaît, pour la première fois, que certains OVNI (ou ce que le gouvernement américain appelle les « phénomènes aériens non identifiés ») semblent être de véritables engins ultra-avancés d’origine inconnue.
Depuis 70 ans, pratiquement toutes les déclarations de l’armée américaine ont rejeté le phénomène comme étant des objets connus mal identifiés, tels que des ballons météorologiques, des illusions d’optique ou des canulars. En d’autres termes, le nouveau rapport constitue un changement majeur par rapport à la politique de déni et d’obscurcissement du passé. Mais cette franchise a des limites. Le rapport ignore complètement l’éléphant dans la pièce : Des centaines de rapports de vétérans de l’armée, que j’ai moi-même interrogés pour la plupart, font état d’activités d’ovnis sur des sites d’armes nucléaires, y compris la désactivation mystérieuse de nos missiles balistiques intercontinentaux.
Le lien entre les ovnis et les armes nucléaires est clairement un aspect important, sinon le plus important, de l’interaction des ovnis avec l’armée américaine.
Le 27 septembre 2010, j’ai coparrainé une conférence de presse sur le thème « Ovnis et armes nucléaires » à Washington, D.C. C’est là que sept vétérans de l’US Air Force ont révélé leur implication dans des incidents liés aux Ovnis sur des sites de missiles nucléaires ou des zones de stockage d’armes. CNN a retransmis l’événement en direct, et la vidéo peut être visionnée sur mon site Web. Plusieurs documents relatifs à diverses incursions d’ovnis dans des laboratoires d’armes nucléaires et des sites de déploiement de défense stratégique sont également disponibles pour examen.
L’importance cruciale des cas liés au nucléaire a maintenant été ouvertement reconnue par l’ancien chef de la majorité du Sénat américain, Harry Reid. Reid est à l’origine de la création d’un groupe d’étude du Pentagone sur les OVNI, le Programme avancé d’identification des menaces aérospatiales, dont l’existence a été récemment révélée. L’ancien directeur de l’AATIP, Luis Elizondo, ainsi que le physicien de l’AATIP, le Dr Harold Puthoff, se sont également exprimés sur le lien avec le nucléaire. L’ancien secrétaire adjoint à la Défense chargé du renseignement, Christopher Mellon, a également confirmé publiquement que les incursions d’ovnis dans nos installations d’armement nucléaire sont anciennes, étendues et continues.
Cela soulève une question : Pourquoi la Task Force UAP du gouvernement s’est-elle limitée à enquêter sur 144 observations d’OVNI par des équipages de l’armée américaine ? Et pourquoi seulement depuis 2004 ?
Il est certain que ces cas sont importants. Cependant, en limitant l’enquête à ces seuls cas, et non aux très nombreux incidents impliquant des interférences d’OVNI avec nos armes nucléaires, le nouveau rapport perpétue en fait la dissimulation de ce qui est sans doute la considération de sécurité nationale la plus importante. Par conséquent, l’attention du public et des médias se concentre actuellement sur les rencontres avec les pilotes, alors que les rapports de dizaines de vétérans de l’armée de l’air sur les OVNIs qui ont arrêté à plusieurs reprises nos ICBMs, dans plusieurs bases de missiles de l’armée de l’air sur plusieurs décennies, restent un sujet tabou pour une discussion ouverte, du moins officiellement.
De manière significative, des documents soviétiques (obtenus en 1994 par le journaliste d’investigation George Knapp) indiqueraient que les Soviétiques ont également connu des interférences d’OVNI avec leurs propres missiles nucléaires. Le « phénomène » ne faisait pas de favoritisme à l’époque de la guerre froide.
D’après mes recherches approfondies, il est clair que le bureau des enquêtes spéciales de l’armée de l’air, ainsi que la Defense Intelligence Agency, sont parmi les principaux dépositaires des rapports sur les incidents liés au nucléaire. Tant qu’aucun effort ne sera entrepris, espérons-le par le Congrès, pour enquêter sur ces dossiers OVNI encore cachés, les gens n’auront pas une idée précise de la nature et de l’étendue de l’interaction de notre armée avec les OVNI.
Cette situation regrettable a été déplorée par Mellon dans sa récente liste de « Questions pour le Congrès » concernant l’UAP. Mellon écrit : « Nous savons indiscutablement, grâce à des documents obtenus par le biais de la loi sur la liberté d’information, qu’il y a eu de nombreuses intrusions d’UAP dans les bases américaines d’ICBM et de bombardiers stratégiques et dans les installations de production nucléaire (par exemple, Hanford et Oak Ridge, etc.). Combien d’incidents de ce type le rapport classifié [au Congrès] révèle-t-il ? S’il n’en révèle aucun, quelle est la crédibilité de cette conclusion ? »
En effet, quelle crédibilité ? Bien que nous, dans le domaine public, ne soyons pas au courant des informations contenues dans la version classifiée du rapport, il semble que les cas liés au nucléaire tels que ceux que j’ai documentés aient été complètement éludés. Où cela nous mène-t-il ?
Eh bien, si le rapport de l’UAP est extraordinaire en raison de son admission fondamentale que certains OVNIs semblent être des engins réels et inconnus qui manifestent un intérêt pour les opérations et les installations militaires américaines, il est incomplet. Il omet de faire référence à un aspect indéniablement important de l’activité des OVNIs qui, selon les preuves, se poursuit jusqu’à aujourd’hui (notez que les porte-avions de la marine américaine, qui semblent être un point de convergence des OVNIs, sont alimentés par des réacteurs nucléaires).
Les chercheurs, les médias et le grand public doivent faire pression pour que notre gouvernement fasse preuve de plus d’honnêteté.
Robert Hastings est un chercheur sur les ovnis. Son livre, UFOs and Nukes, documente et évalue des décennies de rencontres extraordinaires entre les forces nucléaires militaires américaines et les OVNIs.
https://www.uap-blog.com/traite-usa-urss-limiter-risque-guerre-nucleaire/