Sean Kirkpatrick a réagi fermement au témoignage du Congrès sur les OVNI de Tim Gallaudet
Toledo, le 12 novembre 2024
Gallaudet, un ancien responsable de la marine américaine, a accusé l’AARO, le bureau des OVNIs du Pentagone, de diffuser de la « désinformation ». Il témoignera devant le Congrès sur les OVNIs demain.
Kirkpatrick, l’ancien directeur de l’AARO, affirme que Gallaudet fait partie d’un groupe de « conspirationnistes » qui promeuvent des récits faux et/ou infondés sur les OVNIs et les extraterrestres malgré « des preuves et des faits scientifiques contraires ».
J’ai demandé à Kirkpatrick de répondre au témoignage de Gallaudet en général et à deux paragraphes dans lesquels Gallaudet mentionne spécifiquement l’AARO.
Le témoignage écrit de Gallaudet :
Déclaration complète de Kirkpatrick :
« Mr. Gallaudet est manifestement toujours amer que je ne l’ait pas embauché au sein de l’AARO lorsqu’il cherchait un emploi. Ses tendances prédisposées aux théories du complot sans preuve le rendaient inapte à un poste nécessitant objectivité et raisonnement basé sur les preuves. J’ai vérifié ma décision avec certains de ses anciens supérieurs et collègues.
Dans son premier paragraphe, il déclare que l’AARO devrait informer le Congrès. L’AARO informe les comités appropriés du Congrès depuis le premier jour. J’étais personnellement présent sur la Colline pour répondre aux questions et fournir des données presque chaque semaine, non seulement en tant que directeur, mais également après ma retraite. Ce que M. Gallaudet ne comprend manifestement pas, c’est que le HCOA n’est pas l’un de ces comités, car il n’a pas autorité sur l’AARO. Ce n’est qu’après ma retraite que le comité HCOA a même demandé une réunion d’information, et je suis alors venu répondre à leurs questions, qui avaient essentiellement peu à voir avec des faits et davantage avec du théâtre, même en session classifiée.
De plus, soyons clairs. J’ai eu au moins deux interviewés qui sont venus vers nous et ont déclaré officiellement que certains membres et employés du Congrès leur avaient spécifiquement dit de ne PAS partager leurs informations avec l’AARO, non pas parce qu’ils ne nous faisaient pas confiance, mais parce qu’ils voulaient dissimuler des informations. Des informations que nous avons découvertes par d’autres moyens. En d’autres termes, il y avait des éléments au Congrès qui faisaient obstruction au bureau même que d’autres éléments du Congrès avaient créé pour enquêter sur ces allégations. M. Gallaudet était associé à ce contingent de personnes.
Pour répondre à sa réclamation spécifique concernant les erreurs dans le rapport historique. J’ai déjà répondu à cette question à la presse. Oui, il y a eu quelques erreurs dans le rapport qui n’ont pas été détectées par les rédacteurs techniques dans l’urgence de soumettre le rapport au Congrès avant la date limite, tant dans les versions non classifiées que classifiées. L’annexe classifiée ne comportait pas de telles erreurs, car elle était la plus pertinente. Les erreurs ne changent pas de manière significative les conclusions et les preuves présentées. Dans ma réunion d’information au Congrès, cela a été discuté avec les comités concernés.
En ce qui concerne son deuxième paragraphe, il s’agit d’une réponse typique de conspirationnistes qui refusent de croire une explication alternative en présence de preuves. C’est soit un fake new, soit de la désinformation. La différence repose sur les preuves. Le rapport historique est corroboré par des archives publiques et classifiées. Particulièrement intéressante était l’initiative KONA BLUE que nous avons découverte et DÉCLASSIFIÉE conformément aux directives du Congrès. Le fait que nous ayons tout remis en question est précisément ce que devrait faire une enquête objective et fondée sur les preuves. La réponse de M. Gallaudet suggérant que nous n’avions pas le droit de remettre en question est un signal d’alarme évident concernant son jugement. Suggérer que l’AARO employait de la désinformation est une réponse attendue face à des preuves et à la science contraires. Comme cela devient la nouvelle norme, je pressens un retour aux âges sombres du mysticisme et de la magie. J’aurais espéré mieux de la part d’un officier de la Marine, mais si j’ai appris quelque chose en tant que directeur de l’AARO, c’est que les acteurs rationnels deviennent une espèce en voie de disparition. »