Toledo, le 26 mars 2025
Dans les mythes soucoupistes d’aujourd’hui, on trouve plusieurs narratifs, incluant ceux des appareils extraterrestres récupérés, dont certains seraient même en état de marche, si l’on en croit les déclarations de David Grusch.
Les technologies héritées
Par extension, on a aussi les « ARV », pour Alien Reproduction Vehicle (véhicule de reproduction extraterrestre). L’idée là-derrière est que certains gouvernements, notamment les États-Unis, auraient récupéré des vaisseaux extraterrestres écrasés (comme à Roswell en 1947), et auraient tenté de les « rétroconcevoir » (reverse-engineering) pour créer leurs propres versions. On dit aussi appareil rétro-ingénieré ou engin rétroconçu.
Une de leurs spécificités est qu’ils seraient tout de même moins performants que les appareils « originaux ».
L’exemple le plus célèbre est sans doute le TR-3B, un appareil imaginaire souvent mentionné par les « ufologues ».

Il serait de forme triangulaire, noire, capable de voler silencieusement avec une propulsion dite « antigravité », sans vraiment savoir comment elle serait produite.
On entend fréquemment des mots « magiques » comme « champ magnétique circulaire », « Générateur de plasma tournant » ou encore « MHD » pour les plus « éclairés ».
L’origine du mythe a surtout été popularisé dans les années 90 par Edgar Fouché.
Luis Elizondo nous disait que le TR-3B n’existait pas en 2021…
https://www.uap-blog.com/washington-post-live-interview-luis-elizondo-8-juin-2021/
Avant de présenter un visuel en fin 2024 avec une image pompée sur le Net…
https://www.uap-blog.com/le-recyclage-de-luis-elizondo-again/
(Entre deux il nous a dit qu’il pouvait aussi se transformer en ange la nuit, mais c’est une autre histoire…)
Les technologies terrestres
Pour certains autres « initiés », nul besoin d’avoir des technologies extra-terrestres pour concevoir des engins extraordinaires, tout simplement car ils prétendent que nous aurions maitrisés l’antigravitation depuis plus de 70 ans, soit dans les années 50, voir même avant.
Steven Greer à ce sujet a même affirmé que le Tic-Tac était de fabrication humaine.
https://www.uap-blog.com/les-tic-tac-sont-des-fabrications-humaines/
Ce qui est passionnant est qu’un responsable de la NAVY, G. Harry Stine, avait déjà écrit un article en 1957, prétendant que l’antigravitation serait une voie exploitée dans les 50 prochaines années, rendant la fusée obsolète.

D’ailleurs, son article cite un nom célèbre, celui de … Thomas Townsend Brown.
Thomas Townsend Brown
Son histoire est fascinante, car elle a été popularisée par Charles Berlitz dans un livre mythique que j’ai lu à 10 ans : Opération Philadelphie.

Ce livre a littéralement façonné ma vie, me dirigeant depuis ce moment vers la Maitrise de l’électromagnétisme et de la physique, que je n’ai plus jamais quitté.
Thomas Townsend Brown : l’homme qui voulait maîtriser la gravité
Thomas Townsend Brown (1905–1985) est un inventeur américain surtout connu pour ses travaux (qui se sont avérés faux…) sur « l’électrogravité », un concept qui propose une interaction directe entre l’électricité et la gravité.
Alors qu’il est encore étudiant, Brown mène des expériences avec des condensateurs à haute tension et observe un phénomène étrange : les condensateurs semblent produire une poussée dans une direction lorsqu’ils sont soumis à de fortes tensions. Ce phénomène est connu sous le nom d’effet Biefeld-Brown, du nom de Brown et de son professeur Paul Alfred Biefeld.
Brown croit que cet effet pourrait permettre de manipuler la gravité à l’aide de champs électrostatiques, et voit dans ses découvertes le potentiel pour créer des véhicules antigravitationnels.
Brown consacre sa vie à perfectionner ses dispositifs, souvent appelés « lifter » (élévateur), qui peuvent effectivement léviter… mais malheureusement il ne s’agit pas d’antigravitation, mais d’un effet d’ionisation de l’air (effet corona) qui provoque une poussée par du…vent.
(Voici une vidéo de démonstration. Attention mes amis, les tensions utilisées sont de plus de 100 000 volts. Faites pas les cons…)
Cet effet, bien que réel, ne me peut pas hélas pas fonctionner dans le vide.
De plus le rendement est très faible, les applications concrètes ne sont pas viables, et nos avions, tels que popularisés par les Frères Wright ou Clément Ader, sont autrement plus performants.
Dans l’univers de la mythologie OVNI, Brown est souvent vu comme un pionnier oublié, dont les découvertes auraient été étouffées pour garder secrètes des avancées majeures en matière de propulsion.
Certains vont jusqu’à dire que ses recherches auraient permis aux gouvernements de construire des vaisseaux « antigravité » inspirés ou dérivés de technologies extraterrestres récupérées.
Brown continue d’inspirer des chercheurs indépendants, des amateurs de sciences alternatives, les passionnés d’ufologie et toute la gamme conspirationniste qui vous parleront en même temps de « l’énergie libre de Tesla » ou de « l’énergie du Point Zéro ».
Et l’expérience de Philadelphie ?
L’Expérience de Philadelphie est une légende selon laquelle, en 1943, la marine américaine aurait mené une expérience secrète au chantier naval de Philadelphie pour rendre un navire invisible – non seulement aux radars, mais littéralement à l’œil nu.
Le navire impliqué serait le USS Eldridge (DE-173), un destroyer d’escorte. L’objectif officiel aurait été d’expérimenter un système de furtivité électromagnétique basé sur la théorie du champ unifié d’Einstein. En pratique, on aurait enroulé de puissants câbles autour du navire, puis envoyé de gigantesques impulsions électromagnétiques.
Hélas, bien qu’Einstein ait travaillé toute sa vie sur l’unification des champs, et c’était sans aucun doute la bonne personne pour cela, il n’a jamais pu aboutir dans sa quête, et les autres non.
Ce qui se serait passé (selon la légende) :
- Le navire aurait disparu dans un éclair bleu-vert.
- Certains témoins disent l’avoir vu réapparaître à Norfolk (plusieurs centaines de km plus loin) avant de revenir à Philadelphie.
- Plusieurs membres d’équipage seraient morts, d’autres fusionnés dans la coque du navire, certains seraient devenus fous, et d’autres encore auraient voyagé dans le temps.
Dans la culture ufologique
L’Expérience de Philadelphie est souvent considérée comme :
- Une expérience militaire liée aux OVNIs ou à la technologie extraterrestre
- Le début des recherches sur la téléportation, l’invisibilité, ou les voyages temporels
- Un prototype d’utilisation de champs électromagnétiques pour manipuler l’espace-temps
Elle a inspiré de plusieurs films et autres reboots, « The Philadelphia Experiment » (1984), etc, des épisodes de X-Files, Fringe, et d’autres séries de science-fiction.
Et la réalité ?
Des expériences sont effectivement menées à cette époque, mais il s’agit de rendre les bâtiments « invisibles », ou plutôt indétectables, par les nouvelles mines et torpilles magnétiques.
Conclusion
Pour conclure, on constate que les mythes de l’électrogravité de Townsend Brown et de l’expérience de Philadelphie sont si puissants qu’ils ont façonné – ou inspiré – des dizaines, voire des centaines de théories, souvent invraisemblables. Ces récits trouvent un écho particulier dans les milieux éloignés des sciences académiques ou de l’ingénierie, où ils sont parfois largement acceptés.
Et plus étonnant encore, ces mythes ont allumé des passions si profondes qu’elles ont, pour certains, donné naissance à de véritables vocations.
Salvatore Cezar Pais
A croire que la NAVY collectionne les gens un peu spéciaux, puisque on a eu droit même à des brevets déposés en 2018 par Salvatore Cezar Pais, pour le compte de la NAVY.
Un article avec les liens complets se trouve ici :
https://www.uap-blog.com/salvatore-cezar-pais-concoit-des-brevets-ovni-pour-marine-americaine/
On sait aussi que les théories de Salvatore Cezar Pais ont été testées par des laboratoires à la demande de l’armée, mais qu’hélas elles n’ont rien donné.
Des articles ont paru dans « The Drive » et « The War Zone », mais sans suivis puisque rien de cela n’a pas abouti.
Dans tous les cas, on voit bien ici que l’on a affaire à des rumeurs circulaires qui tournent à travers les années, se réinventant pour rester à jour avec les nouvelles technologies.
C’est ça qui est génial avec Internet : on peut croire qu’en tapant trois mots-clés dans Google, confortablement installé sur son canapé, on est à deux clics de dévoiler tous les secrets que les francs-maçons, les multinationales du pétrole, voire même Donald Trump, grand patron des Illuminati, auraient soigneusement dissimulés au reste du monde.
Pourquoi n’a-t-on pas encore découvert l’antigravité ?
Voici donc la vraie bonne question, au final…
L’idée de l’antigravité fascine depuis des décennies : des engins qui lévitent sans bruit, qui défient la pesanteur, qui filent dans l’espace sans carburant… Un rêve de science-fiction, et pour certains, une technologie déjà maîtrisée mais tenue secrète. Alors, pourquoi l’antigravité n’est-elle pas encore une réalité observable ?
Parce que la gravité elle-même reste un mystère
Contrairement à l’électricité ou au magnétisme, la gravité est encore mal comprise. On sait la décrire grâce à la relativité générale d’Einstein au niveau macroscopique, mais on ne sait pas l’unifier avec les autres forces fondamentales (comme l’électromagnétisme ou la force nucléaire), « simplement » car nous n’avons pas su encore la quantifier.
Tant qu’on n’aura pas une théorie quantique de la gravité, parler de l’ »annuler » ou de la « réverser » reste très spéculatif.
Pour l’électromagnétisme, on possède la théorie complète, on est parfaitement capable d’effectuer des expériences reproductibles, on la quantifie au niveau particulaire, et on est même capable d’observer des changements d’énergie d’électrons produisant des photons.
Avec le recul (on est toujours plus intelligent après hein…) on se dit que l’électromagnétisme est un phénomène plutôt « simple ».
Pour la gravitation, c’est beaucoup plus compliqué.
On n’a pas de théorie pour la quantifier, nos meilleurs microscopes ne voient que dalle, et pire encore, elle n’est pas écrantable, dans le sens qu’on ne sait pas lui faire barrage, contrairement aux autres rayonnements que nous observons dans la nature.
Aucune expérience n’a démontré à ce jour un effet antigravitationnel, ou une influence sur celle-ci, malgré le nombre d’opérations effectuées dans notre environnement technologique (Action et / ou, Objet et / ou).
Tant que nous n’aurons pas une théorie complète sur la gravitation, nous n’avancerons pas.
Il est peu probable que nous faisions une découverte accidentelle, même si cela demeure possible, sans compter que la recherche dans ce domaine est peu financée.
Encore aujourd’hui ont fait des recherches…
Des entreprises plus ou moins sérieuses continuent de faire des recherches afin de concevoir des moteurs permettant de convertir directement l’énergie électrique en propulsion.
Certaines affirment avoir réussi dans cette démarche, même si nos règles physiques ne permettent pas de comprendre leurs fonctionnements.
Ces moteurs utiliseraient des propriétés pas encore comprises, sans savoir s’ils agiraient vraiment sur la gravitation, ou s’il s’agit d’un autre phénomène encore inconnu, comme une étrangeté quantique.
Cependant, beaucoup de déclarations, certes, mais à ma connaissance aucune expérience produite et validée par un comité scientifique.
Le sujet est intéressant, car même si l’on arrivait à obtenir une poussée très faible, cela pourrait suffire à maintenir en orbite des satellites, qui inévitablement finissent par redescendre sur terre, limitant ainsi leurs durées de fonctionnement. Certes, beaucoup de satellites embarquent un petit propulseur avec un réservoir de carburant, mais cela augmente le prix du lancement, et ne fait que ralentir l’échéance.
Le Dr. Charles Buhler, ancien de la NASA, a créé la société Exodus Propulsion Technologies dans ce but. Mais rien n’indique qu’il ne soit arrivés à ses fins.
EMDrive : Mythe ou révolution ?
L’EMDrive (abréviation de Electromagnetic Drive) est un concept de propulsion controversé qui intrigue la communauté scientifique depuis les années 2000. Proposé initialement par l’ingénieur britannique Roger Shawyer, ce dispositif prétend produire une poussée sans éjecter de masse — ce qui, selon nos lois actuelles de la physique, notamment celle de la conservation de la quantité de mouvement, semble impossible.
Principe théorique
L’EMDrive est constitué d’une cavité métallique conique dans laquelle des micro-ondes sont réfléchies. L’idée est que la forme asymétrique de la cavité permettrait de générer une poussée nette dans une direction, bien que les ondes électromagnétiques rebondissent sans s’échapper. Ce concept défierait les lois classiques de la dynamique et de la conservation de l’énergie.
Les essais et controverses
Plusieurs expériences ont tenté de mesurer une poussée produite par un EMDrive :
- En 2016, une équipe de la NASA Eagleworks a publié un article suggérant qu’une très faible poussée avait été détectée.
- Toutefois, ces résultats ont été largement critiqués, car la poussée mesurée pourrait être attribuée à des erreurs expérimentales, comme des interférences thermiques ou électromagnétiques.
En 2021, une équipe allemande du Technische Universität Dresden a réalisé des tests très rigoureux et n’a détecté aucune poussée mesurable, concluant que les résultats précédents étaient probablement des artefacts expérimentaux.
Conclusion
L’EMDrive reste à ce jour une hypothèse non prouvée. La plupart des physiciens considèrent aujourd’hui que l’EMDrive ne fonctionne pas — du moins, pas tel que présenté.
Et je vous rappelle que cela fait plus de 20 ans que des scientifiques et des ingénieurs sont sur ce sujet.
Le Quantum Drive de IVO Ltd
Encore une société, mais qui elle « aurait » été beaucoup plus loin.
J’avais traduit un article d’ailleurs de The Debrief, expliquant bien ce projet, et ils ont même envoyés un prototype dans l’espace.
Son patron, Richard Mansell, nous expliquait que le satellite Barry-1, le satellite de Rogue Space Systems, a été équipé de ce moyen de propulsion.
Qu’en est-il depuis 2023 ? Plus de nouvelles.
Sur la page de Rogue Space Systems, on voit que ce satellite a bien été lancé, mais ils ne parlent pas d’un système de propulsion quantique, alors que c’est le cas dans OTP-2 qui devrait être lancé en 2025.
Certains forums parlent d’un « problème électrique ». Mais il n’y a AUCUNE communication officielle.
Au final
Tout cela me semble bien compliqué à ce jour.
Beaucoup de déclarations (Qui se traduisent en « beuze », en interview par des Tubeurs, de la production de sites WEB et de messages dans des forums…) mais rien de concret à se mettre sous la dent.
Mais ne vous inquiéter pas: Un jour, tout cela deviendra possible, dans 2 semaines, 2 siècles ou 2 millénaires, il faut être patient et ne JAMAIS abandonner.
Rappelez-vous que tous ce que nous faisons aujourd’hui semblait impossible voici 150 ans, et que l’on vous aurait mis sur l’échafaud 5 siècles plus tôt.
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https://www.uap-blog.com/le-moteur-de-distorsion-est-il-realisable/