Les observateurs d’ovnis ont été considérés comme des fous. Mais le gouvernement américain a-t-il caché la vérité ?
Ross Coulthart – Aout 2022
‘Il y a eu une dissimulation active. La lumière a finalement été faite.
Pendant des milliers d’années, des gens du monde entier ont vu des objets étranges faire des choses bizarres.
Et depuis au moins 70 ans, les gouvernements, les médias et l’armée ont adopté une position intransigeante et cohérente, ridiculisant et stigmatisant agressivement toute personne donnant de la crédibilité au phénomène des OVNIs (Objets Volants Non Identifiés), mieux connus aujourd’hui sous le nom de PAN (Phénomènes Aériens Non Identifiés).
Le plus souvent, dans une société polie, si quelqu’un soulève le sujet des « soucoupes volantes » ou la possibilité d’une vie intelligente non humaine, il est généralement écarté avec moquerie et des références sournoises à des fous portant un chapeau d’étain et ayant les yeux tournants.
Le simple fait d’admettre qu’il a vu un UAP a détruit la campagne politique d’un candidat à la présidence du Parti démocrate américain, Dennis Kucinich, en 2008.
Mais ces moqueries sont-elles justifiées ? Pourquoi attaquons-nous les personnes qui déclarent avoir vu des phénomènes anormaux ? Les dizaines de milliers de témoins qui disent avoir vécu cette haute étrangeté sont-ils vraiment tous trompés ?
Depuis cinq ans, des allégations capitales se déroulent, en grande partie en secret, lors d’audiences privées, au Congrès des États-Unis, qui risquent de bouleverser bientôt notre compréhension de ce phénomène anormal – et la stigmatisation qui y est attachée.
Des politiciens, des scientifiques et des lanceurs d’alerte accusent maintenant ouvertement le gouvernement américain d’une dissimulation massive qui dure depuis des décennies.
Ils suggèrent que le monde a été gravement trompé par une campagne de désinformation délibérée visant à supprimer l’intérêt pour un phénomène que, contrairement à sa position publique, les États-Unis ont en fait toujours pris très au sérieux.
Et dans une enquête de 7SPOTLIGHT, de multiples sources ont ouvertement accusé le gouvernement américain de dissimulation.
Le monde « mérite de savoir »
À Washington DC, le député républicain Tim Burchett, membre de la commission des affaires étrangères du Congrès, a été explicite : « Je pense qu’il y a une dissimulation« .
Burchett m’a dit que le public américain et le monde « mérite franchement de savoir » ce qu’il dit savoir maintenant grâce aux briefings qu’il a récemment reçus de témoins oculaires initiés.
Il est facile de rejeter les affirmations d’un politicien au franc-parler, mais il est plus difficile d’ignorer la franchise d’un éminent professeur de l’Université de Stanford, candidat au Prix Nobel, qui prétend lui aussi que le gouvernement américain a étouffé l’affaire.
Le Professeur Garry Nolan, l’un des immunologistes les plus renommés au monde, qui a fait un travail secret pour la CIA en enquêtant sur les effets des UAP sur le personnel de l’armée et des services de renseignement, m’a expliqué pourquoi il « sait » qu’il y a eu une dissimulation.
« J’ai parlé aux personnes qui sont sur le point de faire leur coming out et de dénoncer la situation« , a-t-il dit.
« Il y a eu une dissimulation active. La lumière a finalement été faite (sur les coupables)« , m’a-t-il dit.
Ce à quoi le Professeur Nolan fait référence, ce sont les nouvelles lois proposées qui sont actuellement devant le Congrès et qui semblent susceptibles d’être adoptées en quelques mois. On spécule qu’il pourrait même y avoir des audiences publiques sur les UAP, tout comme les audiences du Watergate dans les années 1970, où les dénonciateurs auront l’occasion de témoigner sous serment.
Ce qui risque d’arriver en premier, ce sont les audiences privées, et certaines sont discrètement en cours depuis plusieurs années.
Ce sont les premières révélations de ces briefings secrets qui, me dit-on, ont poussé le Congrès à agir.
Le Congrès et les OVNIs
Les puissantes commissions des services armés et du renseignement du Congrès américain semblent avoir un soutien bipartisan pour de nouvelles lois musclées qui obligeront à divulguer des preuves oubliées ou cachées sur les UAP en remontant jusqu’en 1947.
Cette date n’est pas un hasard.
L’année 1947 est la date de l’un des incidents OVNI-UAP présumés les plus mythifiés de l’histoire moderne, le prétendu crash d’un vaisseau spatial extraterrestre près de Roswell, au Nouveau-Mexique, en juillet de cette année-là – une théorie du complot longtemps niée par l’US Air Force.
Le Congrès a déjà adopté des lois exigeant la coopération de toutes les agences de renseignement et de défense américaines pour permettre aux anciens employés ou aux employés en poste du gouvernement et des entrepreneurs privés de dénoncer les secrets de l’UAP, en s’assurant qu’il existe des protections contre la perte de leur emploi pour avoir révélé ce qu’ils savent en violation des accords de non-divulgation ou des serments de sécurité.
Mais la nouvelle législation proposée va beaucoup plus loin, exigeant des informations sur tous les phénomènes aérospatiaux – ou sous-marins – non identifiés. Le Congrès a clairement perdu sa patience.
Comme me l’ont dit plusieurs représentants politiques et leurs collaborateurs, on a le sentiment que les mandats législatifs antérieurs exigeant la divulgation des UAP ont été délibérément repoussés et ignorés.
Les représentants du Congrès et les sénateurs trouvent maintenant la colonne vertébrale pour défier le Pentagone et les services de renseignements, qui, selon eux, retiennent les UAP.
Cela est dû à ce que beaucoup d’entre eux ont vu et entendu lors de briefings privés à huis clos dans des salles d’audience sécurisées, y compris des vidéos dramatiques tournées par des pilotes militaires.
Des allégations extraordinaires ont également été faites par des témoins clés déjà présents lors de ces audiences.
Le New York Times a rapporté en 2020 qu’un entrepreneur de la défense, l’astrophysicien Eric W. Davis, qui a passé des années à travailler comme consultant pour le programme d’enquête sur les UAP du Pentagone, a donné un briefing classifié au Département de la Défense des États-Unis sur ce qu’il a appelé « les véhicules hors du monde qui ne sont pas fabriqués sur cette terre« .
Des témoins ont suggéré ce qui semble incroyable, à savoir que les États-Unis pourraient bien être en possession d’une technologie extraterrestre avancée, peut-être même de corps.
Les démystificateurs se moquent, mais quelle que soit la vérité, elle semble devoir être bientôt résolue.
Intérêt croissant du public pour les OVNIs
Des politiciens comme Tim Burchett admettent sans ambages qu’ils peuvent voir un vote dans l’énorme intérêt croissant du public pour les PAU.
« Si tu regardes les données des sondages, elles montrent en fait que la majorité des gens pensent qu’il se passe quelque chose », me dit-il.
Comme l’observe le professeur Garry Nolan, le Congrès exige même des listes de toutes les lois de non-divulgation associées aux programmes secrets UFO-UAP.
« Pourquoi est-ce intéressant ? » dit-il.
« Ce ne sont pas les accords de non-divulgation eux-mêmes. Ce sont les personnes qui ont signé les accords de non-divulgation parce que c’est alors la trace écrite des individus et des programmes auxquels ils sont associés. »
Nolan m’a également dit qu’il sait que l’un des documents de l’UAP les plus contestés ayant fait l’objet d’une fuite récente est authentique.
Le soi-disant mémo de l’amiral Wilson prétend enregistrer une conversation entre le physicien Dr Eric Davis et un ancien directeur de l’agence de renseignement de la défense américaine, le vice-amiral Thomas Wilson.
Au cours de cette conversation, que Wilson nie catégoriquement avoir eue, Wilson aurait admis l’existence d’un programme secret du gouvernement américain de récupération de vaisseaux spatiaux extraterrestres accidentés.
Le mémo fait état de l’aveu supposé de l’amiral Wilson selon lequel la technologie récupérée était cachée hors de la surveillance du Congrès ou des lois sur la liberté d’information dans une société aérospatiale privée.
De toute évidence, si tout cela est vrai, cela suggère que des crimes pourraient bien avoir été commis pour dissimuler un secret historique à la connaissance du public.
Le professeur Nolan sait que de telles affirmations semblent incroyables mais, comme il me l’a dit, il pense que le mémo est un compte-rendu fidèle de la conversation du Dr Davis avec le directeur de la DIA.
« Je pourrais dire à mes collègues là-bas, je sais que tout cela semble absolument fou, mais si vous avez vu les choses que j’ai vues, vous ne pourriez qu’arriver à une conclusion similaire« , dit-il.
L’enquête du gouvernement américain
Depuis l’arrêt de l’enquête du Project Blue Book de l’US Air Force sur les UAP en 1970, la position officielle de la plupart des gouvernements occidentaux a été de rejeter toute suggestion selon laquelle les UAP pourraient constituer une menace pour la sécurité nationale ou la sécurité des vols.
Le public a été assuré qu’aucune autre enquête sur le phénomène n’était justifiée depuis cette époque.
Mais il est maintenant clair que le Département de la Défense américain a secrètement continué à étudier les UAPs ; les preuves suggèrent qu’il n’a jamais vraiment arrêté ses enquêtes sur les phénomènes.
En décembre 2017, le New York Times a révélé l’existence d’une enquête secrète du Pentagone sur les UAP, sondant, entre autres incidents, une vague d’objets non identifiés grouillant autour des navires de la marine américaine au large des côtes ouest et est de l’Amérique en 2004 et jusqu’en 2014-2015.
Le Congrès américain a tenu sa première audience en un demi-siècle sur les OVNIs, confirmant qu’un nouveau groupe de travail enquêtera sur les observations.
L’incident d’observation dit de Tic-Tac, impliquant un groupement tactique de navires escortant l’USS Nimitz au large de la côte californienne en 2004, a marqué un tournant.
Le rapport 2021 de 7NEWS Spotlight a détaillé comment de multiples systèmes de capteurs, comprenant des radars avancés, des systèmes d’imagerie infrarouge à vision frontale (ATFLIR) et d’autres systèmes de capteurs optiques, ont corroboré les récits de témoins oculaires pilotes qui ont déclaré avoir vu un objet ressemblant à un tic-tac à la menthe géant, peut-être un engin quelconque, effectuant des manœuvres bien au-delà des capacités de la science humaine connue.
Ces objets n’avaient aucun moyen de propulsion visible, pourtant ils se seraient déplacés à des vitesses hypersoniques, parfois instantanément.
Des rencontres plus récentes ont été enregistrées par des pilotes de la marine américaine sur vidéo, et ce sont ces enregistrements qui ont été montrés récemment à des politiciens lors d’audiences à huis clos.
D’anciens pilotes et des pilotes en service m’ont dit que ces rencontres mystérieuses se produisent encore et que l’on craint de plus en plus qu’il y ait bientôt une collision ou une confrontation avec l’un de ces objets (ou peut-être, engins ?).
De l’avis de multiples sources, il s’agit incontestablement d’un problème de sécurité nationale et de sécurité des vols.
Une décision secrète
Il y a 70 ans, un groupe de scientifiques, d’officiers militaires et d’espions a décidé en secret que l’intérêt du public pour les OVNIs, ce que nous appelons aujourd’hui les UAPs, devait être mystifié et discrédité.
Un rapport secret a été préparé pour l’agence d’espionnage des États-Unis, la CIA (Central Intelligence Agency), recommandant une campagne médiatique de masse qui « dépouillerait » les Objets Volants Non Identifiés de leur soi-disant « aura de mystère ».
Le rapport dit : “L’objectif de démystification entraînerait une réduction de l’intérêt du public pour les ‘soucoupes volantes’ qui suscitent aujourd’hui une forte réaction psychologique. Cette éducation pourrait être réalisée par les médias de masse tels que la télévision, les films et les articles populaires”.
« La base de cette éducation serait des histoires de cas réels qui ont été déconcertantes au début mais qui ont été expliquées par la suite ».
« Comme dans le cas des tours de magie, il y a beaucoup moins de stimulation si le ‘secret’ est connu. Un tel programme devrait tendre à réduire la crédulité actuelle du public et par conséquent sa sensibilité à une propagande hostile intelligente. »
En vérité, le rapport du groupe Robertson, maintenant déclassifié, indique que si au moins un scientifique membre du groupe a conclu qu’une explication extraterrestre était la seule conclusion possible pour « de nombreux cas », il a été renversé par le reste du groupe.
La décision du panel de démystifier les UAPs semble avoir été une fixation, une conclusion oubliée.
Cette décision du panel Robertson de supprimer l’intérêt du public pour les UAP a lancé la campagne de ridicule et de stigmatisation qui dure depuis maintenant 70 ans et qui est liée à presque toute observation d’UAP.
Si le Professeur Garry Nolan a raison et que les dénonciateurs sont effectivement sur le point de présenter des preuves spectaculaires d’une dissimulation du gouvernement américain, alors les choses vont devenir très intéressantes à Washington DC.
Ross Coulthart est un journaliste d’investigation pour 7NEWS Spotlight. Il est l’auteur d’un livre à succès sur les UAPs, IN PLAIN SIGHT (HarperCollins, 2021). Ross co-anime également un podcast sur les UAPs appelé NEED TO KNOW.
Note de Toledo
Ces déclarations sont spectaculaires, mais évidemment à prendre avec des réserves.
Toutefois, je retiens que ces deux personnalités se sont fortement engagées dans leurs déclarations, et que si elles avèrent inexactes, les dégâts pour elles seront terrible en terme d’image.
Vous pouvez même voir l’interview…
UFO Jesus a déjà publié une vidéo sur ce sujet…