Les ovnis « hautement manœuvrables » défient toutes les lois de la physique, selon une étude gouvernementale
https://www.popularmechanics.com/military/research/a43298283/ufos-defy-physics-pentagon-study/
Il se passe quelque chose d’autre.
Par Darren Orf, publié le 13 mars 2023
- Avec la publication d’une multitude de documents non classifiés sur les phénomènes aériens non identifiés (UAP), les scientifiques s’efforcent de comprendre ces objets autrefois connus sous le nom d’OVNI.
- Un nouveau document du Bureau de résolution des anomalies tous domaines (AARO) du Pentagone et de l’université de Harvard confirme que ces UAP semblent défier la physique car ils sont dépourvus de certains signes révélateurs, tels qu’une queue ionisée ou une boule de feu optique produite par la friction.
- Toutefois, l’article postule qu’il s’agit probablement plus d’un problème lié aux capteurs qui enregistrent ces données qu’à la compréhension actuelle de la physique par la science.
La recherche sur les phénomènes aériens non identifiés (PAN), qui ne sont en fait que des OVNIs sous un autre nom, est souvent liée à la possibilité d’une vie intelligente visitant la Terre. Mais dans un nouveau projet de document (qui n’a pas encore fait l’objet d’une évaluation par les pairs), Sean Kirkpatrick, directeur du Bureau de résolution des anomalies tous domaines (AARO) du Pentagone, et Avi Loeb, de l’université de Harvard, ont écarté les questions plus philosophiques concernant la vie sur d’autres planètes pour se concentrer sur la physique des UAP « hautement manœuvrables » en particulier.
En élaborant des « contraintes physiques » pour analyser ces OVNI, Kirkpatrick et Loeb ont déterminé que les récentes observations d’UAP défiaient effectivement les lois de la physique, déclarant que « la friction de l’UAP avec l’air ou l’eau environnants devrait générer une boule de feu optique brillante, une coquille d’ionisation et une queue – impliquant des signatures radio« . Cependant, de nombreux UAP étudiés ne présentent aucun signe de ces signatures.
Malgré ce qui semble être un signe clair qu’il se passe quelque chose d’extraterrestre, l’article souligne que de telles anomalies pourraient être expliquées par des moyens plus ordinaires, c’est-à-dire que nos instruments humains ne sont tout simplement pas assez sensibles pour comprendre ce qui se passe. Les auteurs écrivent :
« L’absence de toutes ces signatures pourrait impliquer des mesures de distance inexactes (et donc une vitesse dérivée) pour les capteurs à site unique dépourvus d’une capacité de contrôle de la portée. Les observations typiques d’UAP sont trop éloignées pour obtenir une image en haute résolution de l’objet et la détermination du mouvement de l’objet est limitée par le manque de données de portée. »
En d’autres termes, ces ovnis pourraient n’être rien d’autre que des illusions optiques induites par les capteurs. Cette explication mérite d’être soulignée, car Loeb a été décrit comme étant plus « croyant » en matière d’OVNI que ses collègues. Loeb a créé une certaine controverse en 2017 en suggérant que le ‘Oumuamua (qui signifie « messager venu de loin et arrivé le premier ») en forme de cigare, l’un des deux seuls objets interstellaires à avoir jamais pénétré dans le système solaire, pourrait être un objet fabriqué artificiellement.
En 2021, M. Loeb a également lancé le projet Galileo à l’université de Harvard, qui vise à développer une approche scientifique rigoureuse pour étudier les UAP. Bien qu’il soit ouvert à la possibilité que quelque chose d’extraterrestre soit la réponse, Loeb reste sceptique quant à la récolte actuelle de données floues et floues.
« Un million d’images floues ne valent rien, comparées à une seule vidéo haute résolution qui résout un objet pendant qu’il manœuvre« , a déclaré M. Loeb à Scientific American en février. Le projet Galileo de Loeb a donc conçu un observatoire sur mesure capable d’analyser le ciel dans les bandes infrarouge, optique et radio. Des observatoires de ce type devraient être installés sur l’ensemble du territoire américain – et, à terme, dans le monde entier – dans l’espoir de recueillir des données UAP plus détaillées que celles que l’armée a collectées par le passé.
Des rapports de ce type seront probablement publiés plus fréquemment à mesure que les scientifiques de diverses agences et universités commenceront à développer des moyens d’étudier ces objets actuellement inexplicables. La NASA a créé une équipe d’étude des UAP composée de 16 membres afin d’élaborer une feuille de route pour des études plus approfondies, et des organisations à but non lucratif se sont également constituées pour promouvoir des enquêtes plus crédibles sur les UAP.
Pour l’instant, il semble que certains scientifiques et institutions souhaitent rendre plus crédible le débat scientifique sur les UAP, mais ils auront besoin de meilleures données pour travailler.
Darren Orf : Darren vit à Portland, a un chat et écrit/rédige des articles sur la science-fiction et le fonctionnement de notre monde. Vous pouvez trouver ses précédents articles chez Gizmodo et Paste si vous cherchez bien.
Ce que j’en pense…
Enfin un article sensé. La déclaration :
« Un million d’images floues ne valent rien, comparées à une seule vidéo haute résolution qui résout un objet pendant qu’il manœuvre«
…Confirme que tous les OVNI filmé à ce jour par des militaires se trouvent dans la LIZ, soit la Low Information Zone, c’est-à-dire que l’image ne permet pas de détecter de quoi il s’agit.
Si l’image était meilleure, la réponse le serait aussi…
Enfin, un peu plus de propos sensés de la part de personnes bénéficiant d’une formation scientifique, un juste retour à la normale, en attendant…La photo ultime.
Vous serez forcément passionné par cet autre article…