Résumé par Toledo, le 31 décembre 2024
Note de Toledo
L’émission est vraiment très longue, et la transcription pénible à lire. Alors j’ai fait un résumé très succinct en prenant les points importants traités dans l’émission.
Il faut savoir que Lu Angeles était une personnalité qui a beaucoup promu l’ufologie au début, notamment Luis Elizondo, avant de comprendre qu’il avait été roulé dans la farine. Il a indiqué avoir été menacé par des internautes lorsqu’il s’est mis à rejeter publiquement le narratif pro-OVNI.
Depuis, il fait des émissions afin de tenter de comprendre comment il s’est fait avoir, lui et plein d’autres, dans cette affaire de soucoupes, qu’il ne porte vraiment plus du tout, mais plus du tout, dans son cœur.
Introduction par Lu Reviews
Alors que certains abordent ce sujet avec une croyance aveugle, je suis ici pour encourager le scepticisme et une exploration rationnelle de l’inconnu. Nous plongerons profondément dans les affirmations, séparerons les faits de la fiction et examinerons les preuves pour parvenir à la vérité. Notre mission ? Remettre en question la sagesse conventionnelle, poser les questions difficiles et faire la lumière sur les mystères qui continuent de captiver notre imagination collective.
Aujourd’hui, nous discutons de la question de savoir si l’ufologie peut être considérée comme une maladie mentale, avec Andreas, alias Craft Beard sur Twitter, travailleur social clinicien. Nous parlerons également de John Mack, des capacités PSI, de l’hystérie autour des drones et des raisons pour lesquelles il a quitté Twitter.
Résumé
La discussion porte sur l’ufologie et son lien potentiel avec les maladies mentales. Les points principaux sont les suivants :
- Comparaison avec les religions : Les croyances en ufologie reposent souvent sur des mécanismes psychologiques similaires à ceux des religions (foi, interprétation subjective d’expériences ambiguës, résistance aux preuves contradictoires).
- Scepticisme vs croyance : Les participants discutent de la différence entre être un « croyant sincère » (vraiment convaincu) et un « menteur intentionnel » (faisant de fausses déclarations pour un intérêt personnel). Cela pose la question de savoir si certaines figures de l’ufologie, comme David Grusch, croient réellement à ce qu’elles avancent ou manipulent délibérément.
- Problèmes avec la communauté ufologique :
- Un manque d’apprentissage des erreurs passées (amnésie historique).
- Une tendance à chercher des explications extraordinaires, même pour des phénomènes explicables rationnellement.
- L’obsession de « croire à tout prix » conduit à un rejet de preuves claires, et à sauter de cas en cas sans réflexion critique.
- Question de la maladie mentale : Le sceptique dans la discussion (Lu) affirme que ces comportements ressemblent à une maladie mentale ou à un « virus mental ». En réponse, l’interlocuteur (psychothérapeute) explique que ce n’est pas utile ni précis de classer cela comme une maladie mentale, car ce sont des biais cognitifs normaux. Si on considère l’ufologie comme une maladie mentale, on devrait aussi inclure d’autres croyances comme les religions, ce qui est problématique.
En résumé, la discussion porte sur la nature des croyances ufologiques, leur impact, et si elles peuvent être pathologisées ou simplement vues comme des biais cognitifs humains courants.
Voici un résumé détaillé de cette longue discussion :
Thèmes principaux abordés :
- Ufologie et croyances :
- Le sujet principal est l’ufologie, avec une exploration de la manière dont les croyances autour des OVNIs et des phénomènes extraterrestres se développent, s’entretiennent et résistent aux preuves rationnelles.
- L’idée d’un « virus mental » (ou contagion culturelle) est discutée pour expliquer pourquoi certaines personnes restent attachées à ces croyances malgré des preuves contradictoires.
- Scepticisme et rôle des influenceurs :
- La conversation aborde la manière dont certains influenceurs de l’ufologie manipulent ou exploitent ces croyances pour gagner en visibilité ou en argent.
- Le scepticisme est présenté comme une méthode pour questionner ces figures et leurs affirmations, mais aussi comme une approche pour aider ceux qui se sentent piégés dans ces systèmes de croyance.
- Les dangers des récits non vérifiés :
- Des cas spécifiques comme celui de Jason Sand sont analysés. Bien que ses récits soient perçus comme sincères, ils illustrent le danger de la confusion entre souvenirs imaginaires et réalité.
- Les hôtes des discussions notent que certaines figures de l’ufologie, comme Tupacabra, exploitent intentionnellement l’ambiguïté pour gagner des suiveurs tout en restant ambigus sur leurs véritables croyances.
- Hystérie collective autour des drones dans le New Jersey :
- La récente « hystérie des drones » est utilisée comme exemple de psychose collective alimentée par des biais cognitifs, les réseaux sociaux, et des influences externes.
- La discussion montre comment des phénomènes ordinaires (comme des avions ou des drones agricoles) peuvent être réinterprétés en fonction du cadrage initial (par exemple, « drones mystérieux »).
- Le parcours personnel de l’hôte :
- L’hôte, ancien croyant convaincu en l’ufologie, partage son propre cheminement de croyance à scepticisme.
- Il décrit comment il a traversé une période difficile de remise en question, en passant par la désillusion et le rejet de la communauté ufologique, ce qui a entraîné une réorientation personnelle et professionnelle.
- Approche thérapeutique et explications psychologiques :
- L’invité, psychothérapeute, explique comment des mécanismes cognitifs comme la dissociation, les biais de confirmation, et la confusion des sources (source monitoring) peuvent expliquer pourquoi certaines personnes croient fermement à des récits surnaturels ou extraordinaires.
- Il insiste sur l’importance de comprendre ces mécanismes pour ne pas pathologiser ces croyances en les qualifiant de « maladie mentale », mais plutôt de phénomène culturel ou social.
- Critiques des figures de l’ufologie :
- De nombreuses figures connues, comme Jeremy Corbell, Tupacabra, et d’autres, sont critiquées pour leur rôle dans la propagation de désinformation ou leur manque d’intégrité dans leurs approches.
- Certains influenceurs sont accusés de prioriser l’engagement et les revenus au détriment de la vérité.
Points marquants :
- Effet de cadrage (framing effect) : La manière dont un récit est présenté (par exemple, « ceci est une vidéo de drones mystérieux ») influence considérablement la manière dont les gens interprètent ce qu’ils voient.
- Manipulation et exploitation : Certains influenceurs sont accusés de manipuler leurs audiences en jouant sur leurs croyances et leurs biais pour générer des revenus ou des interactions.
- Importance de la communauté : Bien que l’hôte critique sévèrement l’ufologie, il exprime aussi de l’empathie pour ceux qui sont piégés dans ces croyances, ayant lui-même traversé une expérience similaire.
- Résilience personnelle : Le parcours de l’hôte est utilisé comme un exemple de surmontée de croyances non fondées pour transformer une expérience négative en opportunité créative (écriture d’un script pour un film).
Conclusion :
La discussion met en lumière les complexités des croyances ufologiques, les biais cognitifs qui les soutiennent, et le rôle de certains influenceurs dans la propagation de la désinformation. Elle propose aussi des pistes pour comprendre ces phénomènes et les combattre, tout en insistant sur l’importance d’un scepticisme critique mais empathique.