Mais QUOI?
Par Toledo et Cie, le 8 juillet 2023
Depuis quelques années, beaucoup de scientifiques et de militaires parlent des OVNIS aux USA.
Cela pourrait être une manœuvre pour dissimuler autre chose, mais quoi ?
Il est très difficile de faire des suppositions ou des conjectures sur les motivations spécifiques des individus ou des organisations, surtout que les raisons peuvent être multiples.
Cependant, l’intérêt accru envers les OVNIS (ou les UAP – Phénomènes Aériens Non Identifiés, comme ils sont maintenant souvent appelés) pourrait avoir plusieurs explications possibles, non mutuellement exclusives :
Amélioration de la technologie de surveillance : Avec le développement continu de la technologie, nous sommes maintenant capables de détecter des objets volants de plus petite taille et à des distances plus éloignées. Il est donc possible que nous soyons simplement en mesure de détecter plus d’objets que nous ne pouvions pas voire auparavant.
C’est ce qui se passe depuis quelques mois, où les RADARS américains ont été réglés les seuils de détection plus large afin de pouvoir traiter plus de données brutes, pour afficher des objets plus petits et plus lents, comme des ballons, quitte à dézuinguer des ballons radio-amateurs de 70 cm de diamètre avec un missile à 500 000 US$.
Il faut bien comprendre que les RADARS modernes ont une sensibilité extrême, et peuvent détecter des oiseaux, des insectes, des drones, et pleins d’autres objets qui ne représentent pas d’intérêts en termes de sécurité ou de navigation aérienne, du moins jusqu’à présent.
Cela se traduit par une surcharge des consoles, mettant à mal le travail des opérateurs. Pour éviter cette situation, les données bruts passent à la moulinette, et des modèles discriminants sont appliqués afin que les opérateurs ne reçoivent que des informations pertinentes. Par exemple les objets trop lents ou trop petits sont exclus, de même que ceux volant à plus de 25 kilomètres d’altitude, qui se trouve dans l’espace non géré.
Mais l’affaire du ballon Chinois a remis ce filtrage sur le tapis, et cela complexifie évidemment le travail des militaires qui ont maintenant plus d’objets à identifier. On peut tout de même se poser des questions sur cet « aveuglement », dans la mesure où l’Amérique elle-même utilise des ballons d’espionnage depuis les années 50 ; sans doute qu’avec les satellites d’espionnage, les militaires pensaient manifestement que cette technologie était devenue caduc.
J’ai une théorie alternative : Je pense que beaucoup de pays étaient au courant de l’utilisation de ces ballons par diverses nations, mais que politiquement cela figurait en bas des priorités.
Recherche scientifique : La science a toujours eu un intérêt pour l’inexpliqué, et les OVNIS/UAPs ne font pas exception. La recherche de ces phénomènes peut conduire à de nouvelles découvertes dans de nombreux domaines, comme l’astronomie, la physique et la technologie.
Un bon exemple est le phénomène lumineux transitoire, ou « sprite ».
De plus, même la NASA est montée dans le train. Il peut y a voir un intérêt scientifique, mais aussi une méthode de promotion des STEM auprès des plus jeunes. Elle doit montrer qu’elle suit aussi les préoccupations d’un certain publique. Il s’avère aussi que certains scientifiques sont convaincus de la nature extra-terrestre du phénomène…Bien que les preuves nous manquent.
Sécurité nationale : Les gouvernements ont un intérêt naturel à comprendre tout ce qui survole leur espace aérien, surtout si ces objets ne peuvent pas être facilement identifiés. Il se peut qu’il y ait un renforcement des technologies secrètes ou expérimentales par d’autres nations, ce qui expliquerait une augmentation de l’attention sur les OVNIS/UAPs.
(nablator) Certains poussent le narratif militariste, le besoin de se protéger contre des UAP qui menacent les avions, navires et sites de lancement de missiles nucléaires, ce qui peut vite se traduire en contrats. Il suffit parfois qu’une personne bien placée, comme Harry Reid en 2007, pour qu’un programme soit financé: UFOs = Un-Funded Opportunities.
D’un autre côté le narratif complotiste (très exploitable politiquement) risque de profiter énormément de l’affaire Grusch en ayant obtenu (enfin !) une enquête officielle, le statut et la crédibilité associés.
Tim Burchett et Anna Paulina Luna, membres Républicains du Congrès dirigeront l’enquête de la commission de surveillance (House Oversight & Accountability Committee)
C’est le narratif de Rubio et d’autres personnes au gouvernement pour mettre ce sujet en pleine lumière.
Selon Tim Burchett, les secrets ne seraient pas détenus par le gouvernement, mais une entreprise, ainsi il serait plus facile de le conserver.
Ainsi, si le gouvernement leur a donné quelque chose il y a 60 ans, disons qu’ils ont récupéré quelque chose et l’ont remis à une entreprise, il est plus facile de garder le secret de cette façon que de le garder au sein du gouvernement », a déclaré le membre du Congrès.
Gestion de la perception publique : Les gouvernements peuvent également vouloir contrôler la façon dont ces phénomènes sont perçus par le public. Cela peut inclure la déclassification de certaines informations, ou la promotion de certaines théories ou explications.
C’est un des arguments des croyants : Certaines informations sur les OVNIS/UAPs sont dévoilées, tout en gardant d’autres secrètes. Cela pourrait aider à modeler le récit public autour du phénomène en ne présentant que certains aspects de l’histoire, dans le but de préparer « la Divulgation », dont certains pensent qu’elle fait partie de l’Agenda des Gouvernements mondiaux. On est clairement dans le complotisme le plus dur.
Alors une diversion ?
Comme suggéré par Toledo, il est également possible que cet intérêt soit utilisé comme une distraction pour détourner l’attention du public d’autres problèmes. Cependant, il faut faire attention avec cette hypothèse, car elle entre dans le domaine de la spéculation et des théories du complot, souvent non fondées ou trompeuses.
L’idée de la diversion implique que l’attention publique est délibérément dirigée vers un sujet (dans ce cas, les OVNIS ou UAPs) afin de détourner l’attention d’un autre sujet qui pourrait être plus important ou plus problématique.
Cela pourrait être fait pour de nombreuses raisons. Par exemple, un gouvernement peut vouloir éviter un examen public de ses actions, de sa politique ou de tout autre problème interne ou externe. En attirant l’attention du public sur les OVNIS, le gouvernement pourrait théoriquement minimiser le niveau de critique ou d’examen sur d’autres problèmes.
Notons que ceci est une spéculation et il n’y a pas de preuve concrète que ce soit le cas avec l’intérêt actuel pour les OVNIS/UAPs aux États-Unis. En outre, il est également possible que l’attention accrue portée aux OVNIS/UAPs soit due à une combinaison de différents facteurs, et pas seulement à un désir de détourner l’attention du public.
Il est difficile de spécifier exactement quels pourraient être ces sujets que le gouvernement américain souhaite mettre dans l’ombre par une technique de diversion.
Cependant, à la suite d’un brainstorming, voici quelques exemples généraux de problèmes qui pourraient potentiellement bénéficier d’une distraction publique.
Ces points ne sont de loin pas tout pertinents ou convaincants :
Crises économiques : Les problèmes économiques, tels que la récession, l’inflation, le chômage élevé, ou des inégalités croissantes, pourraient être des sujets que les gouvernements voudraient détourner de l’attention publique. En ce moment l’économie Américaine ne se porte pas si mal, même si des nouvelles crises financières arrivent régulièrement.
De toute manière, en cas de crise importante, comme les subprimes, ce sujet ne pourrait pas détourner la population d’un problème bien plus grave, comme la perte de son logement.
MATCH : 1/5
Problèmes politiques internes : Cela pourrait inclure des scandales politiques, de la corruption, des problèmes de gouvernance, des tensions partisanes ou des luttes de pouvoir internes.
Cependant, depuis l’arrivée du Trumpisme, les politiciens se sont déjà lâchés comme jamais, inutile d’en rajouter.
MATCH : 3/5
Tensions internationales : Si un pays est impliqué dans des conflits géopolitiques, des guerres, ou des tensions avec d’autres nations, il pourrait vouloir détourner l’attention de ces problèmes.
Pas convaincant non plus. Aujourd’hui, tout le monde sait que la Russie ne représente plus un danger pour les USA, et que l’armée Chinoise a dépassé la capacité militaire de celle des Américains. C’est un problème largement discuté, et les alliés ET ne leurs seront d’aucun secours.
MATCH : 2/5
Crises environnementales ou sanitaires : Les problèmes tels que le changement climatique, les pandémies, ou d’autres crises de santé publique pourraient également être des sujets dont un gouvernement voudrait détourner l’attention.
Le COVID est derrière, et en définitive le nombre de victime par rapport à la population est resté faible, marqué par une très forte influence de la pyramide des âges. En 2017, on était loin de l’arrivée du COVID, et le sujet environnemental était déjà présent depuis longtemps.
Là non plus, la colle ne prend pas.
MATCH : 2/5
Questions sociales controversées : Les questions sociales, comme l’immigration, les droits de l’homme, ou les tensions raciales et culturelles, pourraient également être des sujets potentiels de diversion.
Là aussi, mauvais sujet, changer de sujet…
MATCH : 2/5
Problèmes d’infrastructure : Des problèmes avec l’infrastructure d’un pays, comme le besoin de réparations ou de mises à jour majeures, pourraient être des sujets de distraction potentiels.
Le matching n’est pas si mauvais : Les infrastructures américaines sont en très mauvais état, et Biden souhaite injecter la somme délirante de … 1200 milliards de US$ pour remettre l’Amérique sur pied.
Les OVNIS pourraient être un bon sujet de distraction contre un problème réel, car de plus dans ce cas il est assez difficile de blâmer la Chine, la Russie ou l’Iran.
MATCH : 3/5
Problèmes d’éducation : Les questions relatives à l’éducation, comme le financement, les normes d’éducation, l’accès à l’éducation, pourraient être des sujets que les gouvernements voudraient détourner de l’attention publique.
Si les écoles primaires ne sont pas très bonnes, la formation supérieure est plutôt en bonne forme. Hors sujet ici aussi.
MATCH : 2/5
Inégalités sociales et économiques : Les problèmes de pauvreté, d’inégalité des revenus, de logement, d’accès à la santé pourraient être des sujets à dissimuler. Mais là aussi, les inégalités font partie du système Américain, avec ses rêves aussi, depuis très longtemps.
MATCH : 2/5
Réformes législatives ou constitutionnelles : Si un gouvernement envisage des réformes controversées, il pourrait vouloir détourner l’attention du public vers d’autres sujets.
MATCH : 2/5
Cybersécurité et violations de données : Les problèmes de cybersécurité, y compris les attaques de hackers, les violations de données, ou les menaces à la sécurité nationale, pourraient être des sujets que les gouvernements voudraient détourner de l’attention publique.
Le match n’est pas si mauvais non plus.
MATCH : 4/5
Problèmes énergétiques : Les problèmes liés à l’énergie, comme la dépendance à l’égard des combustibles fossiles, les débats sur l’énergie nucléaire, ou la transition vers les énergies renouvelables, pourraient être des sujets à cacher sous le tapis par d’autres sujets plus divertissants.
MATCH : 3/5
Justice sociale et droits civiques : Les questions liées à la justice sociale, aux droits civiques, ou aux droits des minorités pourraient également être des sujets de distraction.
Pour moi hors sujet…
MATCH : 1/5
Controverses entourant les technologies émergentes : Les controverses ou les questions éthiques liées aux nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, la génétique, la vie privée numérique, pourraient être des sujets à obscurcir.
Je trouve que le match est finalement assez bon. De nombreux progrès ont été réalisés récemment, et d’autres arrivent, notamment dans la génétique. Une des conséquences concrètes va être l’apparition de médecine à plusieurs vitesses dans les pays occidentaux.
MATCH : 4/5
Changements démographiques : Les problèmes liés à l’évolution des démographies, comme le vieillissement de la population ou les changements dans la répartition ethnique, pourraient être des sujets de distraction. Bof…
MATCH : 1/5
Crise des opioïdes ou autres problèmes de drogues : Si un pays fait face à une crise majeure de drogues, comme la crise des opioïdes aux États-Unis, il pourrait vouloir détourner l’attention de ce problème.
Ici aussi, je trouve que le match est assez bon.
MATCH : 3/5
Crise des réfugiés : Les crises des réfugiés, ou d’autres problèmes liés à l’immigration, pourraient être des sujets de distraction.
Pas mal non plus…
MATCH : 3/5
Problèmes de corruption et de transparence : Les problèmes de corruption gouvernementale, de transparence ou d’éthique pourraient également être des sujets que les gouvernements voudraient détourner de l’attention publique. Pas mal non plus…
MATCH : 4/5
Changement d’orientation politique ou idéologique : Si un gouvernement est en train de changer d’orientation politique ou idéologique d’une manière qui est susceptible de provoquer une controverse, il pourrait vouloir détourner l’attention du public. Pas mal non plus…
MATCH : 4/5
Politique étrangère et relations internationales : Des politiques étrangères controversées ou des relations internationales tendues pourraient être des sujets de distraction.
Je ne la sens pas plus que cela…Si les tensions internationales sont fortes, les conflits dans lesquels sont directement engagés les américains sont plutôt faibles.
MATCH : 2/5
Progrès technologiques récents : Aujourd’hui, deux axes technologiques occupent les cerveaux pour des raisons stratégiques, soit la fusion nucléaire et la suprématie quantique.
Il pourrait être pertinent de cacher l’intérêts des progrès dans ces domaines.
Le problème ? Désinformer le publique américain ne trompera pas la Chine ou l’Iran. Un coup d’épée dans l’eau…
MATCH : 1/5
Ces exemples sont de nature générale et visent à illustrer l’idée qu’il existe de nombreux sujets potentiels qui pourraient bénéficier d’une distraction publique. Sans informations spécifiques et actuelles, il n’est pas possible de dire si l’un de ces sujets est spécifiquement en cours.
Conclusion sur le survol de ces points
Sans plus d’informations, il est impossible de dire avec certitude si une diversion est en cours et, si c’est le cas, quel pourrait être le sujet réel devant être dissimulé.
Mais notre constatation est que cette diversion semble mieux fonctionner pour dissimuler des affaires internes au pays, issues de faiblesses de gouvernance, plutôt que pour blâmer un pays étranger.
Idées classées comme conspirationnistes
Evidemment, les croyants vont évoquer d’autres raisons qui n’ont pas été traitées ci-dessus. Voici quelques options :
La « Divulgation »
Selon certains, une divulgation est en cours, et c’est un long processus qui fait que le gouvernement amène peu à peu dans le débat public le fait que les OVNIS sont d’origine extra-terrestre, pour habituer la population à cette idée sans créer de choc civilisationnel.
C’est évidemment le crédo de Luis Elizondo, entre autres.
Pourquoi cette idée ne nous convainc pas…
Récursivité : On explique le conspirationnisme par un argument conspirationniste
Manque de preuves : Jusqu’à présent, il n’y a pas de preuve publiquement accessible et irréfutable que le gouvernement détient des informations concluantes sur la vie extraterrestre. Les observations d’OVNIS/UAPs peuvent souvent être expliquées par des phénomènes naturels ou humains.
Parties prenantes absentes : Absolument rien ne démontre qu’un tel plan existe. Les instances religieuses devraient en faire partie. Or si l’église catholique a évoqué ce sujet, rien de tel ne transparait pour les autres à part chez les Mormons, qui ont leur ADN dans « l’existence » d’autres « sphères » habitées et séparées de la nôtre par « Le Voile ».
Gestion de l’information : Il est peu probable que des informations aussi sensibles et potentiellement déstabilisantes soient détenues par un large éventail de personnes au sein du gouvernement. Si un tel secret existait, il serait probablement gardé par un petit nombre de personnes à des niveaux très élevés de sécurité. Peu crédible.
Risques de la divulgation : Une divulgation de cette nature pourrait entraîner des conséquences imprévisibles et potentiellement déstabilisantes. Un tel processus est impossible à gérer, cela pourrait inclure la panique publique, des crises de foi, des tensions internationales, et d’autres problèmes sociétaux. Il est probable que le gouvernement voudrait éviter ces conséquences. Conspiration pour conspiration, il vaudrait mieux garder tout cela secret…
Doutes sur les complots : L’idée que le gouvernement dissimule des informations sur la vie extraterrestre est souvent liée à des théories du complot, qui manquent généralement de preuves solides et sont basées sur des suppositions et des interprétations plutôt que sur des faits. Hélas ce sujet est trop souvent relié avec d’autres mouvances, et c’est clairement une histoire qui fait partie des légendes américaines.
Questions de crédibilité : Si le gouvernement détenait des preuves de la vie extraterrestre et les dissimulait, cela soulèverait de sérieuses questions sur sa crédibilité et sa confiance, dans le sens que tout finit par se savoir. Cela pourrait potentiellement nuire à sa réputation et à sa capacité à gouverner efficacement. De toute manière, un tel secret ne pourrait être gardé depuis 70 ans au niveau mondial, tant les conflits d’intérêts entre nations sont nombreux.
La dissimulation de matériel extra-terrestre
Ces idées reviennent au gout du jour par les déclarations de David Grusch, qui nous refait du Lazar en version 2.0
Au fond, tout ce cirque serait conçu pour nous cacher que le gouvernement possède des appareils ET, une quinzaine selon Grusch. Aux dernières nouvelles, un OVNI serait tellement gros, que, intransportable, un bâtiment aurait été créé autour…Surtout ne riez pas.
Selon Greer, nous maitriserions l’antigravité depuis 1953. Notons au passage que Greer est aussi un grand connaisseur de…l’énergie libre. Ben voyons…
Evidemment, de nombreuses raisons font que cette affirmation est plus qu’improbable (pour rester poli…)
Récursivité : On explique le conspirationnisme par un argument conspirationniste. Je rappelle que Grusch ne fait que reprendre la narratif habituel – et le plus improbable- sans se donner la peine d’innover.
Preuves : Bien qu’il y ait de nombreuses allégations et théories du complot concernant la dissimulation de matériel extraterrestre par les gouvernements, il n’y a pas de preuves solides et irréfutables à l’appui de ces affirmations.
Nombre d’appareils et ancienneté : Autant de machines sous cloche, dont une depuis 80 ans, est parfaitement ridicule, surtout que cette dernière aurait transité par plusieurs pays et nombre de gouvernements successifs… Imaginer cette pauvre soucoupe transbahutée depuis 80 ans entre l’Italie et l’Amérique, et personne ne serait au courant, y compris au Vatican, qui aurait participé aux opérations.
De plus, avec un tel nombre de crashs, la fiabilité de ces supposées machines serait en totale contradiction avec l’évolution technologique.
Impossibilité à garder un secret de cette ampleur : La dissimulation d’une preuve de cette importance serait extrêmement difficile à maintenir sur une longue période. Il faudrait impliquer un grand nombre de personnes, et le secret serait susceptible d’être divulgué d’une manière ou d’une autre.
Conséquences politiques et sociales : Si des preuves de la vie extraterrestre étaient découvertes et dissimulées, cela aurait des implications politiques et sociales majeures. Cela éroderait définitivement la confiance du public dans le gouvernement, et causerait des tensions extrêmes au sein de la société.
Rétention du progrès scientifique : Si de telles preuves existaient, leur dissimulation empêcherait le progrès de la science et de la compréhension humaine de l’univers. Cela serait contraire aux principes de la recherche scientifique et pourrait retarder des découvertes potentiellement bénéfiques.
200 000 personnes ont travaillé sur le projet Manhattan (on possédait la physique théorique mais pas l’ingénierie…). Le nombre d’experts nécessaires pour reproduire le fonctionnement de ces appareils serait sans aucun doute de plusieurs millions, équipé d’un système d’informations comprenant des pétaoctets de données. Cela ne pourrait pas être caché au public. (On n’a ni la physique théorique, et encore moins l’ingénierie…). Tous les physiciens de la terre seraient sur le coup, et je n’ai rien entendu à ce sujet…
Du coup, la véritable raison ?
Nous pensons qu’il s’agit finalement d’une question financière, comme cela a déjà été évoqué ici :
https://www.uap-blog.com/analyse-et-pourquoi-mentiraient-ils/
On pourrait parler de la TTSA, qui a émis des actions publiques, récolté du capital, mais jamais produit la voiture volante espérée…
Harold Puthoff a toute sa vie travaillé pour des projets gouvernementaux sur des sujets dans le domaine du « Whooou », et j’imagine qu’il a bien vécu avec cela.
Luis Elizondo a couru toute sa vie après l’argent, selon une très bonne enquête traduite ici :
https://www.uap-blog.com/whos-lue-qui-est-lou/
On va ajouter que tout tourne essentiellement autour d’une bande de copains, qui se sont connus pour beaucoup au Skinwalker Ranch, lieu de toutes les manifestations moins extraordinaires les unes que les autres, mais qui rapporte toujours beaucoup d’argent. Il faut lire la saga de cette aventure passionnante, elle se trouve ici :
https://www.uap-blog.com/skinwalker-ranch-ovnis-bigfoot-robert-bigelow-nids-the-basement-office/
Ce site a aussi été le siège du NIDS (National Institute for Discovery Science) fondé par Bigelow, avec des membres « éminents » comme Jacques Vallée, John B. Alexander ou Hector Quintanilla Jr.
De plus, ce qui entretient le narratif des soucoupes volantes aujourd’hui est essentiellement les réseaux sociaux, dont les majors arrivent à gagner de l’argent, comme George Knapp, figure influente dans le domaine de l’ufologie. Il est journaliste d’investigation pour la chaîne de télévision KLAS-TV, et surtout connu pour avoir popularisé l’histoire de la Zone 51 et Bob Lazar dans les années 1980. Il s’est beaucoup ridiculisé en colportant des histoires sans fondements, mais cela ne le gène pas plus que cela apparemment…
Il a aussi co-écrit le livre « Hunt for the Skinwalker » avec le Dr. Colm Kelleher, sur les prétendus étranges phénomènes rapportés au ranch Skinwalker en Utah.
Viennent se greffer là-dessus un nombre incalculable d’acteurs attiré sur ce sujet par effet copycat, venus chercher de la gloire ou de l’argent, ou les deux, mais avec un succès très limité. (Je rappelle que pour 1 million de vues, Google verse environ 60 US$…)
Notre conclusion
Les possibilités sont multiples, mais nous n’avons pas réussi à trouver de motifs valables impliquant la raison de créer une diversion en utilisant le narratif des OVNIS/UAPs.
Nous nous en tenons donc essentiellement à ces trois points :
- Escroqueries, gains financiers
- Besoin de reconnaissance ou de notoriété
- Effet de mode
A ce jour, il n’existe toujours aucune preuve de la réalité des soucoupes volantes. Pire encore, chaque nouvelle preuve présentée enfonce le sujet un peu plus.