Toledo, le 21 mars 2025
Depuis le temps que l’on en parle, l’AARO a analysé cette vidéo.
Elle est aussi connue sous la vidéo de l’Aguadilla.
J’ai traduit le document, mais pour une vue complète veuillez vous référer au document de la source.
Mes commentaires à la fin…
Sources
Traduction
Bureau de Résolution des Anomalies Tous Domaines (AARO) Département de la Défense des États-Unis
Cas : « L’objet de Porto Rico »
Résolution du cas | 20 mars 2025
Résumé du cas
Lieu : Porto Rico Date : 26 avril 2013
Altitude signalée de l’objet : Non disponible
Altitude évaluée de l’objet : 200 mètres (656 pieds)
Vitesse signalée de l’objet : Non disponible Vitesse évaluée de l’objet : 8 mph (12,9 km/h)
Forme signalée de l’objet : Non disponible
Forme évaluée de l’objet : Indistincte
Rapporteur : Médias publiquement disponibles, initialement enregistrés par l’U.S. Customs and Border Protection
Type de données : Infrarouge
Comportement signalé : Séparation ou réplication ; comportement transmedium
Comportement évalué : Les objets n’ont pas démontré de caractéristiques de performance anormales
Confiance : Haute confiance quant à l’absence de caractéristiques de performance anormales.
Confiance modérée sur le fait que les objets étaient des lanternes célestes.
Évaluation et statut du cas par l’AARO
L’AARO évalue avec une haute confiance que les objets n’ont pas démontré de comportement anormal ni de capacités transmedium. L’AARO estime avec une confiance modérée qu’il s’agissait de lanternes célestes.
Aperçu du cas
Le 26 avril 2013, un capteur infrarouge (IR) embarqué à bord d’un avion De Havilland Canada 8 / Dash 8 de l’U.S. Customs and Border Protection (CBP), survolant l’aéroport Rafael Hernandez près d’Aguadilla, à Porto Rico, a capturé des images thermiques de deux objets dérivant à la vitesse et dans la direction du vent. Les objets semblaient se déplacer à grande vitesse au-dessus de l’aéroport et des environs avant de se séparer l’un de l’autre. Ils ont ensuite semblé entrer dans l’océan Atlantique, en sortir, puis disparaître au large de la côte nord-ouest de Porto Rico.
Pendant la rencontre, l’avion du CBP a volé en arc autour de l’aéroport Rafael Hernandez, gagnant environ 1 725 pieds d’altitude avant de perdre le contact du capteur avec les objets à 3 600 pieds. L’avion est entré dans une couche de nuages épars en dépassant les 3 000 pieds d’altitude. Ces nuages ont partiellement obscurci la vue du capteur, pouvant ainsi affecter le retour de signal des objets. La distance entre l’avion et les objets a presque triplé au cours de la rencontre. Ces facteurs ont contribué à la dégradation progressive de la qualité de la vidéo.
La figure 1 reconstitue la trajectoire de vol de l’avion, la ligne de visée du capteur vers le sol, ainsi que sa position par rapport aux objets.

Figure 1 : Une reconstitution de la trajectoire de vol de l’avion du CBP est représentée en vert. Les lignes grises indiquent la ligne de visée du capteur vers le sol depuis l’avion. La flèche jaune montre la trajectoire de vol estimée des objets.
Principales conclusions
L’AARO estime avec une grande confiance que :
- Les objets n’ont pas présenté de vitesses anormales ni d’autres comportements dépassant les caractéristiques de performance connues de la technologie actuelle.
- La vidéo montre deux objets voyageant à proximité l’un de l’autre, et non un seul objet se divisant en deux.
Caractéristiques de performance
- Vitesse des objets : La reconstitution effectuée à l’aide de Systems Toolkit (STK) a déterminé que les objets dérivaient à environ 3,6 mètres par seconde (8 mi/h) en ligne droite au-dessus de la terre, ce qui est cohérent avec la vitesse du vent enregistrée de 4,4 mètres par seconde (9,8 mi/h) venant de l’est/nord-est.
La vitesse apparemment élevée des objets est attribuable à la parallaxe de mouvement. Il s’agit d’un effet optique qui amène un observateur à percevoir qu’un objet immobile ou se déplaçant lentement semble aller beaucoup plus vite que sa vitesse réelle lorsqu’il est observé depuis un cadre de référence en mouvement. Plus un observateur se déplace rapidement par rapport à l’objet observé, plus cet effet est prononcé. Dans ce cas, la vitesse de vol de l’avion, le zoom du capteur et les changements de position relative entre l’avion et les objets ont influencé la perception de leur comportement et de leurs caractéristiques de performance. - Trajectoire de vol des objets : La reconstitution via STK a intégré la position de l’avion avec des paramètres clés du capteur (par exemple, élévation, azimut et angle d’inclinaison) pour modéliser la trajectoire des objets. Le capteur infrarouge a détecté les objets pour la première fois près du côté nord-est de l’aéroport, à une altitude d’environ 200 mètres (656 pieds). Les objets ont dérivé vers le sud-ouest à la vitesse du vent, avant que le capteur IR ne perde leur trace au-dessus de l’aire centrale de stationnement de l’aéroport.
L’AARO a reconstitué l’angle de visée du capteur en traçant la position de l’avion et la projection du champ de vision du capteur au sol sur une carte (Figure 1). Cette reconstitution montre que les objets sont restés au-dessus de la terre ferme durant toute la rencontre. - Séparation apparente : L’AARO estime avec une grande confiance que l’enregistrement montre deux objets se déplaçant à proximité l’un de l’autre, plutôt qu’un seul objet se divisant ou se dupliquant. Les objets se séparent visiblement à plusieurs reprises au cours de la première minute, ce qui suggère que la vidéo montre deux objets durant toute sa durée. La séparation se produit à environ 00:29.56, 00:40.76 et 00:47.00 secondes (Figure 2). Le point de vue du capteur IR sur les objets est passé d’une vue latérale à une vue de dessus à mesure que l’avion gagnait de l’altitude. L’angle de vue plus raide depuis une altitude plus élevée a probablement rendu la séparation des objets visuellement plus marquée vers la fin de la vidéo (Figure 3, Image C).
- Comportement transmedium apparent : La reconstitution via STK montre que les objets n’ont pas présenté de caractéristiques de performance transmedium. Le terme transmedium fait référence à des objets capables de passer entre deux ou plusieurs environnements (par exemple : espace, atmosphère ou eau) d’une manière inexplicable par les technologies connues. Les objets sont restés au-dessus de la terre ferme tout au long de la vidéo.

Figure 2 : Images fixes de la séparation des objets durant la première minute de la vidéo.

Figure 3 : Ces images fixes illustrent comment le changement d’angle de vue entre le capteur et les objets a influencé la perception de leur comportement à mesure que l’avion gagnait en altitude. Les objets semblent former un seul et même objet lorsqu’ils sont observés sous un angle faible et avec un faible grossissement, comme le montre l’Image A à 00:05.14. Ils apparaissent distincts l’un de l’autre sous un angle de vue plus prononcé et avec un grossissement modéré, comme illustré dans l’Image B à 00:33.41. L’Image C, à 02:37.44, montre les objets vus sous un angle élevé et avec un grossissement accru, révélant clairement leur séparation depuis une perspective plus verticale.
Caractéristiques observables et attribution
Taille et forme : L’AARO a utilisé une analyse des pixels pour estimer que les objets mesuraient moins d’un mètre (trois pieds). L’analyse des pixels est une méthode permettant de mesurer la taille d’un objet en la comparant à celle d’un objet dont les dimensions sont connues. La forme des objets reste indistincte.
- Nombre d’objets : L’AARO estime avec une grande confiance que la vidéo montre deux objets se déplaçant à proximité l’un de l’autre, et non un seul objet se divisant en deux.
- Attribution : L’AARO estime avec une confiance modérée que les objets représentés dans la vidéo sont des lanternes célestes (sky lanterns). L’AARO a confirmé auprès de prestataires locaux de l’industrie hôtelière qu’il est courant pour les hôtels et stations balnéaires de la région de lâcher des lanternes célestes lors de célébrations. La taille des objets et la variabilité de leur signature thermique soutiennent cette hypothèse. Les lanternes célestes mesurent généralement moins d’un mètre de diamètre et émettent une signature thermique vacillante et décroissante à mesure que le carburant se consume, perdant progressivement leur netteté par rapport à l’environnement en étant observées via un capteur infrarouge. Cependant, la mauvaise qualité de la vidéo réduit la confiance de l’AARO dans l’identification catégorique des objets.
Les signatures IR peuvent sembler « disparaître » lorsque le contraste thermique entre l’objet et l’arrière-plan devient indiscernable (Figure 4). Les objets semblent disparaître peu après l’apparition de l’océan en arrière-plan. Les objets ne sont pas entrés dans l’eau : le capteur ne parvenait simplement plus à les distinguer de leur environnement à cause d’un manque de contraste thermique entre eux et l’océan.

Figure 4 : Les signatures infrarouges peuvent perdre leur caractère distinctif lorsque le contraste thermique est faible.
Qualité des données et méthodologie
L’AARO estime que les données issues du capteur associées à cette rencontre fournissent des informations suffisamment détaillées pour résoudre ce cas avec un haut niveau de confiance. L’évaluation de l’AARO s’appuie sur la reconstitution de l’événement à l’aide de Systems Toolkit (STK) et de l’analyse des vecteurs de séparation minimale (Minimum Separation Vectors).
Effets et limitations des capteurs
L’imagerie thermique peut ne pas parvenir à distinguer un objet de son environnement lorsque leur signature thermique est quasiment identique — un phénomène connu sous le nom de croisement thermique (thermal crossover). Lorsqu’un capteur ne peut pas différencier un objet de son arrière-plan, l’objet peut sembler disparaître ou apparaître de manière intermittente. Plusieurs facteurs ont affecté la signature infrarouge (IR) des objets, contribuant à la perception erronée qu’ils entraient dans l’eau ou disparaissaient.
- Croisement thermique :
- Ce phénomène naturel réduit l’efficacité des systèmes d’imagerie thermique pour détecter le contraste entre un objet et son environnement lors de changements rapides de température, comme au lever ou au coucher du soleil.
Il peut durer jusqu’à deux heures.
- Le 26 avril 2013, le coucher du soleil a eu lieu à 19 h 48, heure locale. Le capteur IR a enregistré l’événement à 21 h 22, soit dans la fenêtre de deux heures où le croisement thermique peut affecter le retour du capteur IR.
- Ce phénomène naturel réduit l’efficacité des systèmes d’imagerie thermique pour détecter le contraste entre un objet et son environnement lors de changements rapides de température, comme au lever ou au coucher du soleil.
- Distance par rapport au capteur :
- La distance entre l’avion et les objets a presque triplé pendant la période d’observation.
La qualité des données captées par le capteur diminue avec l’augmentation de la distance à la cible, en particulier pour des objets aussi petits.
- La distance entre l’avion et les objets a presque triplé pendant la période d’observation.
- Couverture nuageuse :
- Des nuages épars à 3 000 pieds ont partiellement obstrué la vue du capteur.
La couverture nuageuse peut réduire de manière intermittente le contraste thermique d’un objet, un effet similaire à celui du croisement thermique.
Un contact intermittent avec le capteur peut faire apparaître un objet comme clignotant ou disparaissant et réapparaissant dans les systèmes d’imagerie thermique.
- Des nuages épars à 3 000 pieds ont partiellement obstrué la vue du capteur.
Hypothèses alternatives
Phénomènes anormaux :
Sur certaines images, les objets semblent passer derrière un poteau électrique, ce qui pourrait indiquer qu’ils se trouvaient à une altitude bien plus basse et se déplaçaient bien plus rapidement que ce qui est typique pour des objets de cette taille. L’AARO a utilisé une analyse des pixels pour étudier cette possibilité et a conclu que les objets ne passaient pas derrière le poteau, écartant ainsi les caractéristiques de performance anormales.
L’analyse des pixels ne permet pas à elle seule de déterminer l’altitude ou la trajectoire des objets, mais elle peut établir des paramètres pour des analyses plus poussées. Ainsi, l’AARO a utilisé la reconstitution STK pour évaluer le comportement de vol et les caractéristiques de performance des objets. Cette reconstitution a montré que les objets se déplaçaient en ligne droite, à la vitesse du vent, au-dessus de la terre ferme.
Oiseaux marins :
Un partenaire de l’AARO a estimé que les objets se déplaçaient entre 35 et 130 mi/h (environ 56 à 209 km/h) à une altitude comprise entre 300 et 900 pieds (environ 90 à 275 mètres). Il a suggéré que les objets pouvaient être une paire d’oiseaux marins descendant vers la surface de l’océan Atlantique, mais a noté que la faible qualité des données rendait l’identification difficile.
L’AARO juge cette interprétation peu probable, car la reconstitution STK indique que les objets se déplaçaient en ligne droite à la vitesse du vent au-dessus de la terre. De plus, des oiseaux observés à travers un capteur IR à cette distance présenteraient des caractéristiques reconnaissables, telles que des ailes, ou un mouvement pulsé correspondant aux battements d’ailes.
Ballons en mylar :
Un autre partenaire de l’AARO a avancé que les objets pouvaient être une paire de ballons en mylar (aussi appelés ballons de fête). Le comportement observé serait cohérent avec deux ballons dérivant ensemble, parfois se rapprochant, parfois s’écartant, tout en étant attachés l’un à l’autre. Le partenaire a aussi suggéré que les variations du signal IR capté pourraient s’expliquer par la réflexion de la lumière de la pleine lune sur la surface des ballons, à travers une couverture nuageuse intermittente.
L’AARO n’est pas d’accord avec cette hypothèse. (La suite du texte semble manquer, mais on peut supposer que l’AARO rejette cette explication en raison d’incohérences avec les données observées ou avec les signatures thermiques relevées.)
(U) L’AARO ne fait pas partie de la communauté du renseignement. Ce rapport d’information de l’AARO ne doit pas être considéré comme du renseignement finalisé. Il peut contenir des références à des rapports de renseignement finalisés et/ou à des informations fournies par les partenaires interministériels coordonnés de l’AARO, dans le but de fournir du contexte, de démontrer la pertinence ou d’étayer les perspectives analytiques de l’AARO.
Réaction de la CSU

La SCU remercie l’AARO pour son rapport écrit et son analyse de la vidéo d’Aguadillo, à Porto Rico, prise le 26 avril 2023. La SCU partage l’avis de l’AARO selon lequel l’objet de la vidéo n’est ni un couple d’oiseaux ni une paire de ballons en mylar. Comme indiqué dans le rapport initial de la SCU, la conclusion de l’AARO est conforme à celle-ci : l’objet ne présente pas de vitesse anormale et sa petite taille. La SCU examinera l’hypothèse de l’AARO selon laquelle l’objet de la vidéo est constitué de deux lanternes volantes se déplaçant au gré du vent. La SCU désignera un groupe de scientifiques, ainsi qu’un agent de liaison du rapport initial, pour examiner cette hypothèse. Un rapport examinant cette hypothèse sera présenté avant la conférence SCU 2025.

L’hypothèse des lanternes célestes n’est pas nouvelle et remonte à 2017…
Ce que j’en pense…
De cette vidéo pourrie, les soucoupistes voulaient ABSOLUMENT y voir un objet extra-terrestre munis d’une capacité extraordinaire.
Evidemment, c’est une posture maladive digne du pire endoctrinement sectaire, véhiculé par les Tubeurs habituel.
Dès 2017, Mick West nous en parlait, et avait même développé SITREC, un outil de modéélisation et d’analyse démontrant que ces « objets » n’avaient rien d’extraordinaires dans leur manières de se déplacer.
Mick West nous parle de SITREC
Cela avait donné lieu à un véritable affrontement entre Mick West et Robert Powell, le directeur de la SCU, qui persistait à voir l’extraordinaire entre quelques pixels malformés.
Robert Powell cherche Mick West…(MAJ1)
Naturellement, les enfumeurs habituels comme Luc Dini nous ont bien pompé le chou avec cette « affaire » …
Analyse – Live Maybe Planet – Luc Dini – 8.12.2023
Et les autres n’en sont pas en reste…
La SCU a mis en avant ce cas de nombreuses fois, y compris dans sa conférence annuelle de 2024…
SCU – CONFÉRENCE ANNUELLE 2024 SUR LES UAP
Bref, je n’ai jamais trouvé tout cela très sérieux. Faire de chaque tache apparaissant sur un écran un vaisseau intersidéral me semble tout de même être un biais nécessitant un suivi médical.
Le jour où une vidéo nous montrera vraiment un vaisseau spatial, alors je deviendrai un plus passionné. D’ici là…