Luis Elizondo  – The Daily Show

Traduction par Toledo, le 18 septembre 2024

RONNY CHIENG : D’accord, merci d’être venu à l’émission, Luis. 

LE : Merci de m’avoir invité, c’est un honneur et un privilège. 

RONNY CHIENG : Oui, c’est vraiment agréable de faire une pause dans les discussions sur la politique américaine, souvent clivante, pour parler de… c’est quoi, des extraterrestres ? 

LE : Tout d’abord, on ne les appelle plus extraterrestres. Ce terme est devenu un peu politiquement incorrect

RONNY CHIENG : Oh, ils sont devenus woke. Les extraterrestres sont woke. 

LE : Maintenant, au Pentagone, on les appelle des NHI, c’est-à-dire des Intelligences Non Humaines (Non-Human Intelligence). 

RONNY CHIENG : D’accord, on devrait peut-être rappeler à tout le monde votre parcours. Vous êtes… Vous avez dirigé… Vous êtes un spécialiste du renseignement et du contre-espionnage pour le… 

LE : Exactement. Après l’université, j’ai passé un certain temps dans l’armée américaine, où j’étais dans le renseignement militaire. À partir de là, j’ai été recruté pour des programmes d’activités spéciales, où je suis devenu agent spécial en contre-espionnage, enquêtant sur le terrorisme et l’espionnage. Et en 2009, au début de l’année, j’ai été amené à diriger le contre-espionnage pour ce programme, qui est aujourd’hui connu sous le nom d’AATIP, le Programme d’identification des menaces aérospatiales avancées. Par la suite, j’en suis devenu l’un des membres seniors. 

RONNY CHIENG : Donc, vous êtes un militaire, un vétéran. Vous êtes un officier de renseignement, un officier de contre-espionnage, un adulte responsable. Vous vous qualifiez aussi comme une personne basée sur les faits, vous l’avez dit en interview. 

LE : Les faits, oui. Mais je suis aussi la preuve qu’on n’a pas besoin d’être intelligent pour être un officier de renseignement. 

RONNY CHIENG : Non, je ne dirais pas ça. Je ne vous laisserai pas aller jusque-là. 

D’accord, laissez-moi dire ça alors : Qu’est-ce que c’est que ces [PUTAINS] d’extraterrestres ? Il y a des extraterrestres ? Qu’est-ce qui se passe avec ça ? 

LE : Alors, le gouvernement américain a investi depuis plusieurs décennies beaucoup d’argent des contribuables pour étudier ce sujet. Il s’avère qu’il existe effectivement des technologies qui entrent dans notre espace aérien contrôlé, au-dessus de nos installations militaires sensibles, et qui pourraient avoir la capacité d’interférer avec nos infrastructures nucléaires. Et oui, c’est réel. 

Et ce ne sont pas seulement des pilotes qui les repèrent et les signalent, nous avons aussi des données électro-optiques comme des images de caméras de tir, des enregistrements infrarouges, ainsi que des données radar. Et ce n’est pas seulement ici. 

Il semble que ce phénomène soit maintenant assez répandu dans le monde entier. 

[RIRES] 

RONNY CHIENG : Donc quoi, il y a des extraterrestres. Il y a des [PUTAINS] d’extraterrestres. Il y a des [PUTAINS] d’extraterrestres sur Terre en ce moment, et ils font des trucs. Qu’est-ce qu’ils font ? 

LE : Ça dépend comment tu combines ces deux mots, je ne suis pas sûr que…Tu ne m’entends pas ? Yo, les extraterrestres sont là. 

RONNY CHIENG : D’accord, alors qu’est-ce qu’ils font ? Qu’est-ce qu’ils font ici ? Qu’est-ce qu’ils font ? 

LE : Il semble qu’ils soient très intéressés par notre technologie. On ne sait pas encore. Je veux être très clair à ce sujet. 

RONNY CHIENG : Mais pourquoi ? Ils sont venus ici. Ils ne vont pas regarder mon iPhone 16. 

[RIRES]

LE : Non, mais… 

RONNY CHIENG : Ils ont des trucs qui ont traversé les étoiles. Ils ne s’intéressent pas à… 

LE : Ils sont très intéressés par nos installations militaires, nos capacités, ainsi que notre technologie nucléaire

Et je pense que, pour moi, ce qui était le plus marquant, c’est que, dans certains cas, il y a eu littéralement des quasi-collisions entre des avions de combat américains et ces objets, parfois à seulement 15 pieds (4,5 mètres) de distance, et dans certains cas, ces objets ont littéralement traversé une formation de combat en plein milieu.

Ce sont des engins capables de faire des choses qu’aucun de nos véhicules ne peut reproduire. Leurs capacités de performance sont bien au-delà de tout ce que nous avons. Et franchement, il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour l’instant.

[RIRES] 

RONNY CHIENG : Donc, sans l’ombre d’un doute, vous avez vu les preuves. Il y a des extraterrestres. 

LE : Le gouvernement a déjà parlé. Regardez, vous avez un ancien directeur du renseignement national, un ancien directeur de la CIA, un ancien président des États-Unis qui sont tous sortis publiquement pour dire, officiellement, oui, il y a quelque chose à ce sujet. Ces objets semblent vraiment intéressés par nos affaires. 

De plus, quand le gouvernement a lancé son nouveau programme sur les OVNIs, appelé AARO, leur premier rapport mentionnait 143 incidents, en disant qu’ils s’attendaient à ce que ce nombre diminue à mesure que nous les comprendrions. Mais le rapport suivant faisait état de plus de 300 incidents. Et dans le rapport le plus récent, ce nombre est maintenant passé à plus de 800. Le nombre augmente, au lieu de diminuer. 

RONNY CHIENG : OK, alors pourquoi ça passe inaperçu dans les médias ? Parce que Donald Trump dit « Je déteste Taylor Swift », et du coup on ne voit jamais ces infos ? Qu’est-ce que vous voulez dire, des présidents ? Le gouvernement a dit que ces choses sont là, et nous… 

LE : Voilà où est le problème. C’est une question de bureaucratie. Écoutez, les hommes et femmes du Pentagone et du gouvernement américain font un travail incroyable. La plupart du temps, nous sommes bien mieux lotis en tant que société grâce à leur professionnalisme. Mais dans ce cas précis, la bureaucratie a été un obstacle. On a essayé à plusieurs reprises de faire remonter l’information au secrétaire à la Défense, mais il y avait cette sorte de « gardes prétoriens » qui ne voulaient pas lui dire qu’on dépensait de l’argent des contribuables pour étudier ces choses. Et, au fait, il s’avère qu’elles sont réelles. 

RONNY CHIENG : D’accord, avec tout le respect que je vous dois, est-ce qu’il y a une chance que vous soyez en train de décrire par accident le synopsis de *Independence Day* ? Parce que c’est dans ce film. Ils ne pouvaient pas atteindre le gars (NDT l’extra-terrestre emprisonné dans la Zone 51…) parce qu’on ne les écoutait pas. 

LE : J’espère que non. 

RONNY CHIENG : Donc, vous me dites que les extraterrestres vont prendre le contrôle à cause de la bureaucratie du gouvernement américain ? 

LE : Eh bien, j’espère vraiment que ce ne sera pas le cas.

Je pense que, quand on regarde cette question, elle dure depuis des décennies. Ça remonte à la fin des années 1940. Maintenant, quand je dis ça, les gens réagissent : « Attendez une minute. Vous parlez de Roswell ? Roswell était réel ?

RONNY CHIENG : Roswell était réel ? » 

LE : Oui, absolument. 

RONNY CHIENG : D’accord, alors qu’est-ce qui s’est passé à Roswell ? 

LE : Il y a eu un crash. C’était un véhicule qui s’était brisé en deux, et il a été récupéré par le gouvernement des États-Unis, puis emmené dans une installation militaire sécurisée. Ensuite, il a été transféré à certains endroits. Ce que je suis autorisé à dire figure dans mon livre, qui a passé le processus de révision du Pentagone, donc je peux en parler légalement. Mais il y a encore des choses dont je n’ai pas le droit de parler. 

RONNY CHIENG : Quelles sont ces choses ? Dites-nous ces choses. 

[RIRES] 

LE : Eh bien, voyons… Je ne serais pas très élégant dans une combinaison orange, donc je dois faire attention. 

RONNY CHIENG : Tu penses être plus élégant dans la combinaison que les extraterrestres vont te mettre ? On ferait mieux de se préparer… 

On dirait qu’on se bat contre des extraterrestres et la bureaucratie en même temps. Peut-on vraiment mener une guerre sur deux fronts ? Peut-on choisir un camp à combattre ? 

LE : Je préfère me battre contre les extraterrestres, si je devais choisir entre la bureaucratie et eux, pour être honnête avec toi.

RONNY CHIENG : Mais bon, dans votre livre, vous dites que… Et d’ailleurs, je l’ai lu, et c’est un véritable *page-turner*. Il est très bien écrit, facile à suivre. Dans ce livre, vous dites que le meilleur scénario, pour l’instant, est que les extraterrestres représentent un enjeu de sécurité nationale

LE : Un enjeu, oui. 

RONNY CHIENG : Un enjeu. 

Pour déterminer si quelque chose est une menace, le calcul est très simple. Il s’agit de comparer les capacités à l’intention. Maintenant, nous avons vu certaines capacités, mais nous n’avons toujours aucune idée de leurs intentions. Donc, on ne sait pas si c’est une menace. Mais laissez-moi vous donner une petite analogie. Vous vivez probablement dans un endroit agréable, tout comme votre public. Est-ce que vous fermez votre porte à clé la nuit ? 

RONNY CHIENG : Je vis à New York, donc non, pas vraiment.

LE : Est-ce que tu fermes ta porte d’entrée à clé ?

RONNY CHIENG : Probablement qu’il y a des extraterrestres ici en ce moment à New York, comme tu peux le voir. 

Oui, je ferme ma porte d’entrée à clé.

LE : Et la plupart des gens le font. Imaginons que tu fermes tes fenêtres, tu actives ton alarme, et un dimanche matin, tu descends pour boire un café ou un thé bien chaud. Mais malgré toutes ces précautions – portes fermées à clé, fenêtres verrouillées, alarme activée – tu trouves maintenant des empreintes boueuses taille 45 sur le tapis de ton salon, empreintes qui n’étaient pas là la veille. Personne n’a été blessé, rien n’a été déplacé, mais malgré tout, il y a ces empreintes sur ton tapis. 

Ma question est : est-ce que c’est une menace ? Et ma réponse, d’un point de vue de la sécurité nationale – en mettant ma casquette de sécurité nationale – est que ça pourrait l’être, si *cela* le voulait. Donc, on devrait probablement comprendre comment *cela* entre dans la maison. 

RONNY CHIENG : Tu devrais probablement déménager à ce stade…

LE : Oui, on devrait probablement… 

RONNY CHIENG : Quitter cet appartement. Il y a des empreintes de bottes. Des gens se baladent…

LE : Donc, ces objets, on les rencontre dans l’espace aérien contrôlé des États-Unis, comme je l’ai dit, au-dessus d’installations militaires sensibles. Et du point de vue de la sécurité nationale, nous devons comprendre ce que sont ces choses. 

RONNY CHIENG : Sans blague ! Sans blague ! On doit comprendre ce qui se passe… Tu es très professionnel, très technique et très calme, comme un officier du renseignement. Et puis tu dis qu’il y a des extraterrestres ici, et qu’on ne sait pas ce qu’ils veulent. Alors, quelle est la conclusion pour les gens ? Il y a des extraterrestres, et on fait quoi ? On tire à vue quand on les voit ? Que devons-nous faire ? 

LE : Non, non, ne fais surtout pas ça. Je te recommande de ne pas faire ça. Ce que les gens doivent savoir en ce moment, c’est que le gouvernement américain prend ce sujet très au sérieux. Plusieurs lois sont en cours d’examen au Congrès en ce moment.

Il y a des membres de la Chambre des représentants et du Sénat qui ont été informés par des lanceurs d’alerte sur ce sujet, des personnes qui ont fait partie de certains efforts, des initiatives liées aux PAN (phénomènes aériens non identifiés) dans le passé.

RONNY CHIENG : Tu es sûr que ça ne se mélange pas avec le *Border Act* ? Parce que quand tu dis extraterrestres, je ne pense pas qu’ils sachent vraiment de quels « aliens » tu parles. 

LE : C’est vrai, eh bien… il y a les « aliens » illégaux, et puis il y a… 

RONNY CHIENG : Les « aliens » illégaux, ouais. Et puis d’autres… 

LE : Exact. 

RONNY CHIENG : Donc, il y a des lois qui arrivent, des législations. On légifère contre des extraterrestres intergalactiques ? 

LE : Eh bien, l’idée est d’ouvrir la porte aux lanceurs d’alerte pour qu’ils puissent avoir une conversation protégée avec le Congrès, qui à son tour pourra en discuter avec le peuple américain. C’est vraiment ce que cela vise. Et pour la première fois, c’est une question bipartisane. Tu as à la fois des libéraux et des conservateurs sur la Colline. Tu peux le croire ? Pour les PAN ? 

RONNY CHIENG : Non, ça c’est la chose la plus improbable que tu aies dite aujourd’hui. 

LE : Je sais, n’est-ce pas ? Qui l’aurait cru ? 

RONNY CHIENG : Je crois aux extraterrestres, mais ça, non ! 

LE : C’est ça. Mais ils le sont, je te jure. Je ne peux pas dire qui ils sont, mais leurs noms sont déjà parus pas mal dans la presse. Des deux côtés, ils prennent cette question très au sérieux. Beaucoup de ces gens ont des antécédents militaires. 

RONNY CHIENG : Pourquoi ils ne laissent pas simplement sortir l’info ? Qu’ils disent la vérité !

Montrez la photo de l’extraterrestre qui fait un selfie avec le président, et qu’on passe à autre chose. 

LE : Nous avons passé de nombreuses décennies à nous enfermer dans un coin avec cette conversation. Et le gouvernement a déjà fait des déclarations publiques sur sa position.

Maintenant, il doit démêler tout ça et dire : « Regardez, on n’a pas toujours été complètement transparents avec vous. » Et c’est une conversation difficile à avoir. 

RONNY CHIENG : De quoi tu parles ? Il y a des extraterrestres ! Ayez la conversation. Il y a des extraterrestres. Il y a des extraterrestres.

Je ne sais pas… D’accord, est-ce qu’on peut les arrêter ? 

LE : Eh bien, je ne sais pas. Ce n’est pas une question pour moi, c’est une question pour nos dirigeants. 

RONNY CHIENG : C’est un peu une question pour toi. Il semble que ton attitude soit : « Ouais, ils sont là. Je les ai vus. Ils ont des capacités qui dépassent notre compréhension, et il n’y a pas grand-chose qu’on puisse faire. » Donc, tu sais, continue de regarder Paramount Plus et… je ne sais pas ce qu’on est censés faire maintenant. 

LE : Écoute, je pense personnellement que les Américains peuvent gérer la vérité sur ce sujet. 

Je pense que… on peut plaisanter beaucoup à ce sujet, mais la réalité est que ces choses, quoi qu’elles soient et d’où qu’elles viennent sont réels.

RONNY CHIENG : Ce sont des [PUTAINS] d’extraterrestres. C’est réel. 

LE : Oui, c’est réel, quoi que ce soit. 

RONNY CHIENG : OK, alors est-ce qu’il y a une chance que si le gouvernement dit aux gens que les extraterrestres sont réels et leur montre des preuves, on s’unirait dans un effort global pour les combattre ? 

LE : Eh bien, tu sais, il y avait un discours célèbre de Reagan dans les années 80 où il disait que si la vérité sur tout ça sortait, cela pourrait probablement unir le monde. 

RONNY CHIENG : Ouais, c’était Bill Pullman dans *Independence Day*. 

[RIRES] 

LE : Oui, lui aussi. C’est vrai. Mais la réalité est que cela pourrait unie le monde… 

RONNY CHIENG : On en a besoin maintenant ! Allons-y ! Les extraterrestres ! Maintenant, c’est le moment. 

LE : La réalité est… 

RONNY CHIENG : C’est le moment. On a plein de problèmes en ce moment. Que les extraterrestres viennent. Je suis partant pour des extraterrestres maintenant. 

LE : D’accord. Si nous… Écoute, unir le Congrès est déjà un défi assez grand. Essayons d’abord de les mettre d’accord sur une ligne de conduite, qu’ils aient les briefings nécessaires, puis qu’ils puissent en parler avec leurs électeurs. 

RONNY CHIENG : Tu parles de paperasse. Moi, je parle d’extraterrestres. 

LE : OK, mais le gouvernement survit grâce à la paperasse. C’est une bureaucratie, malheureusement.

Donc, il faut… Écoute, j’ai toujours dit qu’il y a une bonne façon de faire les choses, et tu peux aussi les faire tout de suite.

Mais ce ne sont pas forcément la même chose. Faire les choses correctement et les faire tout de suite, ce n’est pas toujours pareil. 

RONNY CHIENG : Qu’est-ce que tu veux dire ? Il y a des extraterrestres, et tu veux passer par la bureaucratie et essayer d’unir le Congrès avant de combattre les extraterrestres ? Non, combattons les extraterrestres. Faisons sortir les extraterrestres. 

LE : Je pense qu’il y a une opportunité ici. Ces sept dernières années, on a fait plus de progrès sur cette conversation que pendant les 70 dernières.

Il y a maintenant des éléments dans le gouvernement qui veulent que cette conversation ait lieu.

Ils veulent que le peuple américain sache.

C’est probablement le secret le moins bien gardé du gouvernement américain à ce stade.

C’est pathétique que tant de gens dans nos forces armées, nos communautés du renseignement, se soient, dans certains cas, retrouvés face à ces choses. 

RONNY CHIENG : Attends, quoi ? 

LE : Oui. 

RONNY CHIENG : OK. C’est… OK, c’est dingue.

Bref, *Imminent* est disponible maintenant… 

[RIRES] 

J’aimerais qu’on puisse parler des heures de ce sujet, mais c’était Luis Elizondo !

Ce que j’en pense…

C’était un entretient rafraichissant, j’ai beaucoup aimé le show du journaliste ;>)

Constatons maintenant à quel point ce narratif a mal vieilli.

Prétendre que les ET s’intéressent à nos armes nucléaires est un discours que l’on entend depuis la fin des années 40, où justement le nucléaire était une technologie révolutionnaire à ce moment-là.

Cela fait bien longtemps que ce n’est plus du tout le cas.

C’est un peu comme si je vous disais que nos explorateurs traversent l’Univers pour surveiller une espèce de Cro-Magnon extra-terrestre qui vient de découvrir le feu, et que nous avons peur qu’ils nous tirent des flèches enflammées depuis leur planète.

Remis dans ce contexte, c’est évidemment ridicule.

Premièrement, la super-technologie atomique ne nous permettra jamais d’aller les inquiéter, où qu’ils soient, en étant utilisée comme moyen de propulsion, et encore moins utilisée comme système d’armement.

Si les ET possèdent une technologie capable de triompher de l’espace-temps ou de traverser nos murs, comme l’indique Luis Elizondo dans son livre minable, ils riront à gorge déployée en voyant notre développement, et sans aucun doute ne jugeront même pas utile de faire le détour.

Pourquoi ?

Justement, car ils sont très intelligents, et l’intelligence dit qu’il vaut mieux éviter les problèmes plutôt que de les gérer. (Comme gérer un crash de vaisseau ;>)

Prendraient-ils le risque de venir voir nos bateaux, nos avions et nos centrales, en tout point identiques à ceux qu’ils auraient construit eux-mêmes voici 5000 ans ?

Luis Elizondo préférait donc se battre contre les ET plutôt que contre la bureaucratie ?

-> Il a raison !

La bureaucratie peut te tuer très lentement dans d’atroces souffrances.

Une guerre contre une civilisation interstellaire durerait moins d’un millième de secondes. Ce serait une belle mort, un peu comme quand tu t’endort dans ton pieux le soir et que tu ne te réveille jamais. Le rêve de tout le monde…

La super-technologie atomique peut-elle nous détruire ?

Oui, mais cependant, on voit qu’aujourd’hui la probabilité est bien plus grande que nous ayons d’abord brûlé la forêt Amazonienne, transformé nos océans en décharges mortes, rendu nos sols infertiles et notre air irrespirable.

Et aussi que la migration climatique se transforme en des guerres interminables, mettant un arrêt définitif à notre développement intellectuel et technologique, car elle nécessitera des ressources que nous n’avons pas.

Nous le voyons bien, la perception du risque systémique a bien changé en 70 ans.

Le narratif des croyants OVNIS lui n’a pas évolué d’une miette. Et cela devrait tout de même interpeller les personnes normalement constituées.

Aujourd’hui, nous développons d’autres technologies émergentes, comme la fusion atomique, l’informatique quantique, et nous essayons de transcender le modèle physique standard.

Cela serait BEAUCOUP plus susceptibles d’intéresser nos amis de l’Espace, mais étonnamment, il n’y a rien à ce sujet.

D’autre part, les « ET s’intéresseraient à nos installations militaires ».

Imaginez-vous vraiment qu’ils traverseraient la Galaxie pour venir inspecter des bateaux et des avions à réactions (dont les premières conceptions datent de plus d’un siècle…), et qu’ils seraient obligés de nous survoler en rase-motte pour comprendre le matériel fabriqué par nos ingénieurs ?

Ou alors qu’ils viendraient se poser dans un champ de patates pour effectuer des prélèvements, ou encore qu’ils découperaient des steaks dans des vaches vivantes pour tester leurs barbecues ?

Même l’extraordinaire film « Planète Interdite » des années 50 avait un scénario infiniment meilleur.

Et qui est INCAPABLE de se réinventer.

…Comme le crash de Roswell.

Mais je crois qu’il y a pire encore: Luis Elizondo a peur d’aller en prison s’il révélait ce qu’il savait.

Pôôôôôôôôôôôvre petite chose fragile.

S’il était vraiment patriote avec la paire de couilles qu’il prétend avoir, vous ne pensez pas qu’il rentrerait volontiers dans nos livres d’histoire pour l’éternité, juste en ayant à passer quelques années dans une prison confortable avec la télé ?

Luis Elizondo est soi-disant venu nous faire de « Grandes Révélations », enfin c’est ce qu’il a répété durant 7 ans, mais le résultat final est un livre torche-cul. Et qui plus répète en boucle les mêmes insanités que l’on trouve depuis longtemps sur Internet.

Gratuitement.

Ça sent pas mal la naphtaline hein ?

Il est probable que ce soit la dernière fois que j’effectue une traduction d’une intervention de Luis Elizondo, car pour moi les carottes sont définitivement cuites. Et en plus la mayonnaise n’a pas monté…