The Black Vault: Robert Powell sur la science derrière la rencontre avec le Tic-tac
Interview par John Greenwald Jr. du Black Vault.
Merci de visiter son site https://www.theblackvault.com/documentarchive/
Traduction
John Greenwald Jr : L’affaire est devenue légendaire. Avec de nombreux témoins racontant des histoires fascinantes et oui, il y a même cette vidéo que les États-Unis appellent non identifiée. La rencontre du Nimitz continue de fasciner et intriguer tous ceux qui s’intéressent à l’inconnu.
Mais quelle est la véritable science derrière ce que nous savons ? Certains explorent les faits mais peu dissèquent de manière scientifique. C’est ce qu’a fait mon invité d’aujourd’hui
Robert Powell, qui a co-écrit une analyse scientifique de 270 pages d’analyse scientifique des découvertes concernant l’événement Nimitz, est ici pour partager ce qu’ils ont trouvé.
Restez à l’écoute, vous êtes sur le point de voyager à l’intérieur du Black Vault !
Bonjour tout le monde, comme toujours merci pour nous avoir accordé votre attention, et avoir fait de nous votre podcast de votre choix de flux en direct, je suis votre hôte, John Greenwald Jr, créateur de theblackvault.com.
Et aujourd’hui, je vous présente une émission avec un hôte que j’attendais… depuis un certain temps.
Robert Powell est sur le point d’entrer dans le coffre-fort. Robert, merci beaucoup d’avoir pris du temps sur votre journée et de me parler !
Robert Powell : Merci John. Merci de me recevoir dans votre émission.
John Greenwald Jr : J’attendais cette émission avec impatience pour vous parler de quelque chose que je ne pense pas être mon point fort et c’est…c’est la science derrière l’analyse de certaines de ces vidéos et vous (et vos collègues) avez fait un travail extraordinaire, très approfondi sur certains de ces sujets que nous aborderons un peu plus tard, mais j’aime toujours commencer en situant le contexte.
Pourquoi vous, pourquoi vous êtes dans ce domaine pour ainsi dire ?
Robert Powell : Bien sûr, c’est une excellente question. Ma femme me posait cette question tout le temps, hum, en fait quand j’étais adolescent j’ai lu un livre du Dr J. Heineck qui s’appelle L’Expérience des OVNIs.
C’est écrit en mode scientifique, j’étais…une sorte de scientifique geek au lycée et donc… j’ai lu ça et ça a vraiment suscité mon intérêt, mais vous savez…je faisais beaucoup d’autres choses.
J’ai débattu à l’université, j’ai eu mon diplôme, je me suis marié et donc tu laisses les histoires d’OVNI derrière toi.
Il faut vivre sa vie.
J’ai eu deux enfants, ils ont été diplômés.
J’ai eu la chance d’entrer dans l’industrie des semi-conducteurs, et j’étais chef de projet là-bas. J’ai pu prendre une retraite anticipée, et lorsque je l’ai prise, c’était comme si je pouvais faire tous les trucs que je voulais vraiment faire autrefois, et l’un d’entre eux était d’enquêter sur cette sur cette idée des OVNIs. Je voulais savoir si c’était réel ou pas, alors je l’ai fait.
En commençant en 2006, c’est difficile à croire c’était il y a 15 ans, mais j’ai commencé avec une organisation appelée Mufon.
J’étais directeur de recherche depuis le début, quand j’ai rejoint l’organisation, et j’y suis resté pendant presque 10 ans.
Donc Je dirais qu’au cours des dernières années, depuis 2006, j’ai probablement fait une moyenne de 15 à 20 heures par semaine sur ce sujet, donc vous savez en 15 ans, j’ai probablement plus d’informations sur ce sujet maintenant, que je n’en ai eu avec mon diplôme que j’ai obtenu en chimie en quatre ans
John Greenwald Jr : Oui, vous étiez très évidemment très dévoué avec ce temps consacré à ça, alors laissez-moi vous demander, c’est pourquoi vous y avez consacré autant de temps.
Est-ce que vous pensez qu’il y a un un cas particulier qui vous a marqué qui « dit hey regarde c’est un vrai phénomène et je dois m’y tenir comme preuve » ?
Robert Powell : Ouais, je ne pense pas qu’il y ait un seul cas qui dit « ok c’est est absolument réel, je peux le prouver seulement avec cela ». Pour moi c’est plus une question de de curiosité scientifique, avec les gens que l’on peut rencontrer, je veux dire que l’on rencontre tellement de personnes intéressantes, et ça me motive autant que le phénomène lui-même. C’est vraiment… je ne sais pas… c’est juste… le sujet m’a pris, bien que je n’aie jamais vu d’OVNI moi-même. Mais c’est l’étude du sujet qui me plaît.
John Greenwald Jr : Je suis avec vous dans cette catégorie, je n’ai jamais rien vu moi-même quoi que ce soit moi-même. Je vais dehors, je regarde tout le temps, je veux voir quelque chose, mais je n’ai jamais rien vu.
Mais cela dit, après toutes ces années, avant de commencer à rentrer dans les détails, si vous pouviez résumer ce que vous pensez être une conclusion, ou alors si vous n’avez encore rien conclu, quelle est votre théorie la plus probable sur le phénomène et ce qu’il est ?
Robert Powell : Qu’est-ce que ça pourrait être ? La seule chose que je peux dire avec certitude à propos du phénomène c’est qu’il existe physiquement, c’est ce n’est pas juste une boule de lumière, il y a une existence physique, il est intelligemment contrôlé.
Au-delà de ça, je ne peux rien dire avec certitude, je peux seulement faire des hypothèses, comme où se trouve la source la plus probable d’un objet physique qui est contrôlé intelligemment.
Donc si je devais émettre une théorie, ce serait probablement l’hypothèse extraterrestre.
Il est important que tous vos téléspectateurs comprennent que ça ne veut pas dire que je dis que c’est cela, je dis juste que c’est ce que je pense être l’explication la plus probable d’après les informations dont nous disposons. Mais ça peut changer si on a de meilleures informations.
John Greenwald Jr : Alors quel est l’indicateur le plus fort en faveur de cette l’hypothèse ?
Robert Powell : Je pense que pour moi l’indicateur le plus fort est le site le grand nombre de planètes extrasolaires qui qui sont là.
Hum, et il est important de réaliser que lorsque nous disons qu’il y a plus de 4 000 planètes, il s’agit de plus de 4 000 planètes identifiées avec un système de détection très spécifique. Il y a beaucoup planètes que nous ne pouvons pas détecter avec le type de système de détection que nous utilisons aujourd’hui, donc si vous extrapolez, il y a facilement des centaines de milliers de planètes là en haut que nous ne voyons pas encore.
John Greenwald Jr : on dirait que partout où ils regardent ils découvrent ces exoplanètes. Je… je me souviens avoir fait une interview pour History Channel, avec le Dr. Geoffrey William Marcy qui a découvert je ne sais plus combien d’exoplanètes, mais maintenant c’est comme s’ils en découvrent une toutes les 8 secondes et demie partout où ils regardent.
Donc laissez-moi approfondir ce concept un peu avec vous. C’est sans aucun doute que la vie extraterrestre qui existe, je pense que scientifique, mathématiquement, même logique que la vie existe ailleurs.
Y a-t-il quelque chose qui vous fait croire qu’ils sont venus sur la planète Terre ?
Robert Powell : Oui, et c’est juste un raisonnement déductif. Je vais juste prendre ça à partir de nos propres capacités, d’accord ? donc nous sommes déjà à un point où nous pouvons détecter les exoplanètes, et nous sommes à 20 à 30 ans d’être capable de détecter les composants chimiques constituants l’atmosphère d’une planète autour d’un autre système, alors qu’est-ce que cela signifie ?
Et bien si quelqu’un regarde la Terre ça veut dire qu’il pourrait voir des hydrocarbures dans notre atmosphère, il pourrait même être capable de voir des isotopes de plutonium et d’uranium provenant de nos essais en surface, et ils pourraient probablement – s’ils sont capables de masquer le soleil pendant que leur télescope nous regarde – voir que du côté nuit de cette planète, nous émettons une lumière incandescente qui est une longueur d’onde qui n’est pas naturelle.
Donc toute espèce intelligente va faire ce que nous faisons, ils ne vont pas juste sauter d’une étoile à l’autre en se demandant où se trouve de la vie, ils vont regarder l’ensemble de la zone autour de leur système stellaire, et au moment où ils nous voient, quand ils regardent notre planète, ils savent qu’il y a de la vie ici, et à ce moment-là, la question est seulement de savoir s’ils peuvent venir ici nous rendre visite, parce qu’ils savent qu’il y a une espèce intelligente qui vit ici.
Donc si vous assumez l’hypothèse qu’ils sont capables de venir ici, alors ils vont envoyer des vaisseaux, et c’est la même chose que ce que nous ferions, et en fait on a déjà ça sur les planches à dessin, il y a le projet Breakthrough
Note: https://fr.wikipedia.org/wiki/Breakthrough_Starshot
où nous avons un plan pour envoyer une très petite sonde, que l’on pourrait appeler un vaisseau spatial miniature, vers Alpha Centauri, à 20% de la vitesse de la lumière, ce qui ce qui signifie que dans 20 ans elle y serait, et ça, c’est à notre niveau de technologie. Si notre avance était de de 100 ans, je suis je suis sûr que l’on pourrait beaucoup mieux.
John Greenwald Jr : Alors je voudrais vous interroger sur l’organisation que vous avez fondée, je crois la coalition scientifique pour les études sur les UAP.
Pouvez-vous me parler un peu de ce qu’est cette organisation, et ce que vous essayez tous d’accomplir ?
Robert Powell : Bien sûr, moi-même, Richard Hoffman et Morgan Beall avons fondé une organisation à but non lucratif en automne 2017, appelée la Coalition Scientifique des Etudes sur les uAPS.
Il y a un site web, si l’un de vos téléspectateurs veulent en savoir plus, l’adresse est
et en gros c’est une organisation dont le but est d’étudier scientifiquement, d’enquêter sur le phénomène, et nous allons utiliser les protocoles scientifiques de base, donc le raisonnement scientifique, tout au long du processus. Aujourd’hui nous existons depuis trois ans et demi ans, et nous avons plus de 120 membres.
28% de nos membres sont des docteurs ; nous avons des professeurs d’universités, des employés de la NASA, des gens qui sont dans l’industrie de la défense, ou des gens qui sont dans la haute technologie.
Plus de la moitié des membres de la SCU ont des diplômes supérieurs, soit un master ou un doctorat.
C’est un peu comme ce que J. Allen Hynek a fait quand il a créé le Collège Invisible
Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_Invisible_(ufologie)
, car il y a tellement de stigmates sur le sujet des UAP, que beaucoup de gens dans le domaine scientifique ont des inquiétudes, vous savez, même en faisant des recherches ce sujet. Donc nous fournissons cet exutoire, et en fait la plupart de nos membres ne sont pas anonymes.
Sur les 120, nous en avons peut-être 10 qui veulent être anonymes, mais la plupart d’entre eux sont à l’aise avec ce sujet aujourd’hui.
John Greenwald Jr : Vous avez mentionné les stigmates, croyez-vous qu’il y a des choses qui se passent en ce moment qui les aides à les faire disparaitre ? Pensez-vous que qu’il y a une mélioration quand il s’agit de la perception du grand public de ce qu’est ce phénomène ?
Robert Powell : Je pense que les deux choses qui se sont produites et qui ont vraiment aidé à minimiser cette stigmatisation c’est le 17 décembre 2017, un article du New York times qui a souligné cet événement de 2004 impliquant des f-18 de la marine (la rencontre du CMDT Fravor avec le Tic-tac), et la deuxième chose a été quand la marine a admis qu’il y avait des UAP qui effectuent des survols au-dessus de territoires dans leur zone de contrôle, et qu’ils ne savent pas ce que c’est.
John Greenwald Jr : Vous avez fait beaucoup de demandes d’accès à l’information FOIA ? Vous ne le savez peut-être pas, je suis un fan de ça. Donc je suis un grand défenseur de ceux qui utilisent ce procédé. Je sais que vous avez fait beaucoup de recherches sur l’événement des rencontres avec le Nimitz et les incidents liés à ça, puis-je demander quelle est votre expérience en essayant de trouver des informations sur l’incident du Nimitz ?
Robert Powell : Oui, oui, hum, maintenant vous êtes probablement un ordre de magnitude supérieur à moi sur les soumissions. Oui, j’en ai moi-même soumis des dizaines.
Je peux vous dire qu’avant l’événement du New York Times, j’avais soumis 20 FOIA à toutes les agences de la marine auxquelles je pouvais penser, concernant l’événement de 2004, parce que j’étais déjà au courant de cet événement avant qu’il ne soit publié dans le New York Times.
Pour chacune de ces FOIA, j’ai reçu une réponse disant qu’ils n’avaient aucune information sur le sujet, y compris, vous savez, des enquêtes navales, euh la zone navale du Pacifique, les marines dans le pacifique etc… Enfin, je n’ai jamais reçu un commentaire positif de la part de la marine jusqu’à ce que je fasse appel.
J’ai fait appel et je suis allé au JAG (Judge Advocate General’s Corps)
Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Judge_Advocate_General%27s_Corps
et les gars de la marine du JAG, je pense qu’ils voulaient juste voulu me jeter un os, alors ils ont fait un pas de plus et ils sont allés interviewer des marines qui étaient des majors et des lieutenant-colonels. Un des marines a dit dans l’email à JAG qu’ils m’ont fourni, « Oh Tic-tac, ouais on sait tout sur le Tic-tac, que voulez-vous savoir ? » – Et c’est comme ça que j’ai eu cette information au milieu de l’année 2017.
Quand j’ai vu ça, j’ai eu la première alerte vous savez, comme s’il y avait quelque chose dans tout ça qui disait que ce n’était pas juste une histoire inventée.
John Greenwald Jr : Vous avez dit qu’en mi-2017 le grand public ne connaissait pas vraiment l’incident du Nimitz, en tout cas pas d’une manipre aussi importante qu’elle l’est devenue avant décembre de cette année-là. Donc vous étiez très en avance sur la courbe, n’est-ce pas ?
Robert Powell : Oui, je faisais déjà des recherches.
John Greenwald Jr : Et comment ça s’est passé, comment vous avez fait très rapidement pour commencer à remplir les formulaires de FOIA, et commencer à creuser dans cette fameuse rencontre ?
Robert Powell : Donc à l’été 2016, euh, un individu m’a parlé de cet événement et je ne peux pas révéler qui il était parce que… vous savez c’était ma source. Il m’a dit Robert, va sur google et cherche les mots clés « FA/18S », « UFOS » et « USS Nimitz », ce que j’ai fait.
Je suis tombé sur le site de la marine par, hum, quel est son nom … Paco Chierici je crois, oui, oui, j’ai trouvé son article qui a été écrit en 2015 à la fin de 2015, et quand je l’ai lu j’étais assez excité parce que ce n’était pas un site d’OVNI, c’était un site de pur-sang de la marine et il y avait des gars de la marine qui parlaient de cet OVNI et j’ai dû m’instruire sur tous ces termes employés par la marine dès le début pour comprendre de quoi ce type parlait, et une fois que j’ai lu ça, j’ai dit « okay », c’est… il y a du vrai dans tout ça et…c’est ce qui m’a amené m’a permis de générer toutes mes demandes FOIA.
NOTE : J’ai cherché cet article, et je l’ai retrouvé dans les archives d’Internet. Il a bien été écrit en 2015. La desrctiption de la rencontre du Tic-tac avec Fravor est correcte. A noter que Paco Chierici est militaire, pilote est aussi producteur de film pour la NAVY. Il est apparu aussi dans « Unidentified ».
John Greenwald Jr : Nous savons maintenant que la vidéo a été divulguée sur il y a plusieurs années, avant décembre 2007. Je suppose que vous étiez au courant de cela pendant vous faisiez toutes ces recherches ou vous n’avez vu que plus tard la vidéo ?
Robert Powell : Je n’étais pas au courant que la vidéo avait été divulguée avant de faire ces recherches, mais une fois que j’ai commencé à faire cette recherche j’ai trouvé cette vidéo en ligne et j’ai commencé à la regarder. C’était sur le site « Above Secret ».
En le lisant, il était clair que tout le monde attaquait juste la personne qui avait fourni la vidéo et cette information, plutôt que d’essayer de dire vous savez, poser des questions, où avez-vous eu cette vidéo ? Peut-on avoir plus d’informations ? – blah blah blah – et donc finalement cette personne (qui a publié la vidéo…) se ferme, et arrête de communiquer, donc il y a probablement beaucoup plus que nous aurions pu obtenir à l’époque si les gens avaient été ouverts d’esprit et non pas, euh vous savez, en essayant de démystifier ce que ce que ce gars avait présenté.
John Greenwald Jr : J’ai remarqué que la population en général, quand il s’agit de ça, veut des preuves, des trucs à regarder, et quand ils les obtiennent, ils les détruisent. Pour la plupart, tu sais, je veux dire qu’il y a.…il y a un petit pourcentage qui qui l’adorent et qui sont de grands défenseurs de la sortie de l’information, mais je ne comprends pas, je ne comprends pas… encore une fois, je ne comprends pas l’attaque et la euh essentiellement la guerre qu’ils ont menée, c’est-à-dire juste ce groupe de trolls en ligne qui s’en prennent après les gens, mais je pense que c’est un spectacle différent…différent en soi.
Robert Powell : donc oh oui, vous pourriez faire toute une émission de psychologie, oui.
John Greenwald Jr : Et je suis vraiment fascinée par ça. Parce que je vois la réaction des gens et euh le plus drôle pour moi, très rapidement. Comme vous le savez, je viens de sortir cette interview de James Woolsey, ancien directeur de la CIA qui parle d’OVNI, une petite partie de l’interview, mais il a posé quelques bombes.
Et tout le monde milite pour la divulgation, ils veulent que le gouvernement sorte et dise quelque chose et maintenant que ces officiels du gouvernement le font, la majorité de ce que vous voyez est des gens qui disent que c’est le gouvernement on ne peut pas croire ce qu’ils disent.
Pourquoi tu te bats pour la divulgation ? C’est ce que je ne comprends pas, c’est comme…une énorme contradiction, mais bref, ça m’a toujours amusé, car il y a ces réactions très étranges dans beaucoup de ces cas.
Bien concentrons-nous sur la vidéo. Par l’intermédiaire de SCU, vous avez analysé la vidéo, et vous avez vraiment creusé la question, vous avez écrit un énorme article sur le sujet. Dites-moi un peu quelles étaient vos attentions avec cette recherche et ce que vous avez trouvé en fait ?
Robert Powell : La chose que nous avons faite dès le début était après la parution de l’article du New York Times.
En fait, en octobre 2017, j’ai participé à une émission et j’ai parlé de ça, juste avant que l’affaire du Nimitz soit publiée dans le New York Times, et un marin m’a contacté lors de cette émission et c’était Kevin Day, quelqu’un que vous connaissez bien car vous l’avez déjà interviewé.
Je ne pense pas que quelqu’un l’ait interviewé avant que je ne l’interviewe, mais je n’ai pas rendu mon interview publique. Je l’ai gardé privé et la raison pour laquelle je l’ait, John, c’est parce que les gens, quand ils commencent à parler d’événements et à partager des idées avec d’autres personnes, leurs mémoires commence à changer, vous commencez à adapter ce que vous entendez de quelqu’un d’autre, et cela votre cerveau l’incorpore en quelque sorte dans votre histoire.
Donc je voulais garder ces éléments en silo, et isolés autant que possible.
Immédiatement après avoir parlé à Kevin Day c’est-à-dire en janvier 2018, je suis allé sur le site Facebook de l’USS Princeton, et j’ai commencé à chercher des gens, et j’ai réussi à obtenir une prise de contact avec Gary Voorhis.
En lui parlant, j’ai établi qu’il n’avait pas parlé à Kevin Day au moment où je l’ai interrogé, et qu’il ne se souvenait même pas de Kevin Day, parce qu’il a dit : « Attends, laisse-moi regarder mon petit album » et il a dit « oh oui, je me souviens », il était le chef principal, c’était un gars intelligent.
Mais la raison pour laquelle je te dis ça c’est que… c’est qu’il y a une information importante que j’ai obtenue de chacun de ces gars indépendamment.
Quand j’ai parlé à Kevin Day, il a indiqué cet objet qu’il a repéré sur le radar est tombé de, il pouvait être à 28 000, ou il pouvait être à 80 000 pieds, mais il est descendu près de l’océan.
Donc on a utilisé les deux chiffres pour calculer, et il a dit que ça s’est passé en 0,78 seconde, donc maintenant on a les chiffres dont on a besoin pour faire un calcul.
Eh bien, quand j’ai posé la même question à Gary Voorhis, j’ai dit « Vous l’aviez vu sur le radar, à quelle vitesse cette chose est-elle tombée vers l’océan ? » Je ne lui ai rien dit sur ce que Kevin Dave m’avait dit.
Il m’a répondu : « Combien de temps vous a-t-il fallu pour générer cette question dans votre tête ? » – et il a dit que c’est le temps qu’il a fallu pour que cette chose tombe dans l’océan.
Donc j’ai maintenant deux personnes indépendantes qui nous ont permis de calculer un nombre qui nous semblait raisonnable et nous avons fait de grandes barres d’erreur dessus, comme si ces gars avaient tort.
Et si c’était une seconde, deux secondes, six secondes ?
Tous ces nombres génèrent des forces G qui sont au-delà tout ce que nous pouvons faire avec un avion, ou des drones d’ailleurs, donc et je suis désolé de m’être égaré, mais pour en revenir à votre question de base, notre analyse de cette affaire, il y avait trois points fondamentaux et tous trois étaient liés à l’accélération extrême.
Le premier est celui que vous avez mentionné au début e la vidéo, le deuxième est ce que ces deux marins m’ont dit qu’ils ont vu sur le radar en termes de mouvement sur la distance, et le troisième vient en fait de ces pilotes de la Navy qui ont rencontré les objets dans les F-18, et ils nous ont dit très clairement combien de temps il fallait à un objet qui était proche d’eux pour disparaître de leur vue, et alors ça devient de la trigonométrie.
Vous savez jusqu’où vous devez aller pour disparaître de la vue d’un humain, et ce sont des pilotes de la Navy avec une très bonne vue, et encore une fois on l’a fait de manière scientifique. On ne s’est pas contenté de dire « OK, venez avec nous avec un chiffre on s’est dit « et si peut-être sa vue n’était pas bonne ou si quelque chose d’autre était arrivé, alors si ça ne prenait pas une seconde et si ça avait pris six secondes, jusqu’où aurait-il été jusqu’à en six secondes, donc nous avons calculé toute une gamme d’accélérations et cette gamme allait de la plus faible de 50 G, jusqu’à plusieurs milliers de forces G.
John Greenwald Jr : Wow …
Robert Powell : Et pour donner à votre audience une idée de la force G, un G c’est ce que la terre exerce sur nous six G, seulement six, c’est quand un pilote d’avion commence à perdre connaissance à moins qu’il n’ait des vêtements spéciaux, à huit ou neuf G, cela ça n’a pas d’importance comment il est équipé, il s’évanouira, et à 15 g les ailes du F-18 sont arrachées de l’avion.
Et nous parlons ici d’une gamme de 50 à des milliers de fois la forces de gravité.
Donc pour nous c’était inexplicable et ce n’est explicable par aucune technologie qu’aucune nation sur terre ne possède
John Greenwald Jr : Comment expliquer ça ? Est-ce qu’on a affaire à quelque chose que nous ne pouvons pas encore comprendre, est-ce une science que nous n’avons pas encore découvert ? Comment l’aborder ?
Robert Powell : D’une certaine façon je me disais que c’était presque comme… Christophe Colomb regardant un FA-18 passer devant son bateau. Comment peut-il l’expliquer ? Je ne pense pas… qu’il va faire un très bon travail, et je pense que c’est la même chose pour nous.
On fait de notre mieux pour deviner.
Je ne vois que deux possibilités
Soit l’objet, d’une manière ou d’une autre, a conduit ce que vous appelez sa masse inertielle vers zéro pour que vous puissiez avoir cet instantané…
… Soit il n’est pas vraiment là dans notre atmosphère, en d’autres termes il ne se déplace pas vraiment à travers notre atmosphère, parce que pour se déplacer à travers notre atmosphère à ces vitesses vous deviendriez une boule de feu, tout comme une météorite fait pendant qu’elle brûle à travers l’atmosphère. La chaleur générée serait trop importante pour que métal pour résister à ces vitesses, juste comme un exemple les missiles hypersoniques, euh, ces missiles que nous tirons qui voyagent à mach 10.
A mach 10, le métal commence à se ramollir. Et à seulement à 7000 miles à l’heure, il commence à se ramollir et à fondre, mais il doit seulement rester en forme pendant quelques secondes, ou une minute, avant qu’il atteigne sa cible, c’est ça le problème auquel vous faites face avec notre niveau de technologie pour faire quelque chose comme ça.
John Greenwald Jr : Avec la vidéo elle-même que vous avez analysé, ce que certains des témoins vous ont dit, vous avez obtenu des chiffres assez des chiffres étonnants quand il s’agit de forces G.
Quand il s’agit de la vidéo elle-même, est-ce nous parlons d’un point différent au moment de la rencontre, une des rencontres, que peut-on déduire de cette vidéo, la FLIR1 (celle du Tic-tac…) sur les trois que nous connaissons.
Robert Powell : Je considère que le témoignage du pilote est le plus fort. Suivi en second lieu par les gars du radar naval. La vidéo elle-même, et les gens disent toujours « Où est la photo de l’OVNI ? « où est la vidéo ? » ça n’a pas plus de valeur que l’humain.
Vous voulez vraiment une personne impliquée dans ce que vous voyez mais dans le cas de cette vidéo, cela se produit après la rencontre du FA/18 rencontre par un autre jet FA/18 qui part à la recherche de cet objet.
Donc il le cherche, et ce que nous avons cherché à étudier, c’est l’accélération que vous voyez quand l’objet se déplace en quittant sa croix d’acquisition.
C’est important que votre public comprenne que pour un système d’acquisition de FA/18, perdre le verrouillage est une situation très inhabituelle.
Ces systèmes sont conçus pour des chasseurs des avions de combat – qui l’utilisent en faisant des virages en prenant six ou sept G – qui ne perdent pas un verrouillage sur sa cible, car s’il perd le verrouillage, il est en difficulté parce que le missile est sur le point d’être tiré.
John Greenwald Jr : Pouvez-vous expliquer ça un peu plus en détail, qu’est-ce que ça veut dire dans l’essentiel cette perte d’acquisition ?
Robert Powell : Si l’avion a perdu le verrouillage, alors ça veut dire que l’objet a accéléré. Et nous avons calculé cette accélération dans les environs de 50 G pour s’échapper de l’écran aussi vite que vous l’avez vu.
Parfois les gens disent que c’était peut-être un autre avion. Les avions de la marine américaine ont des systèmes qui détectent non seulement le transpondeur d’un autre avion, mais même si l’avion n’a pas de de transpondeur, disons que c’est un Mig-25, il sait que c’est un Mig-25 en se basant sur la signature électronique.
En d’autres termes, comment le Mig se déplace dans l’atmosphère, vous savez, le séquençage que vous voyez sur lui, toutes ces choses ensemble, permettent à l’avion de la marine américaine d’identifier n’importe quel jet qui se trouve autour de lui, et en plus tous ces systèmes de radar sur le Princeton auraient dit que vous savez qu’il y a un autre avion dans votre zone, donc toutes ces choses ensemble indiquent pour moi que ce n’était pas un jet qu’ils regardaient.
John Greenwald Jr : Il y a évidemment un certain scepticisme à l’égard de non seulement la vidéo FLIR1 (Le Tic-tac), mais aussi toutes les vidéos et tout ce qui est lié avec les OVNIs, il y a une liste très courte de personnes importantes qui aiment toujours contester comme le Dr. Neil deGrasse Tyson, avec qui j’ai travaillé et que j’aime beaucoup, donc je ne dis pas de mal de lui, mais…évidemment, c’est une personne qui ne mâche pas ses mots sur les OVNI.
Vous avez le Dr Seth Shostak, Euh, et je fais le même commentaire sur lui, J’ai travaillé avec lui et nous avons passé du temps ensemble au SETI Institute, j’ai beaucoup de respect pour lui.
Mais ils ont tous l’air de penser que ce n’est pas intéressant. Mick West en est un autre.
Maintenant, pour ceux de mon public qui me suit sur les médias sociaux, nous pensions que nous allions avoir Mick West aujourd’hui. Il avait une invitation ouverte, et je voudrais juste ajouter que je n’aime pas parler de mes communications privées ou en coulisse, mais malheureusement il ne semble pas qu’il avait un intérêt de participer.
Mais Robert a répondu à cette invitation et j’apprécie ça, Robert. Et Mick est toujours le bienvenu, il est déjà venu dans l’émission, et nous aurions aimé avoir un dialogue partagé, donc pour ceux qui sont curieux de ce qui s’est passé sur les réseaux sociaux, encore une fois on a vraiment essayé de faire en sorte que ça marche, mais ça n’a pas marché.
Ceci étant dit, à propos de ces sceptiques, vous savez, c’est généralisé, nous n’avons pas à parler de quelqu’un en particulier maintenant, mais en général il y a ce scepticisme envers ce sujet, mais il semble que le scepticisme vient de ceux qui n’ont pas l’expérience dans ce domaine particulier qu’est la science.
J’ai interviewé un homme du nom de David Aguilar il y a un an ou deux dans cette émission. C’est une personne brillante esprit, il a travaillé à l’université de Harvard et a une grande expérience scientifique. Il dit que quand on parle de choses comme ça, est-ce que vous voulez qu’un astronome étudie ce sujet, ou préférez -vous un astrobiologiste ?
Ce que je veux dire, c’est-à-dire que ces domaines de la science sont très spécifiques et donc on se demande pourquoi on entend certains de ces noms qui mettent ce sujet à la poubelle, et même ces vidéos.
Le Dr. Seth Shostak, je sais qu’il a spécifiquement parlé de ce sujet dans son émission Seti, semblait très mal à l’aise avec les détails et les trucs comme ça.
Donc, avec cette préface, je voudrais vous demander : Qu’est ce qui manque aux sceptiques, pourquoi c’est si difficile d’être… du moins pour certains d’entre eux, même des membres de la science avec des diplômes, qu’est-ce qui leur échappe dans tout ça ? Pourquoi ne veulent-ils pas suivre le sujet ?
Robert Powell : Eh bien c’est comme n’importe quel autre sujet scientifique. Si vous ne l’étudiez pas, vous ne devriez le commenter… dans le cas de Neil ou dans le cas de Seth, ils n’ont pas étudié le sujet tu sais, ils ont lu quelques articles de journaux, ils l’ont légèrement effleuré mais sans.
Ils ne devraient plus discuter de la réalité ou non des UAP, de même que qu’ils ne devraient pas discuter de la réalité de la génétique, dont ils ne savent rien.
Essentiellement, toute personne ayant reçu une formation scientifique, que ce soit Seth, moi-même ou quelqu’un d’autre, une fois que vous êtes formé et que vous commencez à étudier quelque chose, alors vous pouvez le commenter.
Peu importe à quel point je suis formé en science, si je n’ai pas étudié le sujet, je ne peux pas le commenter.
Donc je ne commente pas la génétique, je ne commente pas la géologie ou les sujets que je n’ai pas étudié et je pense que c’est le problème avec eux, c’est que dès qu’ils se retrouvent devant une caméra, quelqu’un leur pose une question, et ils se sentent comme une autorité.
Les médias agissent comme s’ils étaient une autorité, alors ils se sentent obligés de commenter.
Je veux dire que dans la réalité, une personne sans aucun diplôme qui a étudié en utilisant une méthode – Car il y a des gens qui comprennent la méthode scientifique – même sans diplômes, vont être plus, je ne dirai pas expertes, mais serons plus capable d’écouter que Seth ou Neil quand ils n’ont pas étudié le sujet.
John Greenwald Jr : Maintenant il y en a eu, et encore une fois je veux juste l’évoquer parce qu’il est très en vue dans la publication des vidéos sur les réseaux sociaux, c’est Mick West.
C’est pourquoi nous voulions l’inviter pour cette discussion mais je veux au moins vous donner une l’opportunité si vous le souhaitez, d’aborder le scepticisme qu’il a soulevé qu’il a exprimé spécifiquement sur la vidéo FLIR1 (Le Tic-tac). Corrigez-moi si j’ai tort.
D’après ce que j’ai compris, de toute façon je pense qu’il soutient que la caméra bouge ou perd le verrouillage, et c’est ce qui donne l’apparence visuelle de cette chose qui s’éloigne, mais il semble que ce n’est pas nécessairement le cas.
Maintenant je veux rappeler que j’ai une invitation ouverte pour lui, je ne suis pas en train d’essayer de parler de lui derrière son dos, il sait qu’il a été invité.
Donc si vous préférez ne pas répondre, c’est bon. Mais y a-t-il quelque chose que vous aimeriez aborder à propos de ses réfutations publiques sur cette vidéo FLIR1 ?
Robert Powell : Oui, Mick aime essentiellement réduire à zéro une affaire sur un élément particulier. Il essaye de la démolir sans regarder l’affaire dans son ensemble, et c’est ce que j’essayais de lui faire comprendre et pourquoi je voulais débattre avec lui sur le sujet.
Je voulais informer tous les auditeurs que ce n’est pas seulement une affaire à propos d’une vidéo, et ce n’est pas seulement une affaire sur le fait d’une perte d’acquisition du système, qui est la partie principale de l’argumentation de Mick West.
Selon lui c’est que quand le système perd le verrouillage, donc le mouvement que vous voyez est en fait le mouvement qui était déjà là avant la perte du verrouillage.
Et c’est possible oui c’est, possible, mais est-ce que ça veut dire que cet événement n’a pas eu lieu et que ces objets n’ont pas montré une extrême accélération ?
Non, parce que comme je l’ai indiqué plus tôt, il y a trois événements, la vidéo est juste l’un de ces trois et je le considère comme le plus faible des trois… C’est le problème que j’ai avec Mike West, et je ne vais pas m’y attarder plus que ça, j’en ai parlé avec lui avant sur deux points : d’abord, il faut regarder un cas entier, pas seulement en regarder une partie, et deuxièmement dans la méthode scientifique, vous êtes toujours ouvert d’esprit.
Vous pouvez avoir toutes les informations que vous pouvez, Mick ne veut pas de ces informations, parce que je lui ai demandé, « Alors pourquoi ne pas le faire, et cherchez plus d’informations si tu penses qu’il n’y en a pas assez ?
Mais ce n’est pas ce qu’il essaie de faire. Il essaie juste de détruire un argument et de passer à son prochain argument. Il ne fait pas, comme d’autres démystificateurs le font, vraiment étudier le phénomène avec un esprit ouvert, faire des recherches.
John Greenwald Jr : J’ai été surpris de cela, et un peu déçue, parce que je pense que ce domaine on a besoin d’être challengé.
J’aime être challengé si je sors un document ou quelque chose, ou si je fais une déclaration basée sur des preuves et que quelqu’un me réfute, j’adore ça.
Parce que ça me pousse à faire plus, à être meilleur, à continuer à chercher, donc oui, j’ai été déçu et encore une fois, j’ai l’impression que les scientifiques dans leur ensemble, négligent beaucoup de ces preuves, en plus des témoignages et ils adorent les rejeter parce que vous n’avez pas de preuves, et affaire a toutes ces preuves, mais non, on ne veut toujours pas y jeter un œil.
Robert Powell : Qu’est-ce que tu cherches vraiment ? Ce qu’ils cherchent, un OVNI atterrissant sur le salon de la Maison Blanche.
John Greenwald Jr : Mais même dans ce cas, je pense qu’ils auront une histoire, tu sais, je pense qu’ils vont la rejeter d’une manière ou d’une autre, ils trouveront une histoire et je pense que ça va juste être cette bataille sans fin, laisse-moi te poser une question, Pensez-vous que ça s’arrêtera un jour ? Je pense qu’ils ne vont pas atterrir à la Maison Blanche et je ne pense pas non plus que le président va sortir et faire la divulgation que tout le monde veut, je ne pense pas que ça puisse arriver.
Pensez-vous qu’un jour nous comblerons le fossé entre ce que j’appelle la science dominante, parce qu’il y a beaucoup de de scientifiques impliqués dans la SCU qui sont incroyablement réputés, intelligents et c’est exactement ce que nous voulons – mais je parle entre guillemets du courant dominant, les gens que l’on voit à la télévision.
Pensez-vous qu’il y aura un fossé comblé entre nous et eux ?
Robert Powell : Je pense qu’il y en aura un à un moment donné mais ça pourrait être dans 30 ou 40 ans, je ne pense pas que ça arrivera jusqu’à ce qu’il soit évident que les UAP sont réels.
(En mode amusé) Une fois que ce sera devenu évident, alors vous verrez tout le monde s’empiler sur ce sujet, comme si c’était la première fois que quelqu’un en savait quelque chose, et ils feront des recherches jusqu’à en mourir, même si ce sujet existe depuis 70 ans.
John Greenwald Jr : Est-ce que ça vous permet de vous concentrer sur d’autres affaires ? Bien que vous soyez évidemment très connu pour avoir fait l’analyse de la vidéo FLIR1, mais euh quels sont certains des autres cas que vous avez étudiés et qu’avez-vous trouvé ?
Robert Powell : Vous savez, les autres cas que nous avons regardé était Aguadilla, qui est une vidéo de la sécurité intérieure, et celle-là est totalement déconcertante.
Et ensuite l’affaire Stephenville, sur laquelle nous travaillé avant que nous ayons créé le SCU. Dans cette affaire nous avons eu beaucoup de données radar, et c’est un cas très intéressant.
Nous avons des projets au sein du SCU sur lesquels nous travaillons, un projet par exemple, que je vais présenter à notre conférence
https://www.explorescu.org/aapc-2021
, comment prendre un tas de données dont 90 à 99% sont des déchets, et comment y isoler un modèle probant dans le très petit pourcentage d’informations pertinentes qui s’y trouve.
Un autre projet que nous avons est sur ce qu’on appelle les USO (unidentified submerged objects -Objets non identifiés sous-marins), les objets sous-marins et là on a regardé tous les cas d’USO dans l’histoire pour chercher des modèles d’analyse.
La raison pour laquelle nous avons choisi les USO c’est parce qu’avec un UAP typique il y a toujours la question de savoir si vous êtes en train de regarder Vénus, est-ce que vous regardez un avion ?, vous savez, que vous pourriez confondre.
Avec l’USO, c’est un peu plus difficile de mal interpréter ce que vous voyez, je veux dire que c’est toujours possible, il y a des choses que vous savez qu’elles peuvent tromper un observateur mais vous éliminez beaucoup d’entre elles si vous si vous vous concentrez uniquement sur les USO…
John Greenwald Jr : Désolé, je ne voulais pas m’éloigner des USO, je voulais juste vous demander à propos de l’affaire Aguadilla, si je peux y revenir, à votre analyse.
Et je vais aller de l’avant et lier la vidéo dans les notes de l’émission. Note: https://youtu.be/q6s5RwqnnLM
J’en ai un peu parlé avant dans cette émission mais jamais en profondeur avec quelqu’un qui a analysé le matériel. Donc si vous êtes curieux de savoir ce qu’est la vidéo de l’Aguadilla, regardez sur Youtube, dans les notes, ou alors allez sur theblackvault.com, vous y trouverez également le site web de Robert pour la SCU, cette vidéo et d’autres choses dont nous avons parlé, y compris son article.
Mais à propos l’Aguadilla, alors qu’est-ce que c’est ? Pouvez-vous conclure sur ce cas particulier ?
Robert Powell : Vous savez, l’Aguadilla est une sorte d’objet, différent de votre typique UAP, ce n’est pas grand, seulement un mètre sur deux.
L’objet a définitivement un aspect physique, un côté physique, mais qu’est ce qui était si unique dans ce cas c’est que quand il a un impact sur l’eau, on peut y trouver un impact très minime, mais il n’y a presque pas d’impact et la vitesse de l’objet change à peine quand il entre dans l’eau.
Il ralentit juste un peu, mais il se divise en en deux et se reforme une fois qu’il est sorti de l’eau.
C’était la partie la plus intéressante quand j’ai vu la première fois cette vidéo, là j’ai dit « Oh un autre objet est sorti de l’eau, il a dû se joindre à lui ou peut-être est-ce un reflet ? »
Mais une fois qu’on l’a regardé image par image c’était la chose la plus étonnante que j’avais jamais vu. Vous avez un certain nombre de pixels qui composent l’objet et dans ce cas c’était environ 40 pixels.
L’objet entier que vous voyez que tous les 30èmes de seconde sur chaque image, ce nombre de pixels augmente jusqu’à ce que vous ayez environ 80 pixels, et donc vous avez doublé la taille de l’objet.
Et après il y a un centre de chaleur au milieu qui a commencé à doubler, et ensuite vous le voyez, vous le voyez commencer à se séparer sur le centre de chaleur de sorte que vous avez maintenant deux centres thermiques, et deux objets.
Et la prochaine chose que vous savez c’est que vous avez deux objets séparés de la même taille que le premier que vous avez commencé à suivre. C’est comme la mitose dans une cellule (Etape de la division cellulaire).
Je n’ai pas d’explication pour ça, tout ce que je peux dire c’est ce que montre la vidéo.
John Greenwald Jr : Je ne suis pas un scientifique, mais je pense que ce n’est pas un ballon…
Robert Powell : C’est ça, ce n’est pas un ballon et…vous savez, c’est ce qui rend fous les démystificateurs, c’est des éléments comme « On pourrait dire que c’est un ballon si vous savez que ceci ou cela arrive, etc.
Ok c’est bien mais là tu as le problème comment l’objet se divise en deux, vous avez la signature thermique infrarouge, et comment la faire correspondre avec le ballon, mais c’est comme s’ils jetaient ces faites, et disaient « Oh et bien, ça doit être un ballon »
John Greenwald Jr : Je ne vais pas pointer du quelqu’un du doigt, mais je regardais un couple de sceptiques renommés débattre d’une vidéo que j’avais postée, et que quelqu’un m’avait contacté et en bref, je ne sais pas ce que c’était, mais ça avait l’air ça ressemblait à tu sais un tas d’objets, ils étaient filmaient la euh la lune à travers un télescope et il y avait un…un tas d’objets qui passaient et il y a plusieurs types de vidéos qui circulent comme ça, mais celle-ci était vraiment intrigante un des sceptiques a dit « pas des oiseaux, je suis convaincu qu’il y a des battements d’ailes, il y a ceci… et autre chose », l’autre disait qu’il s’agissait de ballons et ils ont mis en avant ils n’étaient même pas d’accord.
Ce qui est bien, et j’aime bien cette conversation mais c’était comme si après ils ne pouvaient pas se mettre d’accord et cela est resté un point d’interrogation, ils ont juste laissé tomber. Ils se sont dit je suis sûr que ça s’est résolu et ils ont continué.
Vous ne pouvez pas faire ça en omettant tellement de choses pendant ces analyses et c’est ce que je que je continue à trouver avec les sceptiques et les démystificateurs, c’est que, encore une fois, vous revenez sur cette psychologie que je trouve fascinante.
Parce que s’ils veulent vraiment l’analyser et le démystifier, alors ils peuvent le faire avec l’ensemble des éléments et c’est juste que pas du tout, ils ne le font pas et je ne comprends pas pourquoi. Je pense qu’ils veulent juste démolir, pas nécessairement d’expliquer, mais je pense que « démystificateurs » est un mauvais mot en ce qui les concerne.
Certains d’entre eux aimaient être appelés comme ça, J’ai l’impression que les démystificateurs, peu importe ce que vous que vous leur montriez, comme une maison bleue ils vont la démystifier et essayer de prouver qu’elle est rouge.
Pensez-vous que c’est leur intention de présenter n’importe quelle théorie, du moment que ce n’est pas ce que ce que vous voulez qu’ils croient ou ce que vous avez conclu ?
Robert Powell : Oui, oui, absolument, je pense que c’est seulement parce que pour un vrai scientifique, la première chose que vous voulez c’est toutes les données que vous pouvez acquérir.
Et si vous regardez n’importe quel démystificateur, vous ne les voyez pas faire l’effort de soumettre des FOIA, et dire « Puis-je avoir plus de données ? Est-ce qu’on a des données ici, est-ce qu’on a des données que je peux analyser ?
Non, ils disent juste « Voyons voir comment je peux argumenter contre cette possibilité ? »
John Greenwald Jr : C’est juste, on dirait qu’ils ne veulent pas faire ce travail de terrain et qu’ils ne veulent pas parler avec gens qui ont vraiment été là et fait le travail d’ analyse, c’est-à-dire le travail de terrain, ou des gens qui ont plus d’expérience dans ce créneau particulier, pour nous permettre d’essayer et vous savez d’élucider ces mystères.
Quand il s’agit de la réaction du gouvernement, cela doit jeter les sceptiques un peu dans la boucle parce que je suis surpris moi aussi.
Reparlons un peu de l’affaire FLIR1. La marine a dit avant même d’avoir publié la vidéo, que l’on n’a aucune idée de ce que sont ces choses, qu’ils considéraient donc eux-mêmes comme non identifiées.
Maintenant, même si je respecte certains des sceptiques qui sont là, ce sont souvent des gens très intelligents, et je suis sûr que certains d’entre eux ont un bon fond, il est difficile de croire que si le pouvoir, la puissance et l’intelligence qui sont derrière l’armée et la marine des États-Unis ne peuvent pas trouver une solution, alors ils concluent par deux options :
- Ils mentent et ils peuvent trouver une solution.
- Ils ne veulent pas vous le dire.
Ils devraient juste dire que c’est confidentiel ou autre et alors tu ne peux rien faire…
A propos de l’armée, où pensez-vous qu’ils sont à ce stade, tu penses qu’ils sont plus ouverts ou que tout cela fait partie d’une couverture, d’une campagne de désinformation. Que croyez-vous qu’il se trame derrière ces positions ?
Robert Powell : Ouais, je ne suis pas un grand, vous savez, je ne suis pas vraiment dans le euh…tu sais, les campagnes de désinformation cachées.
Je pense qu’en général les grandes bureaucraties fonctionnent comme des grandes bureaucraties, donc je pense que quand ils disent qu’ils n’ont aucune idée de ce que c’est, c’est un peu vrai.
Mais il est clair qu’ils ont les données radar du USS Princeton, en d’autres termes ils n’ont pas publié les vidéos et donnés avec les données radar, qui sont des ordres de magnitude plus précieuses que les vidéos.
Donc ils savent quelle est la vitesse de l’objet donc c’est vrai quand ils disent que non, on ne sait pas ce que c’est mais il est clair qu’ils savaient à quelle vitesse l’objet se déplaçait, il ne peut y avoir aucun de doute là-dessus.
Donc mon opinion est qu’ils ne connaissent pas la source de ces objets, ils ne savent pas d’où ils viennent, ils ne savent pas ce sont ces choses.
La seule chose qu’ils savent est qu’elles existent, et vous vous retrouvez avec le même problème que l’Air Force avait.
Que dites-vous au public quand il vous demande ce que vous faites à ce sujet, vous vous connaissez la réponse.
Hum, je suis Christopher Colomb et je ne peux rien y faire avec un F-18, ça ne va pas très bien avec le public. C’est ça l’énigme.
John Greenwald Jr : Je pense que beaucoup de gens ne réalisent pas non plus qu’ils retiennent des informations à ce sujet. Je sais que vous avez vous-même fait des demandes d’accès à l’information et il y a des informations qui manquent.
Je pense au journal de bord que vous avez essayé d’obtenir, et les journaux de bord ont mystérieusement disparu.
Le chercheur Christopher Lambright a fait les gros titres, je pense qu’il y a un an environ, il cherchait des informations et il est arrivé avec une présentation top secrète qui incluait quelque chose je crois avec le Nimitz ou du moins des affaires liées.
Donc il y a ce monticule, quelle que soit sa taille, d’informations classées, et ils sont toujours prêts à dire au public que nous n’avons absolument aucune idée de ce que c’est, et ça pour moi, c’est très fascinant, ce qui m’amène à une de mes dernières questions que je voulais vous poser.
Nous approchons de la fin et j’aimerai vous entendre sur le prochain rapport des UAP. Nous l’espérons tous, même si je prédis qu’il ne va pas arriver dans les délais comme prévu. Mais s’il arrive cette année, espérons qu’il le fera le 1er juin ou le 31 juin.
Quelle que soit la date à laquelle il arrive, nous allons obtenir ce rapport sur les UAP.
Avec votre expérience, que pensez-vous qu’il y aura qu’il y aura dedans ?
Robert Powell : OK, donc avant de vous répondre, John, laissez-moi vous dire que la SCU a en fait envoyé une lettre à ces sénateurs clés du Sénat, le comité du renseignement, et nous leur avons envoyé une version abrégée du rapport Nimitz produite par la SCU.
Nous leur avons également dit que nous serions heureux de signer une NDA s’ils le demandent et nous serions heureux de fournir une opinion sur tout ce que la marine leur envoie dans ce rapport.
Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons reçu aucune réponse.
Par apport à votre question, je pense que mon point de vue va être similaire à la vôtre.
Je serai très agréablement choqué si une quelconque information est fournie à part quelque chose du genre « nous sommes enquêtons sur ça avec euh… hâte. »
Je ne pense pas que nous obtiendrons quoi que ce soit.
A ma connaissance il n’y a pas exigence pour que la Marine, ou le Département de la Défense, fournissent des informations au public. Ils doivent seulement fournir des informations à un comité de renseignement du Sénat, ce qu’ils pourraient fournir sous le sceau du secret, vous savez.
John Greenwald Jr : Le comité demande un rapport public non classifié, donc avec un peu de chance nous aurons quelque chose.
J’ai fait une vidéo sur cette chaîne pour ceux qui regardent et ne sont pas au courant du processus utilisé. J’ai récupéré des rapports publics de la DNI, qui va diriger ce rapport, et je montre comment les annexes classifiées fonctionnent, et comment on les voit dans les rapports. J’en ai pris un au hasard qui n’est pas lié aux OVNIs, et c’est étonnant de voir comment se présentent les l’information, un paragraphe ou deux et en dessous il y a des informations supplémentaires qui se rapportent à une annexe classifiée.
Et je crains qu’il se passe la même chose, soit qu’ils nous donnent du vent sur – euh – ce que nous savons déjà, vous savez, qu’ils vont prendre les vidéos FLIR1, Gimbal, et aller vite, essentiellement donner quelques dates et un peu d’information, pour donner du relief à ces éléments. Mais il n’y aura rien de nouveau et ensuite dans les petits caractères en dessous, il y aura une citation indiquant de regarder dans l’annexe classifiée. J’espère que j’ai tort, vraiment, parce que…
Robert Powell : J’espère que nous avons tous les deux torts.
John Greenwald Jr : Oui, j’adorerais voir quelque chose. Je pense qu’avec les décennies et décennies de secret, ce n’est pas parce qu’on a l’attention des médias d’une manière un peu sérieuse, et que le sénat pose une question à la communauté du renseignement, que ça va beaucoup changer.
Mais je ne peux pas attendre, tu sais, je compte le temps jusqu’à moment où ça va se produire, je suis impatient.
Vous l’avez mentionné plus tôt Robert, le SCE va organiser une conférence. Avez-vous un peu plus de détails, est-ce que les gens peuvent y assister, c’est en ligne ?
Robert Powell : Oui nous allons avoir une conférence passionnante, conférence qui va être une conférence en ligne. Hum, ils peuvent aller sur le site de la SCU, qui est https://www.explorescu.org/, et juste pour vous donner un avant-goût de quelques-unes des personnes présentes, le Dr Hal Puthoff sera notre orateur d’ouverture, et il va parler de comment passer de la collecte de renseignements à la collecte de données scientifiques.
Sur ce sujet, nous aurons le Dr Kevin Knuth qui est un professeur, qui parlera d’un modèle galactique, comment une espèce pourrait se déplacer dans la galaxie.
Le Dr Michael Masters va parler de formes des hominidés et comment elles changent au fur et à mesure que nous que nous progressons en tant qu’espèce.
Le Dr Silvano Colombano, qui a récemment pris sa retraite de la NASA, va parler d’une analyse coût-bénéfice sur le sujet des UAP, nous aurons également des informations sur de Skyhub et UFO DAPP, sont des programmes qui essaient de collecter des données à distance.
Je vais donner un exposé sur comment analyser toutes ces données et ensuite Peter Reali va faire une présentation sur l’équation de Drake.
Le Dr. Matthew Simdega va parler de la matière noire et les UAP, ce qui sera un sujet intéressant, mais je ne suis pas sûr de la relation.
Tous ces gars-là sont des individus très pointus qui qui prennent le sujet des UAP au sérieux et pensent que ce sujet vaut la peine d’être analysé.
John Greenwald Jr : Alors quand est-ce que cela va se faire, et est-ce ouvert au public ?
Robert Powell : C’est du 5 au 6 juin. Donc si quelqu’un est intéressé pour participer, allez sur notre site web et il vous donnera un lien où vous où vous pourrez vous inscrire à la conférence.
Nous sommes limités aux 500 premières personnes. C’est juste les limitations du logiciel pour la conférence en ligne que nous avons.
John Greenwald Jr : Et oui, je pense que vous venez de répondre à ma question suivante, c’est seulement en ligne ou y aura-t-il une participation en personne également ?
Robert Powell : Ce sera uniquement en ligne. Il y aura une combinaison de logiciels qui permettra aux participants d’interagir avec d’autres personnes qui vont à la conférence. Vous pourrez installer une petite table virtuelle d’appoint pour avoir discussions avec nous-même, alors que nous aurons générés euh – un groupe de rencontre où pendant une heure, toutes les 10 minutes, nous tirons au hasard quatre personnes ensemble, et on les met à une table où ils se rencontrent et parlent pendant 10 minutes puis ils sont envoyés à une autre table. Donc ça va être très amusant
John Greenwald Jr : Génial, je suis impatient que le COVID-19 soit fini, comme ça on pourra tous se rencontrer ensemble et être à une table, mais la technologie distancielle s’est vraiment accélérée, grâce au COVID-19, c’est assez amusant de voir la capacité des conférences en ligne et les gens qui ne veulent pas avoir d’interaction humaine en face à face.
Robert Powell : Vous savez c’est vrai qu’il y a quelques outils assez intéressants qui sont sortis de tout ça, mais vous savez on ne peut pas trinquer une bière avec ses amis à une conférence en ligne, non pas du tout, ça me manque.
John Greenwald Jr : J’ai hâte de les retrouver à nouveau, mais je te souhaite le meilleur pour la conférence, alors encore une fois, c’est www.explorescu.org
Je vais mettre un lien dans les notes de l’émission, si vous ne savez pas comment y accéder, allez sur www.theblackvault.com et sous regardez sur YouTube tout est là, en bas, dans la description et bien sûr le pouce en l’air et aider à faire passer le mot sur la chaîne et l’interview de Robert est toujours d’une grande utilité.
Robert, encore une fois, merci beaucoup d’avoir pris le temps de me parler, je vous souhaite le meilleur pour vos recherches, vous êtes sur une liste très courte de personnes dans le domaine des OVNI que je respecte énormément parce que vous allez de l’avant pour trouver des réponses et vous faites le travail que peu de gens font ça, alors je veux juste prendre un moment pour le reconnaître et dire merci.
Robert Powell : Merci John, c’était génial d’être dans ton émission, comme toujours, j’aime parler avec vous.
John Greenwald Jr : Oui, et toi aussi, et merci à vous tous pour avoir écouté et regardé, c’est John Greenwald Jr. qui termine, on se revoit la prochaine fois.