Situation
La journaliste du site The Debrief a interviewé Luiz Elizando, ancien directeur de l’AATIP, le 2 avril 2021. L’interview est disponible sur YouTube. Voici le transcrit en Français de l’entretien.
Traduction
Introduction sur le nombre de jour qui reste avant le rapport du DOD sur les OVNIS & Présentation de Luiz Elizando.
Luiz Elizando : Il y a 198 agences différentes qui travaillent dans le renseignement, et qui ne communiquent pas forcément ensemble. Nous l’avons vu durant le 11 septembre, l’issue a été tragique, et ensuite cela a pris 3 ans afin de remédier à cette situation. Nous sommes dans une situation similaire avec les UAPS, mais heureusement, il n’y aura probablement pas d’issue tragique en cas d’échec, mais cela montre que 180 jours, c’est un délai assez court. Il faudrait le faire bien, car c’est une opportunité unique que nous avons là.
Christina GOMEZ : Comment nous, chercheurs (NOTE : Dans ces phénomènes…) pourrions nous mettre une pression plus forte sur notre gouvernement ?
Luiz Elizando : Christina, vous faites exactement au mieux ce que vous devez faire. Ma génération n’a pas fait son travail, mais la vôtre le fait, tout repose sur vos épaules maintenant. Il faut une conversation claire, et également une conversation scientifique. Vous posez des questions difficiles, c’est ce qu’il faut faire.
Christina GOMEZ : Récemment, The War Zone a écrit un article sur une rencontre étrange avec des drones mystérieux près de la cote Californienne, en 2019. Il s’est passé des choses, par exemple un mois auparavant, les Chinois ont mis en fonction un nouveau bateau, et ont aussi testés deux types de missiles surface à surface (NOTE : contre les bateaux…) quelques jours avant cette rencontre mystérieuse. Il y a des tensions entre la Chine et les USA, et pensez-vous que cela soit lié ?
Luiz Elizando : Christina, mon opinion personnelle sur ce que j’ai appris dans ma carrière, et j’ai passé beaucoup de temps sur les drones militaires plus jeune, mais cette expérience est toujours valable aujourd’hui. Lorsque vous parlez d’un drone, vous avez des facteurs comme le poids initial, le poids utile et sa capacité de rester en vol durant un certain temps.
Si vous prenez le cas des drones commerciaux, notamment utilisé dans l’industrie du cinéma, ils ne restent pas en l’air plus d’une quinzaine de minutes. De plus la portée de ces appareils reste limitée.
Il y a des cas où des drones peuvent rester en l’air bien plus longtemps, mais ils ne s’appuient pas sur une propulsion avec des rotors, mais possèdent des ailes, et peuvent voler plusieurs heures (NOTE : Il parle des drones militaires utilisés par exemple pour tirer un missile sur une cible, comme utilisés en Afghanistan).
Toutefois quand vous étudiez les témoignages des drones rencontrés dans le cas de l’USS KID et d’autres situations, ma première compréhension est qu’ils ont appelés ces objets « Drones » simplement car ils ne voulaient pas utiliser le mot UAP, et n’effrayer personne. Ils savent que les journaux de bords sont facilement rendus publiques par les FOIA (NOTE : Demande officielles qui permettent de rendre publiques des informations gouvernementales…) alors je suspecte qu’il y a des directrices disant que si vous voyez n’importe quelle lumière suspecte dans le ciel, vous devez écrire dans le journal Drone, et pas UAP. Cela peut être publié dans la presse, et nous passerions une mauvaise journée.
Deuxièmement, quand vous observez ces drones durant plusieurs jours, il faut savoir que ces objets coutent très chers, et qu’ils ont besoin d’un endroit pour se poser régulièrement, et il n’y avait rien de tel à proximité. Plus ces appareils ont des capacités élevées, moins vous avez envoie d’en perdre un dans l’eau.
Ensuite ils avaient des caractéristiques de vol similaires à celles décrites par Fravor avec le tic-tac, pouvant effectuer des mouvements erratiques, et restant en vol heures après heures, et cela durant plusieurs jours.
Ils n’ont jamais détecté de bateaux à proximité qui pouvait les contrôler, et les faire atterrir puis redécoller. De plus les conditions météo étaient très mauvaises, ce qui rend encore le pilotage des drones beaucoup plus difficile.
De plus ne l’oublions pas, même si je ne rentre pas dans les détails, nous avons des technologies à bords des bateaux qui permettent de lutter contre ce genre, disons qui peuvent neutraliser ce genre de technologies ; il faut savoir qu’il y a des procédures si un objet de ce genre se trouve à moins de 100 mètres du bateau, il peut vous tirer dessus, donc vous avez l’instruction de les neutraliser.
Dans ce cas les drones ont volé des heures et des heures autour des bateaux, et les équipages n’ont pris aucunes mesures particulières, ce qui doit donner une indication sur le fait qu’ils n’avaient pas à faire à des technologies de drones conventionnels, et même pas des drones du tout. Toutefois je ne veux pas spéculer, je pense que ce serait important de laisser les témoins s’exprimer sur ce qu’ils ont vus, mais de ce que je comprends, plusieurs personnes qui ont été sur ces bateaux ont aujourd’hui parlés, et ont affirmés « Ouais vous savez quoi, ce n’était pas des drones…mais des choses dont nous n’avons aucune idée ». Apparemment plusieurs personnes commencent à parler. Je reste prudent, et je ne veux rien affirmer sur ce cas particulier. En fin de compte, il se pourrait qu’il s’agisse de technologie Chinoise.
Oui cela pourrait, mais cela ne ferait aucun sens avec ce mode opératoire de leur part ; il s’agit déjà d’actions très provoquantes, et il aurait été simple pour la NAVY d’en neutraliser un et de constater qu’il s’agissait d’un drone Chinois, ce qui aurait causé beaucoup de tensions politiques, que les Chinois ne souhaitent pas actuellement. Je pense qu’il y a une probabilité très grande qu’il ne s’agissait pas des Chinois derrière cette épisode.
Christina GOMEZ : Wou-Hou, si ce n’était pas les Chinois, alors c’est définitivement quelque chose à laquelle que nous devrions réfléchir. Pensez-vous que nous pourrions envisager que tout ce qui est classifié sur ces rencontres étranges pourrait ne jamais voir le jour avant bien longtemps ?
Luiz Elizando : Vous savez Christina quand vous arrivez sur des choses classifiées, beaucoup de personnes seraient étonnées par le fait que ces informations n’ont rien forcément de très sexy, même si les gens pensent qu’il s’agit de choses très importantes, comme ils en verraient un film de James Bond 007.
Des informations sont classifiées, simplement car les sources et les méthodes d’analyses et de traitements le sont, comme par exemple des plateformes de surveillances qui se trouvent dans des endroits auxquels nous ne voudrions pas que nos ennemis en connaissent l’emplacement, ou les capacités. Les informations ne sont pas classifiées car nous avons des meilleures vidéos et photos, même si nous en avons, mais ce n’est pas forcément pour cela que ces informations sont classifiées.
Elles sont classifiées selon les circonstances dans lesquelles elles ont été collectées. Vous savez chaque fois que vous devez classifier une information, il y a un cout qui est lié, car pour maintenir une information classifiée numériquement, ou physiquement, il y a des personnes qui sont responsables de ce processus. Ce cout n’est pas anodin, et il y a une volonté du gouvernement de déclassifier largement des informations dès qu’ils le peuvent, mais bien sûr il y toujours des personnes au gouvernement qui s’opposent à toutes déclassifications. Il y a un processus de revue pour cela, mais je suis confiant sur le fait que certaines informations verront la lumière du jour, et sans doute certaines dans le rapport attendu au mois de juin.
Mais dans ce domaine précis, des informations sortent chaque jour, et je sais que cela rend les gens fâchés qui en attendent plus, mais je vous rappelle que si vous reveniez juste trois ans en arrière, et que vous demandiez à n’importe qui « Quel est votre définition de la révélation ? », et bien la plupart des gens diraient « Il faudrait qu’une personne au gouvernement dise que cela est réel ».
Et bien nous avons des sénateurs qui l’ont dit, l’ancien directeur de la CIA qui l’a dit, et l’ancien directeur de la National Intelligence qui l’ont dit, les personnes ayant les postes les plus élevés qui ont dit que cela était réel.
Maintenant, nous avons une mémoire courte, et trois ans plus tard nous voulons plus, nous avons faim, ce que je comprends, et je ne le critique pas, mais je pense que nous devons voir d’où nous venons depuis ces trois dernières années.
Comme je l’ai déjà dit cela est un processus, pas une fête, et que nous devons être confiant dans le futur, je pense que le futur est très prometteur. Je vois sur Twitter des gens qui disent penser que ce rapport ne contiendra rien du tout, et je ne souscris pas du tout à cela. Je pense qu’il y aura plus que « rien ». Je pense que tout a été trop loin et que l’on ne peut plus faire rentrer le dentifrice dans son tube aujourd’hui.
Maintenant je veux aussi tempérer vos attentes, si vous attendez une photo d’un UFO posé devant la maison blanche, ceci ne se produira certainement pas.
Si vous attendez une reconnaissance par des éléments du gouvernement sur le fait que nous avons collectés des informations sur ce sujet, et qu’il semble que ce soit un sujet réel, et heuhhhhhhhh, que c’est un sujet d’intérêt de sécurité national, alors oui, je crois que vous ne seriez pas déçu. Alors, encore, c’est compliqué ces informations classifiées, mais je crois qu’un jour elles verront la lumière du jour, je suis très optimiste avec cela.
Christina GOMEZ : Cela serait complètement incroyable, je crois qu’un large publique est prêt pour la vérité. Pensez-vous que nous entendrons le Congrès parler des UAPS, et pensez vous que nous avons espoir que cela soit publique ?
Luiz Elizando : Je pense que cela est un peu tôt, ils ont demandé un rapport, et c’est déjà un bon début. Voyons déjà ce que contient ce rapport, et quels sont les actions qui pourront être prises ensuite.
Christina GOMEZ : Cela fait sens, avez-vous reçu des informations plus précises sur ce que pourrait contenir ce rapport et que vous pourriez partager avec nous, même de manière très générale ?
Luiz Elizando : AHahha, Christina, c’est une très bonne question, mais une question que je vais poliment décliner, je sais où vous voulez aller et j’applaudi vos efforts, mais je pense que ce sont aux personnes qui gèrent cela de le faire à leur manière, et je ne veux pas ruiner les efforts en cours. Il y a des personnes très sincères qui travaillent dessus, de manières directes ou indirectes, et leurs efforts répondent à nos questions, donc, encore une fois, je passe cette question.
Christina GOMEZ : Je comprends très bien votre position. A votre avis, quelle partie de la surveillance des UAPS a été déléguée à des entreprises privées ?
Luiz Elizando : Je répondrai rapidement, une grande partie autrefois, et une partie importante aujourd’hui.
Christina GOMEZ : Wahou, cela pourrait-il faire le sujet d’un autre interview ? Pensez-vous que l’on peut dire qu’il y a une collaboration avec d’autres pays à travers le monde pour répondre à ce mystère des UAPS ?
Luiz Elizando : Oui bien sûre, il y a des faits à ma connaissance, et je pense que c’est important de comprendre qu’il s’agit de quelque chose de global, et pas seulement des USA. Cela concerne toute l’Humanité, pas seulement une partie des humains ou un groupe particulier. Lorsque vous regarder une carte et que vous enlever toutes les frontières de cette carte, vous réalisez que tout est interconnecté. Nous partageons tous les mêmes voisions même si nous habitons dans des maisons individuelles, et je pense qu’il serait ridicule qu’une technologie plus avancée reconnaissent nos frontières, disant tient là on ne peut pas aller c’est la frontière Canadienne, cela ne marche pas ainsi. Je pense que c’est important que nous traitions de cela avec nos amis étrangers. Nous pouvons obtenir de l’aide de leur part.
Christina GOMEZ : Cela fait beaucoup de sens. Si nous concluons que les UAPS ont une origine extra-terrestre, pensez-vous que le gouvernement fasse une information disponible pour le publique.
Luiz Elizando : Wahouh Christina, excusez-moi de faire cela, mais vous avez dit quelque chose de très intéressant, et je vais descendre dans le Rabbit Hole (NOTE : trou du lapin, expression américaine décrivant un univers magique, aujourd’hui décrivant aussi un peu les conspirationnistes…) pour un moment, car je pense que c’est important. Vous avez demandé si la conclusion arrivait au fait que ces choses avaient une origine d’un autre monde. Nous êtres humains passons 9 mois dans le ventre de notre mère, et durant tout ce temps, nous entendons battre son cœur, cela fait de nous des êtres assez binaires, et la plupart des questions que nous posons sont souvent assez binaires. Avez-vous chaud ou froid, est-ce bon ou mauvais, est-ce blanc ou noir, est-ce en haut ou en bas, au nord ou au sud, mais la nature ne fonctionne pas ainsi. Même si nos cerveaux fonctionnent ainsi, c’est n’est pas la manière de faire de Dame Nature. Elle fonctionne en zig-zag, en diagonale, en ligne droite, alors mon avis est que si nous pensons que si cela ne vient pas d’ici cela vient d’un autre monde, bien je pense que la question est mal posée. Il y a beaucoup d’autres options que nous devons considérer, et cela fait partie des sujets proposés par certain, un nature inter-dimensionnelle, dans le sens d’un phénomène quantique.
Nous n’arrivons pas à observer ou interagir avec le 99% de l’Univers, alors que nous sommes assis juste au milieu de l’échelle de l’univers (NOTE : Dans le sens de l’infiniment grand et l’infiniment petit…) et nous utilisons seulement cinq sens pour apprécier notre environnement, et tout ce qui est hors de la portée de ces sens ne nous est pas connu. Il y a une réalité qui ne nous est pas connue, par exemple nous sommes entourés de signaux WIFI, GPS, et d’autres émissions radios, mais comme nous ne pouvons pas les percevoir nous ne pouvons pas interagir avec cela. Nous avons besoin d’appareils technologique pour effectuer cela.
Quand nous regardons l’Univers avec nos yeux, nous voyons un grand nombre de petits points. Lorsque nous les observons au radiotélescope, dans la gamme infrarouge, ou ultra-violette, et bien vous dévoilez des aspects jamais vus auparavant.
Alors nous avons une opinion très carrée et si le rapport dit que ce n’est pas d’ici, nous concluons que cela vient d’une autre planète. Alors pourquoi ne dirions plutôt pas que ces choses viennent d’une autre dimension ? En fait peut être ces choses sont elles encore plus naturelles que la terre et sont ici depuis toujours, et que nous avons simplement atteint un point technologique qui nous permet d’interagir avec elles dans une certaine mesure, peut être sont elles encore plus naturelles que les êtres humains.
J’essaye d’avoir une vision peut être un peu hyperbolique, afin que nous essayions d’avoir un champ de réflexion plus large, car l’hypothèse extra-terrestre n’est peut-être pas la seule option. Pour répondre de manière plus précise, nous avons besoin de beaucoup plus de données.
Nous avons besoin d’ouvrir le dialogue avec nos meilleures scientifiques, nos meilleures philosophes, et chacun d’entre nous, et pas seulement le département de la défense ou la communauté du renseignement. Oui la sécurité nationale doit être impliquée, car si c’est un risque potentiel, il faut s’en inquiéter, peu importe d’où cela peut venir.
Christina GOMEZ : Merci d’être descendu dans le Rabit Hole, il y a beaucoup de concepts fascinants. Il semble y avoir beaucoup de rapports concernant des UAP autour des installations militaires, et même des interactions avec du matériel électronique et des mécanismes concernant la défense. Selon ce que vous savez, pensez-vous que cela soit vu par nos dirigeants comme des actes d’une nature agressives, ou alors une démonstration d’une technologie supérieure ?
Luiz Elizando : Christina, laissons de côté le sujet des UAPS un moment, et imaginons que des adversaires étrangers aient la capacité de voler autour de nos installations nucléaires, et puisse interférer avec elles, que cela soit du nucléaire civil comme les centrales, ou nos armes nucléaires.
Dans tous les cas, et bien c’est un mauvais scénario ; si quelqu’un peu interférer sur ce matériel et que nous n’avons pas la possibilité de nous prémunir cela, c’est un problème. C’est pour cela que si je me rendais sur un site de silo nucléaire aujourd’hui, je rencontrerais probablement des personnes armées pointant des armes sur moi, et me posant des questions de manières incisives.
C’est la nature de la bête, cela fait partie des joyaux de la couronne, la manière dont nous défendons ce pays.
Réintroduisons maintenant le sujet des UAPS, et disons qu’il y a une sorte de technologie qui survol nos sites nucléaires, et qu’il n’y a rien que nous ne puissions faire, et qu’en plus ils peuvent désactiver nos systèmes, est-ce que c’est un problème ? ma réponse est oui, un problème significatif.
Et c’est le cas, nous devons savoir ce qu’il se passe. Il semble que les Russes ont eut également les mêmes expériences, je ne rentrerai pas dans les détails, c’est un problème global, pas seulement celui des USA ou de la Russie.
Est-ce que cela veut dire qu’on veut nous rendre attentif à ces armements, comme le disent certains, est-ce juste des sondes, nous n’en savons rien, et c’est notre plus grand problème. Oui c’est fun de spéculer, plein de personnes ont leurs idées à ce sujet, mais c’est trop tôt pour dire. Je pense que c’est dangereux d’avoir des conclusions avant que l’on ait plus d’informations, pourquoi ils y ont un intérêt à ces technologies.
Christina GOMEZ : J’ai une question que tout le monde se pose. Pensez-vous qu’il y a un scénario de tentative de premier contact avec ces intelligences derrières ces UAPS qui ont été vus et détectés ?
Luiz Elizando : Ahh, heuuuh, le premier contact, c’est la première question. Nous n’en savons rien. Peut-être y a-t-il déjà eu un premier contact ? Je vis ici dans le Wyoming, et les indigènes qui sont là prétendent qu’ils ont eu des contacts il y a des milliers d’années avec ces choses. Alors est-ce un premier contact ? je n’en sais rien. Je pense que c’est sans doute quelque chose que nous devons considérer, mais je pense aussi que nous devons considérer des alternatives, et peut être que nous avons déjà plusieurs contacts en fonction de notre évolution à travers de grandes tranches de notre histoire.
Une fois de plus, je n’en sais rien du tout, je n’ai pas de réponses, mais j’essaye juste d’essayer de ne pas nous limiter à un angle restreint. Il y a des organisations comme Rand Corporation (research and development – C’est un Think Thank américain créé en 1946 étudiant toutes sortes de scénarios politique, technologique, industrielle, écologique, etc.…) et des personnes qui essayent de voir quand une grande partie de la population serait prête pour accepter l’idée que nous ne sommes pas seuls, peut importe à quoi cela ressemble. Il y a eu beaucoup d’études à ce sujet, et une est en cours actuellement.
Je ne sais pas si cela devait se produire qui pourrait diriger un tel scénario. Peut être même n’est -ce pas le rôle du gouvernement, peut être nous reposons-nous trop sur le gouvernement, c’est plutôt à nous, en tant qu’individus, qui devrions essayer de répondre à ces questions. Honnêtement Christina, je vous le dis, c’est à 100% que je préférai que cela soit vous comme représentante des terriens vis-à-vis d’une autre espèce, plutôt que certains politiciens à Washington. Peut-être que Washington DC n’est pas la bonne place pour engager un contact avec ce genre de choses, quelles qu’elles soient. Quand cela viendra, se sera peut-être quelqu’un comme vous (NOTE : Ça sent la drague assurée…)
Christina GOMEZ : En effet, je suis toujours une ambassadrice pour parler aux visiteurs (NOTE : Ça pourrait marcher…). Selon vous quel est la proportion d’activités détectées sous les océans par rapport à celle détectée dans les aires ?
Luiz Elizando : Hum, je vais aussi poliment passer cette question, car pour y répondre je dois parler des capacités qui existent. C’est sans doute une question qui sera posée au Congrès, et pour laquelle ils auront des réponses. Mais maintenant…Peut être au prochain interview.
Christina GOMEZ : Par rapport à la « Révélation », pensez-vous que nous allons d’abord découvrir une vie microbienne sur Mars ou des traces de vie dans l’atmosphère d’une exoplanète avant que la question des UAPS soit rendue publique ?
Luiz Elizando : Bon je pense que nous sommes prêts à trouver des microorganismes, du méthane ou des signatures sur la base du carbone, que nous cherchons sur les exoplanètes, en dehors du système solaire. Ceci dit il y a peut-être déjà eu des découvertes de la vie sur Mars lors de l’administration Clinton, en tout cas il y a eu des spéculations à ce sujet, et cela est encore en train d’être débattu. Je pense que c’est possible, mais que nous allons aussi trouver des évidences ici qui nous montreront que des conclusions amenant au fait de penser que nous ne sommes pas seuls.
Pour moi c’est excitant, car nous avons la NASA qui recherche des vies microscopiques dans le système solaire, nous avons le SETI qui recherche des vies intelligentes à travers les signaux hertziens à travers la galaxie, et d’autres qui disent « Hey la Terre existe depuis 4.5 milliards d’années ».
Est-ce qu’ils sont là ? Car la Terre est au fond un vaisseau spatiale, dans le sens que des personnes croient à la panspermie, car la vie a peut-être émigré depuis le cosmos pour arriver ici.
Je pense que toute les options sont permises, et je ne veux pas spéculer sur le fait qu’une idée est meilleure qu’une autre, bien que j’aie ma propre opinion sur ce que j’ai vu, mais je veux laisser les gens arriver à leurs propres conclusions à ce sujet.
Christina GOMEZ : Oui il y a beaucoup de variables, et nous vivons une période excitante. Alors il y aune nouvelle génération de personne qui a grandit avec le mystère des UFOS, et depuis ces derniers mois s’intéressent aux vidéos produites par la NAVY, au prochain rapport du DOD, ainsi qu’à toutes les émissions TV, comme « Unidentified ». Que dites-vous à ces jeunes par rapport au domaine des UFOS. Qu’est-ce que cela va donner, qu’est-ce qui vous motive personnellement ?
Luiz Elizando : Woaow. Je ne sais pas si j’ai besoin d’un café ou d’un bourbon pour répondre à vos questions, mais peut être des deux. Bon Christina, le plus grand accomplissement dans ma vie sont mes deux filles. J’ai deux filles, et c’est la raison pour laquelle je vis, et dès leurs plus jeunes âges je leur ai toujours dit de dire la vérité, et de décider pour elles-mêmes.
Je veux qu’elles puissent grandir en ayant confiance dans nos instances dirigeantes, comme j’ai eu confiance dans mes collègues. Ceci ne dépend que de nous, et cela n’a rien à voir avec notre organisation politique, nos institutions ou la religion, et ce qui me motive est que votre génération a une opportunité de réparer la position que nous avons par rapport à ce sujet.
Ce sujet n’est pas comme le bon vin, qui vieilli avec le temps, mais plutôt comme un fruit qui pourri au fond du réfrigérateur. Nous avons le choix aujourd’hui de nettoyer le frigo, ou alors de le laisser pourrir, et tout le reste avec. Nous avons une responsabilité sacrée au gouvernement de s’assurer que la vérité pour les Américains soit toujours mise en avant. Travailler pour le gouvernement n’est pas un job, mais un appel, c’est quelque chose de très profond pour moi et beaucoup d’autres, et cela guide nos choix pour cette cause.
Je pense que cette conversation a été étouffée depuis trop longtemps, et beaucoup de bonnes personnes ont été ridiculisées, ont perdus leurs agréments de sécurité, ont perdu leurs droits de piloter, et plus encore, car ils ont vu quelque chose, et ils ne savaient pas ce que c’était.
Il y a un système qui a ruiné leurs vies simplement car ils ont refusé d’avoir une conversation, et je pense que c’est encore plus dangereux que n’importe quel OVNI volant au-dessus d’un site nucléaire, car c’est une destruction de l’intérieur.
Je suis heureux de voir cette génération qui ose poser des questions, car la nôtre, excusez-moi, mais était trop peureuse ; je suis toujours votre serviteur, les Américains sont toujours mes patrons, et quand je me lève le matin, je suis heureux de voir des personnes qui veulent en savoir plus sur le sujet. Nous ne voulons pas avoir peur des conséquences, nous voulons juste savoir la vérité, et c’est extraordinaire, et c’est pour cela que je le fais car vous serez les leaders de notre futur, et pour l’amour de Dieu, nous devons le faire pour que notre espèce puisse évoluer.
Peut-être que durant votre vie vous aurez des réponses, ou pas, mais il est important de poser les questions. Dans ma génération ces questions étaient taboues, et nous avions les stigmas de la peur. C’est pour cela que je fais ce que je fais.
Christina GOMEZ : Pensez-vous qu’il y a plus d’informations sur les UFOS qui vont sortir ?
Luiz Elizando : D’abord permettez-moi de saluer le travail fait par The Debrief, et je vous assure qu’au sein de Washington DC il y a des personnes qui vous suivent. L’information à laquelle vous donnez accès est remarquable, ainsi que votre professionnalisme. Vous prenez un risque de partager des informations sur un sujet très controversé.
Si j’ai un conseil à donner à ceux qui écoutent, c’est « Continuer à poser les questions qui dérangent ».
La plus grande richesse d’une nation ce n’est pas ses ressources naturelles ou son pétrole, mais les jeunes de la nouvelle génération. Pour moi c’est triste de voir que quelquefois nous mettons plus de ressources sur le divertissement que sur l’enseignement. Je suis quelquefois triste de voir que nous produisons beaucoup d’émissions sur la téléréalité, plutôt que d’encourager les jeunes à devenir physiciens ou astronomes, ou d’acheter des basquettes hors de prix car certaine star les porte.
Personne ne veut promouvoir le crayon qu’utilisait Einstein. Je sais que cela n’a rien à voir avec notre sujet, mais cela en fait tout de même partie si nous voulons avoir des réponses. Merci pour tout votre travail.
Christina GOMEZ : Merci d’avoir passé votre temps avec nous.